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    Cлово "ILLUSION"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 ноября 1791 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 ноября 1791 г.
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    Часть текста: Excellence et, malgré tout le beaume précieux de la consolation que vos lettres versent dans mon âme, quand je considère, que cette dernière n'est qu'une réponse à une des miennes écrites de Tomsk, et qu'avec la plus grande célérité, il faut trois mois pour avoir une réponse; quand je mets encore en ligne de compte la distance d'Irkoutsk jusqu'à Ilimsk, et qu'il n'y a pas de poste réglée entre ces deux endroits: je vous avoue que l'idée est effrayante. Dans quelles situations l'homme ne peut-il pas se trouver! Et si le malheur lui en veut... Succombant, anéanti sous le poid qui l'accable, le malheureux étendra vainement ses mains vers l'homme qui pourrait venir à son secours. La dépouille deviendra plutôt la proie des vers avant que sa voix puisse se faire entendre. Pardonnez à ma jérémiade: c'est que je suis à 6000 verstes de vous. Le traînage est déjà établi, et nous partirons dans la quinzaine sans faute. Comme la Angara ne se couvre de glace qu'au commencement de Janvier, et comme le chemin ne devient praticable que vers la fin du même mois, nous serons obligés de suivre, pour nous rendre à Ilimsk à présent, le grand chemin de Jakoutsk, en voyageant plus de 500 verstes le long de la Lena. C'est un grand...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    Часть текста: me faire à l'idée de ne plus revoir mes enfants. L'espérance, cette compagne consolatrice de l'homme en général, et surtout de l'homme malheureux, surnage sur toutes les difficultés, et me berce encore de ses illusions. Vous direz que je suis fou... Eh, oui. Tel qu'un aliéné, je cours après mon idée favorite, je m'en rassasie, elle m'enivre, et comme les buveurs d’opium je goûte en extase le bonheur enfanté par les fantômes de mon imagination; mais revenu à moi je me sens, à leur instar, fatigué de mon délire, rejeté bien plus bas que d’où je suis parti, sentant plus que jamais le poids du malheur. C’est folie, je l’avoue, mais peut-on m’en vouloir? J’en étais là avec ma lettre que je voulais envoyer par mon domestique jusqu’à Irkoutsk, quand je reçus de la part de mr. le gouverneur deux de Votre Excellence, écrites de Moscou. Ah, quel plaisir, quel plaisir n’ai-je pas senti en les lisant!...