• Приглашаем посетить наш сайт
    Мандельштам (mandelshtam.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "SENTIMENT"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 5. Размер: 22кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1791 г.
    Входимость: 4. Размер: 8кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
    Входимость: 4. Размер: 7кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 3. Размер: 17кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 3. Размер: 8кб.
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
    Входимость: 2. Размер: 6кб.
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
    Входимость: 2. Размер: 16кб.
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 3 июня 1795 г.
    Входимость: 2. Размер: 7кб.
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
    Входимость: 2. Размер: 6кб.
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
    Входимость: 2. Размер: 18кб.
    11. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1797 г.
    Входимость: 2. Размер: 5кб.
    12. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    13. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 7кб.
    14. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    15. Размышления о греческой истории (сочинение г. аббата де Мабли, перевод). Примечания
    Входимость: 1. Размер: 26кб.
    16. О человеке, о его смертности и бессмертии. Примечания
    Входимость: 1. Размер: 58кб.
    17. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 29кб.
    18. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 15кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 5. Размер: 22кб.
    Часть текста: voir content des livres que vous avez bien voulu m'envoyer; eh comment ne le serai-je pas? Si je ne suis point une borne, une masse informe, une bûche de bois: si la plus faible étincelle de sensibilité peut émouvoir mes organes, non seulement je dois (et je le suis en effet) être satisfait, content au delà de toute expression, mais quand je fais l’énumération de tout ce que Votre Excellence faites pour moi, je ne trouve point d'expression équivalente à vos bontés, si elle le peut être à mon sentiment. Il y a quinze jours que j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1791 г.
    Входимость: 4. Размер: 8кб.
    Часть текста: А. Р., 24 июля 1791 г. А. Р. Воронцову Monsieur. Quand cette lettre partira de Tobolsk, je serai déjà en chemin pour me rendre à lrkoutsk. Je vous avoue franchement que je ne puis me défendre d'un sentiment de tristesse, quand je pense aux vastes solitudes où je vais m'enfoncer. Les causes productrices de ce sentiment sont trop compliquées, et j'ennuyerais Votre Excellence, si j'en faisais l'analyse. Mais pourquoi ne me représenterai-je pas comme un voyageur, qui, satisfaisant à la fois à deux passions favorites, la curiosité et l'amour de la gloire, entre d'un pas ferme dans des sentiers inconnus, s'enfonce dans des forêts impénétrables, franchit des précipices, surmonte des glaciers et, parvenu au terme de ses entreprises, contemple d'un œil satisfait ses peines et ses fatigues? Que ne puis-je m'avouer un sentiment pareil? Relégué dans la classe que Sterne appelle des voyageurs par nécessité, l'utilité n'est pas le but de mon voyage, et cette idée ôte tout l'aiguillon que la curiosité aurait pu réveiller en moi. Mais en évitant d'être ennuyeux, je pourrais bien ennyer Votre Excellence; ainsi je fais trêve à mes jérémiades. Quel riche pays par ses productions que cette Sibérie,, quel pays robuste! Il faut encore des siècles; mais une fois peuplée, elle est destinée à jouer un jour un grand rôle dans les annales du monde. Quand une force majeure, quand une cause irrésistible aura imprimé une activité bienfaisante aux peuples engourdis de ces contrées, l'on verra encore les descendants des compagnons de Jermak chercher et s'ouvrir un passage à travers les glaces...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
    Входимость: 4. Размер: 7кб.
    Часть текста: moi. Descartes faisait le raisonnement suivant: je doute, donc j'existe; et moi je dirais: je jouis encore du bonheur d'être avec mes enfants, donc vous ne m'avez point oublié. Oublié! [Vous] vous occupez de ce qui me regarde. Un de ces jours j'ai ouvert les caisses de livres que Votre Excellence m'a envoyé; il m'a semblé que j'ai été moi-même à la librairie pour les choisir. Ah, monsieur, quelle dette immense vous me faites contracter! Comment m'en acquitter? Le tribut ordinaire... et rien de plus. Il y a deux jours que nous avons expédié par eau presque tous nos effets pour Ilimsk, y ayant ajouté les provisions nécessaires. Nous ne partirons que par le traînage, car à moins d'aller par eau, le chemin d'été n'est praticable que pour des chevaux de selle. Je fais préparer quelques traîneaux; car à là première neige, nous nous mettrons en route. La situation d'Irkoutsk est bien loin d'être aussi belle que celle de Tobolsk. Outre l'espèce de gorge que...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 3. Размер: 17кб.
    Часть текста: qu'il me menaçait d'une extinction du sentiment, je me trouve tout d'un coup surnageant sur l'abîme et capable encore d'approcher de l'idole commun à tous les individus du [genre] humain, du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une nouvelle vie; pour ainsi dire, du bonheur, et à qui le dois-je? Uniquement à Votre Excellence. Vous vous êtes plu à accabler de bienfaits un homme dont tout le mérite n'a été que de devenir malheureux par une étourderie impardonnable à son âge. Que vous dirai-je? Quelle reconnaissance attendez-vous? S'il ne faut que vous aimer... vous adorer est encore trop peu... Une larme devant votre portrait que je reçois des mains de ma bonne amie... Sentez-la, monsieur; voilà tout ce que vous pouvez avoir de moi. La dernière lettre que j'ai eu l'honneur d'écrire à Votre Excellence, n'est point partie, comme je l'apprends, par l'occasion qui y est énoncée, mais par une autre aussi sûre. Je...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 3. Размер: 8кб.
