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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 января 1797 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: Votre Excellence (NB si elle vous est parvenue) vous aura parue bien maussade, et je vous en demande pardon bien sincèrement. Cent fois je me suis dit, pourquoi écrire des hors-d’œuvre, pourquoi lui causer de l’ennui, fut-ce pour un moment; car avouez que ma lettre vous en aura donné. De mon côté j’avoue que je me sens triste. Cependant je rappelle toute ma philosophie et ma réthorique à mon secours; je fais des raisonnements et syllogismes dans toutes les formes; j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du monde d’être plus gai par la bonté de notre gracieux Empereur. Votre Excellence veut savoir ce que je fais, et si j’ai des voisins. Des voisins les poches pleines; mais je...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 января 1797 г.
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    Часть текста: chez moi, j’espère pouvoir me jeter à vos pieds, vous presser contre mon âme. Ah! trouvez-moi un terme qui puisse exprimer tout ce que je sens dans ce moment, et toute l’étendue de ma reconnaissance. J’attends ce moment avec une impatience qui passe toutes les bornes; et ce moment sera un des plus beaux de ma vie. Je suis seul ici, et ma compagne d’infortune est restée à Ilimsk; j’y retourne dans quelques jours avec des traîneaux pour partir en droiture. J’ai l’honneur d’être avec la plus parfaite reconnaissance et le respect le plus profond, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et obéissant serviteur. Alexandre Radischeff. Le 26 Janvier 1797. Irkoutsk. J’ai reçu encore à Ilimsk 500 roubles de la part de Votre Excellence, comme j’ai eu l’honneur de le marquer dans ma précédente. Recevez-en encore mes très humbles actions de grâce. J’ai trouvé à Irkoutsk deux de mes lettres pour Votre Excellence; je ne les envoie pas, dans l’espérance de vous voir. Le 3 Février. Je pars demain sans faute, après avoir été comblé des bontés du gouverneur. Je crains que le dégel ne me retienne en route; mais rien ne pourra me retenir de me procurer la satisfaction de voir Votre Excellence. Comme l’ordre de Sa Majesté est que j’aille demeurer sur mes terres, suivant mon choix, j’ai choisi la campagne à cent verstes de Moscou que mon père...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: siennes, qui quoique écrites à quinze jours l'une de l'autre, sont parvenues presque en même temps, puisque la dernière en date est venue par le courrier. Outre le plaisir qu'elles me causent toujours de les recevoir, il l'est d'autant plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la ...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    Часть текста: Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse étonnante. Le mois de Juin ayant mis fin aux gelées, elles furent remplacées pas des chaleurs étouffantes. Le thermomètre a constament monté de 22 jusqu'à 26 à l'ombre. Exposé au soleil, il est monté jusqu'à plus de 40 degrés suivant l'échelle de Réaumur. Aussi toutes les graines ont péri: il n'y a que les concombres qui promettent une récolte abondante. Depuis huit jours, il pleut sans discontinuer. Votre Excellence voudra bien pardonner des détails très peu intéressantes. Mais...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si le hazard aurait voulu que je crusse l'univers peuplé d'une infinité d'êtres invisibles qui président au cours des choses et qui se plaisent à diriger les actions des hommes, j'aurais dû croire que quelque divinité complaisante, mais malicieuse en même temps, se plait à exaucer des vœux, peut-être indiscrets, faits dans des temps différents. Dès mon jeune âge j'ai senti une forte passion de faire des voyages éloignés, j'ai eu envie depuis longtemps de connaître la Sibérie. Mon désir s'est accompli, quoique très durement. La lecture des descriptions des...