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    Cлово "PRIER"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 декабря 1797 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    Часть текста: par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des rivières, peuplés par les émigrants volontaires, et le grand chemin qui traverse le pays, peuplé forcément, tout est vide. On traverse souvent des forêts, où la main destructrice de l'homme n'a point pénétré. Et pourquoi notre âme s'attriste-t-elle en voyant un pays échappé à la dévastation de l'homme! Tant l'homme est l'ami de l'homme, que pour vivre avec ses semblables il embrassera plutôt la vie inquiète d'un brigand, que la vie profondément tranquille d'un solitaire. L'agriculture de ce pays est vaste, mais je ne dirais pas qu'elle soit dans un état florissant. Hormis les années de disette, la terre produit bien, mais le sol est assez ingrat. On connaît très peu les engrais, mais les champs en auraient bien besoin. L'immensité du terrain fait que l'on se passe d'amélioration et qu'on cultive toujours une terre vierge. Les pâturages, dans le district surtout connu sous le nom de Barabe, sont immenses, mais les habitants de ce pays ne pourront jamais élever un grand nombre de bestiaux. Une maladie, qui revient habituellement tous les étés, s'opposera toujours à la propagation des animaux. C'est une espèce de contagion particulière, connue ici sous le nom de peste volante. Elle attaque indifféremment hommes et bestiaux....
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 декабря 1797 г.
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    Часть текста: sans votre offre généreuse, j’allais déjà vous prier de m’aider quant à présent; je vous le prie à présent et c’est de faire passer à mes enfants à Kiew 100 roubles, mais pas plus, pour faire le voyage jusqu’à moi. Ils ont reçu leur congé, à leur réquisition, ayant présenté leurs suppliques pour l’obtenir sans avoir attendu ma réponse et dans le temps que je demandais l’avis de Votre Excellence à ce sujet. Ils se sont peut-être pressés un peu trop; mais la crainte de se détériorer (si jeunes encore!) vivant parmi des camarades de toute espèce, la crainte de faire quelque faux pas est ce qui les a fait quitter. Au reste j’ai eu avis d’autre part qu’ils se sont toujours bien comportés et étaient comptés parmi les meilleurs officiers du régiment. Il paraîtra peut-être assez singulier à Votre Excellence qu’étant à la campagne chez moi, je ne suis pas maître d’une somme aussi modique. Je ne balancerais point à vous en dire la cause; mon père à cause de sa maladie, n’ayant point eu part à la gestion de ma campagne, qui donne 800 roubles par an, elle est engagée à la banque, à qui l’on paie de son revenu près de 600 r. par an, se qui date encore de ma mauvaise...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par...