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    Cлово "PLENITUDE"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 3 июня 1795 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
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    Часть текста: sept ans d’absence. Dieu, Être suprême, être consolateur (oui, ce fut en ce moment la prière de mon esprit exalté, ce fut le sentiment de mon âme fortement électrisée), reçois les actions de grâce d’un cœur qui t’aimes sans te craindre, d’une âme qui se sent être une émanation de ta substance inconnue, et si la prière d’un être périssable peut parvenir jusqu’à ton trône où tu t’assis dans toute la plénitude de ton sublime, de ton indéfinissable énergie, – bénis la main qui m’a soutenue dans l’infortune, qui a ôté à mon malheur tout ce qu’il peut avoir d’âpre, à la détresse tout ce qu’elle a de corrosif. Oui, c’est alors que je sentis toute l’étendue de vos bienfaits, je sentais que je n’étais plus en Sibérie. Au bout d’une visite de quinze jours, mes enfants partirent pour Kiew, et je pris cette occasion pour aller à Kalouga; je couchais deux nuits chez Janoff, et je suis revenu chez moi. A Kalouga j’ai...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 3 июня 1795 г.
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    Часть текста: idée! Le paquet de Votre Excellence nous est bien venu à temps pour verser du beaume dans des cœurs excédés d'un des tristes spectacles que nous présente souvent la faible humanité. La cabale, l'envie, la perfidie, la trahison, toute renégation de moralité ne sont que des traits de tableau, qui est journellement sous nos yeux. Et s'il est vrai qu'on puisse parvenir à un souverain mépris pour la race adamique (sentiment qu'on met à charge au feu roi de Prusse), jamais contrée n'a été plus propre pour le faire naître que celle, où nous vivons. N'allez pourtant pas me taxer de misanthropie: vous vous tromperiez. Plus j'avance en âge, plus je sens que l'homme est un être social et fait pour vivre en la société de son semblable. Mon père m'a envoyé le détail du partage de son bien. J'y ai aussi ma part, ou plutôt mes enfants. Une campagne est destinée à être vendue pour payer le restant de mes dettes dont une partie a été payée par le capital de Елисавета Васильевна; ainsi c'est elle qui est mon créancier. Cette dette n'est pas la plus criante, bien s'en faut, mais la plus sacrée à mes yeux, d'autant plus que c'est tout son bien, et mon père ne destine aucun capital pour la payer. En cas des morts imprévues, elle sera réduite à rien. Ce n'est pas elle qui vous prie d'être son avocat, c'est moi, et à genoux. Car si je puis me reprocher de m'être attiré l'exil par une imprudence, que ne me reprocherai-je, si je réduis ma soeur à la mendicité? Elle! – О mon dieu-tutélaire!.. P. S. Ma sœur, qui cette fois-ci n'a pas lu ma lettre, présente ses respects à Votre Excellence....