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    Часть текста: en été et est toujours accompagné d'un temps serein en hiver; car passant par des continents il ne peut s'imprégner d'humidité et souffle toujours sec. J'avais cru que l'Irtisch se démentirait cette année, comme j'ai eu l'honneur de l'écrire à Votre Excellence, et qu'il ferait faux bond à l'unique pari d'un rouble qu'il y a eu ici sur ia débâcle; mais la nature, constante dans sa marche, sans nous en indiquer le pourquoi, a vérifié encore l'observation, que le dernier terme du départ des glaces de l'Irtisch à Tobolsk ne passe jamais le 23 d'Avril. Son terme ordinaire est du 19 au 23, sauf les exceptions. Cette année-ci, il a commencé à charrier le soir du 21. 5 jours avant ce terme le Tobol avait charrié, et l'eau dans l'Irtisch avait augmenté de 3/4 d'archine. Depuis que les neiges ont commencé de fondre, l'eau de la rivière est extraordinairement bourbeuse et impotable. On fond la glace pour avoir de l'eau passable. Le peuple s'abreuve de l'eau des neiges qui fond dans les ravins. En général il est difficile, si ce n'est en hiver et dans les plus grandes gelées, d'avoir de la bonne eau. Il n'y a pas de source dans tous les environs de Tobolsk, il n'y a pas une seule petite pierre dans tout l'Irtisch, ni dans la montagne qui le borde d'un côté, il n'y a pas de sable; si ce n'est un sable bien fin, gris et mêlé d'argile. Comme on est assez insouciant sur cet article, et que le Russe boit le quasse, la disette de bonne eau n'est pas si sensible. Ce que je n'ai pas assez...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    Часть текста: Р. Воронцову Monsieur. C'est avec la joie la plus sensible et la'plus vraie que je viens de recevoir deux lettres de Votre Excellence écrites l'une après l'autre, du 19 et 21 Janvier, n'en ayant point reçu d'assez longtemps, et même depuis très longtemps, si je mesure la durée et la mets en proportion de mes sensations, et non à la distance des dates. Mais c'est aussi avec la plus vive douleur, que j'ai vu, que vous avez été à la veille de devenir malade dangeureusement. Dieu soit loué, vous en êtes heureusement réchappé! Si on peut raisonnablement supposer que l'être suprême peut se modifier par nos actions; si nos vœux, si nos prières peuvent quelque chose sur l'être infiniment grand; ah, croyez que devant son trône éternel, il ne parvient par de vœux plus ardents que les nôtres pour la conservation de votre santé. Pourriez-vous en douter? Nous ne vivons que par vous, nous ne respirons que par vous et si le bonheur est jamais ou peut être le prix des...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
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    Часть текста: fortement électrisée), reçois les actions de grâce d’un cœur qui t’aimes sans te craindre, d’une âme qui se sent être une émanation de ta substance inconnue, et si la prière d’un être périssable peut parvenir jusqu’à ton trône où tu t’assis dans toute la plénitude de ton sublime, de ton indéfinissable énergie, – bénis la main qui m’a soutenue dans l’infortune, qui a ôté à mon malheur tout ce qu’il peut avoir d’âpre, à la détresse tout ce qu’elle a de corrosif. Oui, c’est alors que je sentis toute l’étendue de vos bienfaits, je sentais que je n’étais plus en Sibérie. Au bout d’une visite de quinze jours, mes enfants partirent pour Kiew, et je pris cette occasion pour aller à Kalouga; je couchais deux nuits chez Janoff, et je suis revenu chez moi. A Kalouga j’ai trouvé des parents que je ne connaissais pas; entr’autres un Bachmétew procureur, des anciens camarades, un Pouchkine, frère cadet de celui qui est mort à Tobolsk etc. Ayant vu mes enfants, mon désir se borne à présent à voir mon père. Non, je mens; car j’ai bien envie de vous voir encore. Le 6 Novembre 1797. Немцово. Перевод Милостивый государь. Однажды вечером, когда мы с детьми сидели у чайного стола, вошли ко мне два человека военного вида. Сперва я подумал, что это гусары, 1 часто оказывающие мне честь своим посещением; однако мне о них не доложили. Вообразите себе, каковы были мое...