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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    Часть текста: 1792 г. А. Р. Воронцову Monsieur. Dans une lettre que je viens le recevoir de Votre Excellence, en réponse d'une des miennes écrites dès mon arrivée à Irkoutsk, vous me dites que vous avez du plaisir à me voir content des livres que vous avez bien voulu m'envoyer; eh comment ne le serai-je pas? Si je ne suis point une borne, une masse informe, une bûche de bois: si la plus faible étincelle de sensibilité peut émouvoir mes organes, non seulement je dois (et je le suis en effet) être satisfait, content au delà de toute expression, mais quand je fais l’énumération de tout ce que Votre Excellence faites pour moi, je ne trouve point d'expression équivalente à vos bontés, si elle le peut être à mon sentiment. Il y a quinze jours que j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: en même temps, puisque la dernière en date est venue par le courrier. Outre le plaisir qu'elles me causent toujours de les recevoir, il l'est d'autant plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est...