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    Cлово "CHAMP"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: Cent fois je me suis dit, pourquoi écrire des hors-d’œuvre, pourquoi lui causer de l’ennui, fut-ce pour un moment; car avouez que ma lettre vous en aura donné. De mon côté j’avoue que je me sens triste. Cependant je rappelle toute ma philosophie et ma réthorique à mon secours; je fais des raisonnements et syllogismes dans toutes les formes; j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    Часть текста: la reconnaissance le tribut accoutumé. Quoique mon début sentira la rouille, je dirai pourtant suivant l'antique formule de nos ayeux: je vis, Dieu en soit loué. Mais ce qui est bien plus important, je me porte assez bien. Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse étonnante. Le mois de Juin ayant mis fin...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est que mon âme dans sa reconnaissance ne paraisse rester au dessous de leur niveau. Comme Votre...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    Часть текста: je croyais voir la nature, lente dans sa marche progressive, rassemblant toutes ses forces, secouer de dessus la surface de notre globe une vieillesse apparente, et après avoir ébranlé la terre dans ses plus profonds fondements la faire paraître sous une face tout à fait nouvelle. Quel vaste champ pour des hypothèses! Et il me semble qu'on est encore bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités sur la formation et les révolutions de notre globe. Du reste, quand le sort, en apesantissant sur nous sa main, nous prive de la société des hommes policés, il nous laisse encore la bénigne ressource de pouvoir étudier la nature, d'interroger les êtres non seulement privés de la raison, mais même de la sensibilité et en apparence de la vie, des pierres, des rochers. Elles vous répondent, oui, elles vous répondent et plus sincèrement que ne font souvent les hommes; du moins plus sincèrement que les habitants de ces cantons. Pour le dire en passant, ils se sont bien effrayés de mon voyage, croyant toujours que je cherchai des mines d'argent, ce dont il ne paraît point de trace. De bonne foi avec tout le monde, je n'ai rien pu tirer d'eux; avec plus d'astuce, et cela me répugne, je l'aurais pu savoir. – Je ne suis cependant pas découragé. – Mes enfants m'écrivent qu'ils veulent venir me voir. Je sais que c'est à vous qu'ils demanderont conseil. Puisse-t-il être en ma faveur! Je finis en vous priant d'être toujours le même envers moi. Ma sœur présente ses respects à Votre Excellence. 1794, le 22 Novembre. Ilimsk. Перевод Милостивый государь. Не доведя до конца подробного описания моего путешествия по Тунгуске, я не счел уместным посылать вашему сиятельству что-то...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    Часть текста: de i'Irtiche présentent des vues, des coups d'œil admirables, des prairies immenses entrecoupées par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des rivières, peuplés par les émigrants volontaires, et le grand chemin qui traverse le pays, peuplé forcément, tout est vide. On traverse souvent des forêts, où la main destructrice de l'homme n'a point pénétré. Et pourquoi notre âme s'attriste-t-elle en voyant un pays échappé à la dévastation de l'homme! Tant l'homme est l'ami de l'homme, que pour vivre avec ses semblables il embrassera plutôt la vie inquiète d'un brigand, que la vie profondément tranquille d'un solitaire. L'agriculture de ce pays...