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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    Часть текста: me laisse assez: de temps pour adresser encore quelques lignes à Votre Excellence, pourvu toutefois que cela ne vous donne point de l'ennui. Un des points importants dans la constitution d'un pays est (je n'ai pas besoin d'en donner des preuves, Votre Excellence le sait mieux que moi) l'éducation, soit publique, soit privée. Je ne parlerai pas de l'éducation de tout le gouvernement, je n'en suis pas assez au fait, ni de l'éducation de l'homme de la campagne (celle-ci est assez connue); mais de l'éducation que reçoit la jeunesse de Tobolsk. Les moyens sont assez multipliés et avec quelques corrections que des chefs intelligents auraient pu facilement apporter, ces moyens auraient été plus que suffisants. Il y a ici une école publique, et à mon grand étonnement j'y ai trouvé des maîtres assez bien instruits pour l'endroit; surtout un jeune homme qui aurait pu faire beaucoup de progrès, s'il y avait quelqu'un pour le conduire et s'il avait des moyens pour nourrir son esprit par la lecture. L'un et l'autre ne lui manqueraient pas, mais lui manquent absolument par des circonstances particulières. Il y a ici un séminaire, où l'on enseigne ce que l'on enseigne ordinairement dans ces écoles. Je ne sais si les...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    Часть текста: nous a été le commencement de cette année, aussi peu l'est-elle à présent, et l'occasion d'écrire à Votre Excellence, quoique vivement désirée, ne se présente qu'aujourd'hui. Ainsi depuis le 9 Avril, jour du départ de ma dernière lettre, ce n'est qu'aujourd'hui, que je puis satisfaire mon cœur et payer à la reconnaissance le tribut accoutumé. Quoique mon début sentira la rouille, je dirai pourtant suivant l'antique formule de nos ayeux: je vis, Dieu en soit loué. Mais ce qui est bien plus important, je me porte assez bien. Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse...