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    Cлово "FELICITATION"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non seulement comme mon bienfaiteur, mais d'un sentiment plus grand, comme un homme qui me fait aimer la vie; mais toutes les fois que je vous ai vu payer le tribut à la sensibilité, je vous respectais, non d'un respect vulgaire, mais d'un respect de l'âme. J'ai reçu les deux paquets, renfermant une lunette d'approche, un portefeuille et une aiguille aimantée. Agréez-en mes remercîments. Ce présent m'est d'autant plus...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
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    Часть текста: de mon cœur, j'ai eu la joie infinie de recevoir deux lettres de Votre Excellence. Mr. Pile a résigné sa place; celle-ci, je l'espère, vous parviendra encore par la même voie; mais après cela point d'espérance ni pour écrire, ni pour recevoir des nouvelles, de nulle part. J'avoue que la douleur m'oppresse; mais je ne hazarderai pas de livrer une lettre aux habitants de ce pays, quelque innocente que puisse être ma correspondance. L'épanchement d'une âme qui soupire, des conseils d'un père à ses enfants ou plutôt d'un ami à ses amis, qui n'a d'autre prééminence que l'âge et l'expérience, cela ne peut certainement pas tirer à conséquence. Cependant on est ici si pervers, d'ailleurs si brut, qu'une chose très innocente peut-être peinte des couleurs très noires. Attendre un moment favorable, c'est à quoi je suis résigné. Voici une nouvelle année qui commence. O! puissiez-vous la passer heureusement et voir vos désirs accomplis, puissiez-vous en passer plusieurs, puissé-je vous revoir encore! Hé, que ne pouvez-vous voir mon cœur; il dit bien plus que ma bouche ne peut exprimer. Ma sœur, à côté de moi, me charge de vous exprimer ses sentiments. Les larmes s'échappent de ses yeux. Vous, qui saurez en apprécier la valeur, agréez ses félicitations. Avec une lettre du ci-devant gouverneur-général qu'il m'annonce être la dernière, j'ai reçu les 800 roubles que la bonté inaltérable de Votre Excellence m'a destiné pour mon entretien tous les ans; agréez mes remerciments. Tout ce que j'aurais pu vous dire en plus beaux termes ne saurait égaler le sentiment de la plus intime reconnaissance. Elle gît...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: nous le supportons assez bien, mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et qui avait une maison en Suède. Ses héritiers ne le continueront certainement pas. Si son fils avait vécu, cela serait différent. La chasse de l'écureuil a été très peu abondante cet automne; cela l'a fait hausser de prix. Ilimsk, qui autrefois en livrait près de 30 000, n'en a pas livré cette fois pas même 5000. On le vend ici 110 roubles le mille, et le prix est de 106 à Irkoutsk. Ce sont des spéculateurs qui l'achètent ici si cher; les plus modérés le payent 100 roubles le mille. Quand je suis arrivé ici, on le vendait à 75 et 80 r. le mille; mais les chasses de l'année 1791 avaient été abondantes. Je me confirme de plus en plus dans l'idée que le commerce de Kiachta ne fait hausser le prix de certaines marchandises qu'occasionnellement, et cela pourrait aussi venir à l'appui du paradoxe que j'ai avancé dans une de mes lettres à Votre Excellence au sujet du commerce avec les Chinois. J'en avais promis l'explication, et il y a plus de six mois que ma lettre est déjà...