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    Cлово "LIAISON"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    Часть текста: j'en serai. Je ne prendrai pas sur moi de peindre toute l'étendue de la douloureuse sensation, que j'ai éprouvée à cette nouvelle. Je pourrai vous ennuyer, mais considérez la chose de plus près, et Votre Excellence avouera sans peine, que j'ai tout lieu d'être chagrin. Mes enfants, vivant tous seuls à Pétersbourg, s'ennuient de tout leur cœur. Ils me marquent qu'ils désirent de venir me voir. Mon père craint qu'il en résulte du mal pour moi. C'est le dernier tribut peut-être, que l'attachement enfantin veut payer à la tendresse paternelle; peut-il être imputé à crime, et quand même ce serait déjà l'attachement filial du jeune âge, de l'âge mur, attachement quoiqu'affaibli par des liaisons de différente espèce, mais l'attachement plus raisonné, si les passions ne le dénaturent point! Non, je ne le croirai jamais, que la tendresse réciproque d'un père et de ses enfants puisse attirer sur soi une animadversion quelconque, et encore moins celle d'un gouvernement éclairé. Au reste, je suis partie dans cette cause, et la partie la plus intéressée; ainsi je puis faillir dans ma manière de raisonner. A la fin Septembre j'ai fait le voyage jusqu'à l'embouchure de l'Ilime, en partie pour me distraire, et en partie pour acquérir quelques connaissances de l'histoire naturelle, où je suis bien novice. Je réserve le détail pour ma lettre prochaine qui ne tardera pas à partir, puisque j'enverrai incessament un homme à Irkoutsk pour des emplettes. On me presse, je finis. О vous, qui connaissez mon âme, vous qui portez un cœur sensible, dites, verrai-je mes enfants? Le 8 Novembre 1794. Ilimsk. Перевод Милостивый государь. С оказией, совершенно...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    Часть текста: Excellence, je ne puis pas me faire à l'idée de ne plus revoir mes enfants. L'espérance, cette compagne consolatrice de l'homme en général, et surtout de l'homme malheureux, surnage sur toutes les difficultés, et me berce encore de ses illusions. Vous direz que je suis fou... Eh, oui. Tel qu'un aliéné, je cours après mon idée favorite, je m'en rassasie, elle m'enivre, et comme les buveurs d’opium je goûte en extase le bonheur enfanté par les fantômes de mon imagination; mais revenu à moi je me sens, à leur instar, fatigué de mon délire, rejeté bien plus bas que d’où je suis parti, sentant plus que jamais le poids du malheur. C’est folie, je l’avoue, mais peut-on m’en vouloir? J’en étais là avec ma lettre que je voulais envoyer par mon domestique jusqu’à Irkoutsk, quand je reçus de la part de mr. le gouverneur deux de Votre Excellence, écrites de Moscou. Ah, quel plaisir, quel plaisir n’ai-je pas senti en les lisant! Croyez ou ne le croyez pas, mes larmes coulent encore, en vous traçant la réponse. Au sujet des juges de notre district, je me réserve d’en parler une autre fois à Votre Excellence, ce que je, puis dire pour le moment d’à présent, c’est qu’il n’y a point de milieu quand on a affaire avec le rebut de la société, C’est le plus vil intérêt qui fait agir les gens...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    Часть текста: dont mon âme fut affectée en traversant ce pays. Les bords élevés de i'Irtiche présentent des vues, des coups d'œil admirables, des prairies immenses entrecoupées par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des rivières, peuplés par les émigrants volontaires, et le grand chemin qui traverse le pays, peuplé forcément, tout est vide. On traverse souvent des forêts, où la main destructrice de l'homme n'a point pénétré. Et pourquoi notre âme s'attriste-t-elle en voyant un pays échappé à la dévastation de l'homme! Tant l'homme est l'ami de l'homme, que pour vivre avec ses semblables il embrassera plutôt la vie inquiète d'un brigand, que la vie profondément tranquille d'un solitaire. L'agriculture de ce pays est vaste, mais je ne dirais pas qu'elle soit dans un état florissant. Hormis les années de disette, la terre produit bien, mais le sol est assez ingrat. On connaît très peu les engrais, mais les champs en auraient bien besoin. L'immensité du terrain fait que l'on se passe d'amélioration et qu'on cultive toujours une terre vierge. Les pâturages, dans le district surtout connu sous le nom de Barabe, sont immenses, mais les habitants de ce pays ne pourront jamais élever un grand nombre de bestiaux. Une maladie, qui revient habituellement tous les...