• Приглашаем посетить наш сайт
    Тредиаковский (trediakovskiy.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "PHILOSOPHIE"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 23кб.
    3. Путешествие из Петербурга в Москву. Примечания
    Входимость: 1. Размер: 92кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    Часть текста: de mon père... Si on se sent encore quelque attachement à la vie, vous l'avouerez qu'un pareil état est bien pénible. Ma sœur n'en a non plus point de nouvelles de sa mère, ni de sa sœur, ni de son frère. M-me Rgéwsky ne lui a point écrit depuis plus de deux mois. Serions nous oubliés tout à fait? Non, je ne saurais me le persuader. Non, mais c'est l'éloignement de lieu, les hommes, et... que sais-je encore quoi. De même qu'au physique plus le mouvement s'éloigne du centre, où gît son principe, plus il devient faible; de même, plus les hommes s'éloignent du centre de l'état, moins ils sentent l'énergie qui les meut. En certains cas, ils perdent jusqu'à la sensibilité, je ne dois point me plaindre de mon état, je me le suis attiré moi-même; aussi personne ne m'entend gémir sur mon sort. Concentré dans moi-même, ma douleur, renfermée dans mon âme, ne rend qu'un écho sourd qui ne retentit point au dehors, que de temps en temps, et souvent par surabondance de sensation pénible (vous en êtes quelquefois le témoin) et toujours comme malgré moi. Votre indulgence m'excusera; votre sensibilité y porte souvent un remède salutaire. Le commencement de mon séjour ici est très pénible. Ma sœur est malade depuis 15 jours, et garde le lit. Mes enfants l'ont été tour à tour, quoique légèrement, et moi qui toujours eut la tête faible, je prends tous les jours des vapeurs du poile. Notre logement y contribue, et les gelées...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 23кб.
    Часть текста: le gouvernement, je n'en suis pas assez au fait, ni de l'éducation de l'homme de la campagne (celle-ci est assez connue); mais de l'éducation que reçoit la jeunesse de Tobolsk. Les moyens sont assez multipliés et avec quelques corrections que des chefs intelligents auraient pu facilement apporter, ces moyens auraient été plus que suffisants. Il y a ici une école publique, et à mon grand étonnement j'y ai trouvé des maîtres assez bien instruits pour l'endroit; surtout un jeune homme qui aurait pu faire beaucoup de progrès, s'il y avait quelqu'un pour le conduire et s'il avait des moyens pour nourrir son esprit par la lecture. L'un et l'autre ne lui manqueraient pas, mais lui manquent absolument par des circonstances particulières. Il y a ici un séminaire, où l'on enseigne ce que l'on enseigne ordinairement dans ces écoles. Je ne sais si les écoliers entendent le latin, mais je le sais fort bien qu'ils chantent des cantiques latins. Ce sont les sujets dont on fait ici des prêtres et des diacres. Il y a par dessus une école de garnison; on y enseigne comme autre part à lire, à écrire et l'arithmétique. Ces écoliers deviennent soldats et parviennent ordinairement à être anciens sergents de compagnies, service qui demande la science des chiffres et le savoir de lire et écrire. En outre quelques personnes infortunées exercent chez des particuliers le métier de gouverneur d'enfants. Les écoles publiques sont sur le pied général, comme Votre Excellence le sait, et sont gérées suivant les...
    3. Путешествие из Петербурга в Москву. Примечания
    Входимость: 1. Размер: 92кб.
    Часть текста: Н. И. Рылеева; разрешение управы было дано 22 июля 1789 г. По некоторым данным, со своей, уже одобренной к печати, рукописью Радищев обратился в Москву, в типографию Селивановского, но последний отказался печатать книгу. Об этом факте довольно сбивчиво рассказывает в своих заметках сын Селивановского („Библиографич. Записки“ 1858, I, № 17). Спутанные сведения об этой попытке Радищева напечатать „Путешествие“ в Москве дает его сын Павел Александрович. „Радищев, – говорит он, – напечатал свою книгу в своем доме, в собственной типографии, и хотя цензура (Андрей Брянцев) вымарала множество страниц, более половины книги, он ее напечатал вполне, и в таком виде по порядку подал обер-полицмейстеру Рылееву. Этот, по совершенному своему невежеству, допустил ее к продаже. Это нарушение порядка было поставлено в вину при осуждении Радищева. Рылеев, дознавши свою ошибку, явился к императрице, и бросаясь на колени, говорил: «Виноват, матушка». Ему простили, ибо, действительно, он был не виноват, что попал в обер-полицмейстеры, несмотря на свою глупость“ (В. Семенников. Радищев. 1923, стр. 226). П. А. Радищев родился 27 апреля 1783 г., а написал свои воспоминания лишь после того, как опубликована была в 1857 г. статья Пушкина „А. Н. Радищев“. Ему в это время было за семьдесят лет. Самую книгу он называет сначала „Журнал путешествия из Петербурга в Москву“ и лишь в дополнительной заметке на особом листе дает ей правильное название. Точно так же он сообщает, не проверив его, слух, что „Державин поднес Екатерине экземпляр «Журнала» [«Путешествия»], где все важнейшие места были отмечены карандашем“. Но Державин возвратил свой экземпляр во второй половине июля 1790 г., а Екатерина прочла первые 30 стр. „Путешествия“ 26 июня. Тогда же она вызвала Рылеева, а не сам он „явился, дознавши свою...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    Часть текста: mon ménage; mais mon cas n’est pas tel. Mon revenu ne consiste qu’en... dont 560 sont annuellement payés à la banque. Ma maison de Pétersbourg n’est pas encore vendue; (au départ de mon frère j’ai fait partir mon fils aine pour m’en défaire à quelque prix que cela soit, puisque son loyer ne suffit pas pour les charges). Je n’ai pas pu obtenir les dix mille roubles, qui me reviennent après la mort de mon amie, pas même une sûreté, par dessus tout une grande famille,– ah, malgré toute la sérénité de l’âme, qu’un peu de philosophie nous peut départir; malgré le souvenir d’une vie, dont toutes les vicissitudes ne peuvent se rapporter qu’à plus ou moins d’imprudence, dont les fautes n’étaient qu’une suite d’une sensibilité exaltée, l’homme paie toujours un tribut à l’humanité faible et criblée par la douleur, et le parfait stoïcisme est une chimère, ou tout au plus un...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    Часть текста: à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du monde d’être plus gai par la bonté de notre gracieux Empereur. Votre ...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    Часть текста: de plaisir, que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque place à Pétersbourg, si mes enfants doivent y aller. Toutefois dans tout ceci je m'en rapporte à vos bontés. Elles ont été inaltérables à mon égard; je n'ai jamais eu besoin de les provoquer par mes prières. Du reste, mes prières ne s'étendent qu'au possible. Votre Excellence a raison de dire que notre contrée doit...