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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 декабря 1797 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    Часть текста: un très mauvais effet sur moi; ma santé en souffre considérablement. A la première lettre de Votre Excellence j’avais hésité de répondre; je n’ai pas pu tenir à la seconde; dites, si je fais bien ou mal. J’ai trouvé mon père dans un état digne de pitié, et ma mère bien plus à plaindre encore. – Quelle terrible et triste vérité que le célèbre tragique français a énoncé: «Ah, que nos jours derniers sont rarement sereins». – Autant que j’ai eu de satisfaction à les revoir, autant j’ai senti de douleur en voyant leur état déplorable. Votre Excellence me faites des reproches, que je n’ai point répondu à l’article de votre lettre, où [vous] me dites de passer chez vous en revenant à ma campagne. Une fois et pour toujours, je me suis dit, que votre parole sera pour moi un ordre, que j’exécuterai d’autant plus fidèlement cette fois-ci que je satisferai par là mon désir de vous voir encore. – Ici je passe mon temps au milieu de mes plus proches parents, car dans le voisinage il n’y a presque personne d’autres, excepté quelques originaux: Карпов et un sieur ou seigneur Зубов dont Votre Excellence aura certainement entendu parler. Daignez conserver vos...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: de l'autre, sont parvenues presque en même temps, puisque la dernière en date est venue par le courrier. Outre le plaisir qu'elles me causent toujours de les recevoir, il l'est d'autant plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir ...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 декабря 1797 г.
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    Часть текста: je vous le prie à présent et c’est de faire passer à mes enfants à Kiew 100 roubles, mais pas plus, pour faire le voyage jusqu’à moi. Ils ont reçu leur congé, à leur réquisition, ayant présenté leurs suppliques pour l’obtenir sans avoir attendu ma réponse et dans le temps que je demandais l’avis de Votre Excellence à ce sujet. Ils se sont peut-être pressés un peu trop; mais la crainte de se détériorer (si jeunes encore!) vivant parmi des camarades de toute espèce, la crainte de faire quelque faux pas est ce qui les a fait quitter. Au reste j’ai eu avis d’autre part qu’ils se sont toujours bien comportés et étaient comptés parmi les meilleurs officiers du régiment. Il paraîtra peut-être assez singulier à Votre Excellence qu’étant à la campagne chez moi, je ne suis pas maître d’une somme aussi modique. Je ne balancerais point à vous en dire la cause; mon père à cause de sa maladie, n’ayant point eu part à la gestion de ma campagne, qui donne 800 roubles par an, elle est engagée à ...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    Часть текста: ont été d'autant plus consolantes pour moi que les occasions de les recevoir deviennent plus rares de jour en jour, et comme le gouverneur-général veut tout à fait quitter sa place, je ne sais plus où j'en serai. Je ne prendrai pas sur moi de peindre toute l'étendue de la douloureuse sensation, que j'ai éprouvée à cette nouvelle. Je pourrai vous ennuyer, mais considérez la chose de plus près, et Votre Excellence avouera sans peine, que j'ai tout lieu d'être chagrin. Mes enfants, vivant tous seuls à Pétersbourg, s'ennuient de tout leur cœur. Ils me marquent qu'ils désirent de venir me voir. Mon père craint qu'il en résulte du mal pour moi. C'est le dernier tribut peut-être, que l'attachement enfantin veut payer à la tendresse paternelle; peut-il être imputé à crime, et quand même ce serait déjà l'attachement filial du jeune âge, de l'âge mur, attachement quoiqu'affaibli par des liaisons de différente espèce, mais l'attachement plus raisonné, si les passions ne le dénaturent point! Non, je ne le croirai jamais, que la ...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    Часть текста: réponse d'une des miennes écrites dès mon arrivée à Irkoutsk, vous me dites que vous avez du plaisir à me voir content des livres que vous avez bien voulu m'envoyer; eh comment ne le serai-je pas? Si je ne suis point une borne, une masse informe, une bûche de bois: si la plus faible étincelle de sensibilité peut émouvoir mes organes, non seulement je dois (et je le suis en effet) être satisfait, content au delà de toute expression, mais quand je fais l’énumération de tout ce que Votre Excellence faites pour moi, je ne trouve point d'expression équivalente à vos bontés, si elle le peut être à mon sentiment. Il y a quinze jours que j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta une fois en train, nous serons encore bien plus à l'aise. Depuis que j'ai quitté ma maison, j'ai souvent versé des larmes de dépit, de douleur, ...