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    Cлово "PARDON"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 18 сентября 1798 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    Часть текста: autrement. Sans entrer dans aucun détail fastidieux des causes qui ont empêché mon départ d’ici jusqu’à présent, l’une d’elles était que mon père a pris subitement la résolution de faire un partage légal des biens qu’il n’avait pas distribué à ses enfants, et quoique je n’y devais point avoir part, je comptais qu’on me donnerait quelques assurances pour le capital que ma défunte amie avait déposé entre les mains de mon père et qui doit me revenir de droit. Je me mords les doigts de ce que je ne suis pas encore en chemin, d’autant plus que je voulais vous faire mes excuses en personne, vous demander pardon; car je sens très bien que la lettre que j’ai écrite au sujet de mon frère a pu indisposer Votre Excellence. Pardonnez-le moi, je vous le demande en grâce; c’est mon amitié pour lui qui en est cause, et je n’ai cédé qu’à des instances, à des instances mille fois répétées. A Dieu ne plaise, que je prie Votre Excellence de se compromettre pour moi, pour un homme entaché, et dont la tache est apparemment bien plus grande que je ne l’aurais imaginé, par-cequ’elle peut rejaillir sur des innocents. Je finis la larme à l’œil, car il n’est pas donné à l’écriture d’être aussi...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    Часть текста: la joie; mon esprit inactif paraît pouvoir encore reprendre un peu de vigueur. Ma bonne amie, ma sœur, est arrivée ici le 2 de ce mois avec mes deux petits enfants, accompagnés de mon frère. Il était donc dit, qu'emmené par un concours de circonstances inexplicables presque à moi-même jusqu'au bord du précipice, que dis-je au bord, abimé dans un gouffre d'autant plus affreux qu'il me menaçait d'une extinction du sentiment, je me trouve tout d'un coup surnageant sur l'abîme et capable encore d'approcher de l'idole commun à tous les individus du [genre] humain, du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une nouvelle vie; pour ainsi dire, du bonheur, et à qui le dois-je? Uniquement à Votre Excellence. Vous vous êtes plu à accabler de bienfaits un homme dont tout le mérite n'a été que de devenir malheureux par une étourderie impardonnable à son âge. Que vous dirai-je? Quelle reconnaissance attendez-vous? S'il ne faut que vous aimer... vous adorer est encore trop peu... Une larme devant votre portrait que je reçois des mains de ma bonne amie... Sentez-la, monsieur; voilà tout ce que vous...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 18 сентября 1798 г.
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    Часть текста: А. Р. Воронцову (Из Преображенского) Monsieur. Il y a environ quinze jours, ou plus, que j’ai eu l’honneur de recevoir une lettre de Votre Excellence. Elle est encore une preuve de la continuation de vos bontés pour moi. Mais pardonnez-moi, que je n’y ai pas repondu tout de suite. Une fièvre tierce (occasionnée par le refroidissement subit de l’atmosphère mais dont la cause s’était accumulée depuis longtemps), y avait mis un empêchement. Après une dixaine de paroxysmes elle m’a abandonné, laissant après soi une grande langueur, qui me fait craindre une récidive, car nous sommes déjà en automne, et cette langueur est d’autant plus fâcheuse qu’elle outrepasse même le physique. Le temps s’est remis au beau et me donne un peu plus d’espérance. – Mais pardon, je ne sentais pas que je faisais l’histoire de ma maladie et que je puis ennuyer Votre Excellence. De Moscou on écrit que l’été y était fort chaud et orageux. A Pétersbourg le thermomètre a monté à 30 degrés (de Réaumur). J’en doute, à l’endroit où j’ai séjourné environné de montagnes et ...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: et je vous en demande pardon bien sincèrement. Cent fois je me suis dit, pourquoi écrire des hors-d’œuvre, pourquoi lui causer de l’ennui, fut-ce pour un moment; car avouez que ma lettre vous en aura donné. De mon côté j’avoue que je me sens triste. Cependant je rappelle toute ma philosophie et ma réthorique à mon secours; je fais des raisonnements et syllogismes dans toutes les formes; j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du monde d’être plus gai par la bonté de notre gracieux Empereur. Votre Excellence veut savoir ce que je fais, et si j’ai des voisins. Des voisins les poches pleines; mais je n’ai vu personne. Mr. Narichkin, Алексей Васильевич, avec sa famille. Il est malade; il est à 8 verstes; puis... je ne veux pas charger mon texte...