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    Cлово "PAROLE"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    Часть текста: de faire un partage légal des biens qu’il n’avait pas distribué à ses enfants, et quoique je n’y devais point avoir part, je comptais qu’on me donnerait quelques assurances pour le capital que ma défunte amie avait déposé entre les mains de mon père et qui doit me revenir de droit. Je me mords les doigts de ce que je ne suis pas encore en chemin, d’autant plus que je voulais vous faire mes excuses en personne, vous demander pardon; car je sens très bien que la lettre que j’ai écrite au sujet de mon frère a pu indisposer Votre Excellence. Pardonnez-le moi, je vous le demande en grâce; c’est mon amitié pour lui qui en est cause, et je n’ai cédé qu’à des instances, à des instances mille fois répétées. A Dieu ne plaise, que je prie Votre Excellence de se compromettre pour moi, pour un homme entaché, et dont la tache est apparemment bien plus grande que je ne l’aurais imaginé, par-cequ’elle peut rejaillir sur des innocents. Je finis la larme à l’œil, car il n’est pas donné à l’écriture d’être aussi énergique que la parole, qu’un geste, et la parole la mieux cadencée, l’expression la plus forte est encore loin de ce que l’homme sent. Une seule idée embrasse tout l’univers, s’élance au delà des bornes des possibles; la parole se traîne à sa suite, et le tour oratoire le plus énergique n’est que l’ombre d’une simple sensation qu’il veut exprimer. Je finis avec mon refrain habituel: daignez vous souvenir de celui qui pleure d’avoir manqué l’occasion de ...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: était pas encore. Plusieurs lettres de mes enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est que mon âme dans sa reconnaissance ne paraisse rester au dessous de leur niveau. Comme Votre Excellence daigne condescendre à des détails pour me chausser et me vêtir, je ne crains pas de l'importuner en lui présentant aussi quelques détails qui me regardent dans mon séjour à Ilimsk. Ayant vécu avec peu d'économie à Pétersbourg et fait beaucoup de dettes, le croiriez-vous, que je pense à...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    Часть текста: d’un cœur profondément ému peut vous suffir, oui, mon âme est pleine de sentiment de vos bontés. Le séjour d’ici ne m’est pas trop favorable, et Votre Excellence me pardonnerez, si je n’ai d’abord répondu à vos lettres: le temps s’est fait mauvais, et le printemps trop hâtif produit un très mauvais effet sur moi; ma santé en souffre considérablement. A la première lettre de Votre Excellence j’avais hésité de répondre; je n’ai pas pu tenir à la seconde; dites, si je fais bien ou mal. J’ai trouvé mon père dans un état digne de pitié, et ma mère bien plus à plaindre encore. – Quelle terrible et triste vérité que le célèbre tragique français a énoncé: «Ah, que nos jours derniers sont rarement sereins». – Autant que j’ai eu de satisfaction à les revoir, autant j’ai senti de douleur en voyant leur état déplorable. Votre Excellence me faites des reproches, que je n’ai point répondu à l’article de votre lettre, où [vous] me dites de...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    Часть текста: Il était donc dit, qu'emmené par un concours de circonstances inexplicables presque à moi-même jusqu'au bord du précipice, que dis-je au bord, abimé dans un gouffre d'autant plus affreux qu'il me menaçait d'une extinction du sentiment, je me trouve tout d'un coup surnageant sur l'abîme et capable encore d'approcher de l'idole commun à tous les individus du [genre] humain, du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une ...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
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    Часть текста: vous à présent? Me taxerez vous de mendier? Je ne le crois pas. Si j’avais affaire à un autre qu’à vous, ma langue aurait été paralysée, plutôt que de proférer une parole, que de dire: secourez-moi de trois cents roubles. Votre Excellence pourra croire qu’ayant une campagne je m’arrange mal dans mon ménage; mais mon cas n’est pas tel. Mon revenu ne consiste qu’en... dont 560 sont annuellement payés à la banque. Ma maison de Pétersbourg n’est pas encore vendue; (au départ de mon frère j’ai fait partir mon fils aine pour m’en défaire à quelque prix que cela soit, puisque son loyer ne suffit pas pour les charges). Je n’ai pas pu obtenir les dix mille roubles, qui me reviennent après la mort de mon amie, pas même une sûreté, par dessus tout une grande famille,– ah, malgré toute la sérénité de l’âme, qu’un peu de philosophie nous peut départir; malgré le souvenir d’une vie, dont toutes les vicissitudes ne peuvent se rapporter qu’à plus ou moins d’imprudence, dont les fautes n’étaient qu’une suite d’une sensibilité exaltée, l’homme paie toujours un tribut à l’humanité faible et criblée par la douleur, et le parfait stoïcisme est une chimère, ou tout au plus un orgueil philosophique. Sans cela Empédocle ne se serait pas jeté dans l’Etna, Diogène aurait quitté son tonneau, Marc Aurèle... ne bâtirait pas un temple à Antinous, et Rousseau n’écrirait pas de musique. Ne me refusez pas ma prière; ah, monsieur, ne me faites pas rougir! Le 17 Avril 1799. C’est mon séjour de Tambow de la...