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    Cлово "INALTERABLE"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 30 января 1796 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    Часть текста: 1793 г. А. Р. Воронцову Monsieur. Par un exprès d'Irkoutsk, arrivé ici hier au soir, je viens de recevoir deux lettres de Votre Excellence, la dernière en date du 4 Octobre. Elles m'ont, je puis le dire sans exagération, transporté de joie, m'étant parvenues dans un temps où je m'attendais le moins à en recevoir. D'un autre côté, j'ai aussi été heureux, car depuis trois semaines c'est pour la troisième fois, que je puis écrire à Votre Excellence. L'avancement de mon frère, que vous avez la bonté de m'an-noncer, et auquel vous aurez certainement contribué, me fait d'autant plus de plaisir, que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque place à Pétersbourg, si mes enfants doivent y aller. Toutefois dans...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: et presque malade, je me nourrissais de douleur; mon âme ne pouvait s'exhaler qu'en plaintes. Aussi votre bonté ordinaire attribuera à cette espèce de spleen passager mes lamentations. Il y a deux jours que j'ai été amplement dédommagé de mon attente... Deux lettres de Votre Excellence et une troisième antérieure à bien d'autres que j'ai déjà reçues; probablement c'est celle dont mr. Laxmann était porteur, car à mon départ d'Irkoutsk il n'y était pas encore. Plusieurs lettres de mes enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 30 января 1796 г.
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    Часть текста: de vos bontés, de votre générosité inaltérable; pénétrès d'autant plus, que le principe de cette action gît uniquement dans vous. Car qu'avons nous fait pour l'avoir mérité? Après avoir été plus de six mois sans recevoir de nouvelles de Votre Excellence, votre lettre, malgré toutes les tristes vérités qu'elle contient, m'a causé un plaisir infini. Elle m'est un garant sûr que vous me donnez encore une place dans votre souvenir et, la recevant comme une exhortation, une correction paternelle, je dirai seulement: pardonnez à un cœur sensible d'avoir couru après une chimère, pardonnez à un homme, aimant par essence, d'avoir désiré de revoir ses enfants; et si j'ai cru la chose possible, jamais je ne l'aurais voulu, qu'elle s'effectuât à leur détriment. Il a paru qu'on voulait porter atteinte à notre manière de vivre et à notre tranquillité, par des vues d'intérêt, comme 'j'ai eu...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
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    Часть текста: cela ne peut certainement pas tirer à conséquence. Cependant on est ici si pervers, d'ailleurs si brut, qu'une chose très innocente peut-être peinte des couleurs très noires. Attendre un moment favorable, c'est à quoi je suis résigné. Voici une nouvelle année qui commence. O! puissiez-vous la passer heureusement et voir vos désirs accomplis, puissiez-vous en passer plusieurs, puissé-je vous revoir encore! Hé, que ne pouvez-vous voir mon cœur; il dit bien plus que ma bouche ne peut exprimer. Ma sœur, à côté de moi, me charge de vous exprimer ses sentiments. Les larmes s'échappent de ses yeux. Vous, qui saurez en apprécier la valeur, agréez ses félicitations. Avec une lettre du ci-devant gouverneur-général qu'il m'annonce être la dernière, j'ai reçu les 800 roubles que la bonté inaltérable de Votre...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    Часть текста: la voile. Je ne détaillerai pas à Votre Excellence les causes peu valables qui ont fait que nous nous mettons en route trois semaines plus tard que je ne l'avais annoncé à Votre Excellence dans ma dernière. Elles sont futiles; mais nous ne sommes point partis. Mon séjour dans cette ville n'a pas été aussi agréable qu'il pourrait paraître. Depuis que je suis ici, j'ai essuyé différentes attaques de maladie, ma sœur de même, et mes enfants n'en ont pas été exempts. Plusieurs de mes domestiques ont aussi été malades. Enfin, depuis que je suis ici, la maison n'a point cessé d'être sans malades. Je ne m'en étonne pas du tout. Le changement de climat, de nourriture, de boisson, de la manière de vivre, de la manière d'exister, si on peut le dire, et surtout le chagrin, sont capables non seulement d'entamer un tempérament de fer, mais de le changer en totalité. Je m'étonne comment ma frêle substance a pu résister sans succomber aux attaques multipliées qu'elle a subies. L'excès du mal en a été certainement le...