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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 января 1798 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    Часть текста: pari d'un rouble qu'il y a eu ici sur ia débâcle; mais la nature, constante dans sa marche, sans nous en indiquer le pourquoi, a vérifié encore l'observation, que le dernier terme du départ des glaces de l'Irtisch à Tobolsk ne passe jamais le 23 d'Avril. Son terme ordinaire est du 19 au 23, sauf les exceptions. Cette année-ci, il a commencé à charrier le soir du 21. 5 jours avant ce terme le Tobol avait charrié, et l'eau dans l'Irtisch avait augmenté de 3/4 d'archine. Depuis que les neiges ont commencé de fondre, l'eau de la rivière est extraordinairement bourbeuse et impotable. On fond la glace pour avoir de l'eau passable. Le peuple s'abreuve de l'eau des neiges qui fond dans les ravins. En général il est difficile, si ce n'est en hiver et dans les plus grandes gelées, d'avoir de la bonne eau. Il n'y a pas de source dans tous les environs de Tobolsk, il n'y a pas une seule petite pierre dans tout l'Irtisch, ni dans la montagne qui le borde d'un côté, il n'y a pas de sable; si ce n'est un sable bien fin, gris ...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    Часть текста: veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque place à Pétersbourg, si mes enfants doivent y aller. Toutefois dans tout ceci je m'en rapporte à vos bontés. Elles ont été inaltérables à mon égard; je n'ai jamais eu besoin de les provoquer par mes prières. Du reste, mes prières ne s'étendent qu'au possible. Votre Excellence a raison de dire que notre contrée doit être abondante en mines. On a fait dans nos environs différentes tentatives pour les exploiter, mais elles n'ont point réussi vu la pauvreté des mines et la cherté de la main d'œuvre. C'étaient des mines de cuivre. Avant...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    Часть текста: Point de prairie, ou de bien étroites le long de la rivière. Un bois malpropre et triste. Tous les arbres à aiguilles: des pins, des sapins, des larix etc.; rien de ce qui pourrait être horrible, et qui cachant ce qui pourrait paraître effrayant, sous un caractère de grandeur, pourrait encore plaire. Il a fallu que pour trouver quelques endroits, où la mémoire des antiques catastrophes de la nature se trouva empreinte, il a fallu que je grimpe des montagnes d'une 1/2 verste de hauteur perpendiculaire, que je m'enfonce dans l'épaisseur des bois, et encore ce que j'ai pu voir ne dédommageait point la peine qu'on se donnait. Rien d'approchant de loin ce qu'on écrit des Alpes ou des Pyrénées. Mais j'avouerai que je m'y suis arrêté pendant quelques heures à examiner des plantes. Ce plaisir est pour moi tout à fait nouveau; à peine sais-je encore la manière de classifier, que je me crois presque un Linné, dont, à ma honte, je dois le dire, je ne connais que le nom; autant dirai-je de mes occupations minéralogiques. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les rochers calcaires des environs d'Ilimsk recèlent dans leurs crevasses du salpêtre, le plus souvent en poudre, et quelque fois en d'assez jolies aiguilles. J'irai bientôt voir une mine de fer, d'un très pauvre contenu. Mais c'est que je ne puis croire encore, c'est qu'on m'a assuré qu'il y a près d'ici une mine d'argent. Suivant le récit qu'on m'en a fait, cela pourrait être une mine de plomb, qui contient de l'argent. Mais plutôt c'est une couche de pyrites ou de marcassites, sur une montagne assez élevée et qui jette de l'éclat étant éclairée par les rayons...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 января 1798 г.
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    Часть текста: et quoiqu’ils soient partis de Kiew, sans attendre ma réponse, ma reconnaissance pour vos bontés n’en est pas moindre. Pendant que j’adressais ma prière à votre Excellence à leur sujet, ayant reçu leurs passeports, ils se mettaient déjà en route avec des извощик et leurs propres chevaux et sont venus chez moi la veille du jour de l’an. Par des lettres que j’ai reçues hier de Pétersbourg, on me fait espérer que je pourrais aller voir mon père. Quelle satisfaction pour moi, si elle était illimitée, et qu’à cette occasion, je pouvais avoir le bonheur, oui, le bonheur de vous voir. Vivant dans l’espérance que mes souhaits pourront s’effectuer, je vous prie de vous souvenir quelquefois de celui qui a l’honneur d’être avec le respect le plus profond et l’attachement le plus parfait, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur. A. Radischeff. Le 9 Janvier 1798. Перевод Милостивый государь. Я премного благодарен вашему сиятельству за ваше письмо от 17 декабря, которое я имел честь получить от вас через моего человека; вы изволили склониться на мою просьбу и послали деньги моим детям, хотя они и выехали из Киева, не дождавшись моего ответа; это обстоятельство, однако, не умаляет моей признательности за ваши милости. В то время, как я, ради них, обращался с просьбой к вашему сиятельству, они, получив паспорта, уже отправлялись в дорогу с извозчиками и на своих лошадях и прибыли ко мне в канун нового года. Письма, полученные мною из Петербурга, подают мне надежду, что мне удастся навестить батюшку. 1 Какая это была бы для меня радость, если бы она оказалась неограниченной, и мне при этой оказии выпало бы счастье, да, счастье повидать вас. Продолжая жить надеждой, что желания мои исполнятся, прошу вас иногда вспоминать о...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: à supporter qu'un froid continu, mais modéré. Quand il n'est qu'à 20 degrés, nous le supportons assez bien, mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et qui avait une maison en Suède. Ses héritiers ne le continueront certainement pas. Si son fils avait vécu, cela serait différent. La chasse de l'écureuil a été très peu abondante cet automne; cela l'a fait hausser de prix. Ilimsk, qui autrefois en livrait près de 30 000, n'en a pas livré cette fois pas même 5000. On le vend ici 110 roubles le mille, et le prix est de 106 à Irkoutsk. Ce sont des spéculateurs qui l'achètent ici si cher; les plus modérés le payent 100 roubles le mille. Quand je suis arrivé ici, on le vendait à 75 et 80 r. le mille; mais les chasses de l'année 1791 avaient été abondantes. Je me confirme de plus en plus dans l'idée que le commerce de Kiachta ne fait hausser le prix de certaines marchandises qu'occasionnellement, et cela pourrait aussi venir à l'appui du paradoxe que j'ai avancé dans une de mes lettres à Votre Excellence au sujet du commerce avec les Chinois. J'en avais promis l'explication,...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    Часть текста: me le persuader. Non, mais c'est l'éloignement de lieu, les hommes, et... que sais-je encore quoi. De même qu'au physique plus le mouvement s'éloigne du centre, où gît son principe, plus il devient faible; de même, plus les hommes s'éloignent du centre de l'état, moins ils sentent l'énergie qui les meut. En certains cas, ils perdent jusqu'à la sensibilité, je ne dois point me plaindre de mon état, je me le suis attiré moi-même; aussi personne ne m'entend gémir sur mon sort. Concentré dans moi-même, ma douleur, renfermée dans mon âme, ne rend qu'un écho sourd qui ne retentit point au dehors, que de temps en temps, et souvent par surabondance de sensation pénible (vous en êtes quelquefois le témoin) et toujours comme malgré moi. Votre indulgence m'excusera; votre sensibilité y porte souvent un remède salutaire. Le commencement de mon séjour ici est très pénible. Ma sœur est malade depuis 15 jours, et garde le lit. Mes enfants l'ont été tour à tour, quoique légèrement, et moi qui toujours eut la tête faible, je prends tous les jours des vapeurs du poile. Notre logement y contribue, et les gelées bien fortes, encore plus. Depuis la nouvelle lune il gèle 32 et 32 1/2 dégrés; depuis huit jours une seule journée n'a été que de 23 dégrés. Nous sommes dans ...