    Часть текста: par l'arrivée de mes amis, je sens qu'il est possible, au sein même du malheur, d'avoir des moment heureux. C'est à Votre Excellence que je dois ce sentiment, et quelque part que je me tourne, je me trouve environné de vos bienfaits. La matinée (et c'est chaque jour) est employée avec mes enfants, les après-diners, les soirées – à lire. Et pour en dire quelque chose à Votre Excellence, j'ai lu ici des livres nouveaux: le Voyage de Lesseps, qui est vraiment un ouvrage d'un homme qui voyage en courrier; les Mémoires de Wagner, qui ont été trouvés souvent fautifs; les Masques arrachés me paraissent écrits non par un acteur de la pièce, comme il se le dit, mais il semble que le nom et quelques faits sont supposés. LaVie deVergennes par mr. Mayer est peut-être véridique, mais elle a été lue par Louis XVI avant d'être imprimée. Elle diffère essentiellement du Portrait de cet homme célèbre que j'ai lu, il y a un an. Les cahiers du Journal Encyclopédique pour 1789 que l'on m'a prêté pour lire, me mettent au fait de la littérature française. En compagnie avec ma sœur j'ai lu du Voltaire. Zadig ou la Destinée est tombé sous main. Ah, dis-je, chacun a la sienne. Ensuite: Candide. Pangloss disait que nous habitons dans le meilleur des mondes...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
    Входимость: 2. Размер: 6кб.
    Часть текста: d'un ami à ses amis, qui n'a d'autre prééminence que l'âge et l'expérience, cela ne peut certainement pas tirer à conséquence. Cependant on est ici si pervers, d'ailleurs si brut, qu'une chose très innocente peut-être peinte des couleurs très noires. Attendre un moment favorable, c'est à quoi je suis résigné. Voici une nouvelle année qui commence. O! puissiez-vous la passer heureusement et voir vos désirs accomplis, puissiez-vous en passer plusieurs, puissé-je vous revoir encore! Hé, que ne pouvez-vous voir mon cœur; il dit bien plus que ma bouche ne peut exprimer. Ma sœur, à côté de moi, me charge de vous exprimer ses sentiments. Les larmes s'échappent de ses yeux. Vous, qui saurez en apprécier la valeur, agréez ses félicitations. Avec une lettre du ci-devant gouverneur-général qu'il m'annonce être la dernière, j'ai reçu les 800 roubles que la bonté inaltérable de Votre...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
    Входимость: 2. Размер: 16кб.
    Часть текста: longtemps, si je mesure la durée et la mets en proportion de mes sensations, et non à la distance des dates. Mais c'est aussi avec la plus vive douleur, que j'ai vu, que vous avez été à la veille de devenir malade dangeureusement. Dieu soit loué, vous en êtes heureusement réchappé! Si on peut raisonnablement supposer que l'être suprême peut se modifier par nos actions; si nos vœux, si nos prières peuvent quelque chose sur l'être infiniment grand; ah, croyez que devant son trône éternel, il ne parvient par de vœux plus ardents que les nôtres pour la conservation de votre santé. Pourriez-vous en douter? Nous ne vivons que par vous, nous ne respirons que par vous et si le bonheur est jamais ou peut être le prix des souffrances, c'est encore vous qui y mettant fin pourriez être la cause du mien. Mes motifs peut-on dire sont interressés mais si les actions les plus sublimes, si la vertu elle-même n'est pas exempte de ce reproche, si la base de toute action est un motif, si tout effet a sa cause, mon désir de vous savoir bien peut-il être blâmable? non, un sentiment de reconnaissance ne peut mériter la censure. Je remercie infiniment Votre Excellence que vous voulez bien satisfaire à mes demandes de livres; je viens de recevoir la description de Pétersbourg de Georgi. J'aime mieux cet auteur que Hermann, avec sa description de la Russie. Quoique l'une et l'autre ne soient que des compilations, au moins Georgi remplit-il mieux son cadre, et s'il ne se permet point de raisonnement, du moins s'interdit-il le moindre qui puisse être et évite les jugements tronqués, et raconte les choses comme un homme qui n'aurait que des yeux et des oreilles. Mais Hermann reste bien...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 3 июня 1795 г.
    Входимость: 2. Размер: 7кб.
    Часть текста: sentiments dont il se remplit à cette idée! Le paquet de Votre Excellence nous est bien venu à temps pour verser du beaume dans des cœurs excédés d'un des tristes spectacles que nous présente souvent la faible humanité. La cabale, l'envie, la perfidie, la trahison, toute renégation de moralité ne sont que des traits de tableau, qui est journellement sous nos yeux. Et s'il est vrai qu'on puisse parvenir à un souverain mépris pour la race adamique (sentiment qu'on met à charge au feu roi de Prusse), jamais contrée n'a été plus propre pour le faire naître que celle, où nous vivons. N'allez pourtant pas me taxer de misanthropie: vous vous tromperiez. Plus j'avance en âge, plus je sens que l'homme est un être social et fait pour vivre en la société de son semblable. Mon père m'a envoyé le détail du partage de son bien. J'y ai aussi ma part, ou plutôt mes enfants. Une campagne est destinée à être vendue pour payer le restant de mes dettes dont une partie a été payée par le capital de Елисавета Васильевна; ainsi c'est elle qui est mon créancier. Cette dette n'est pas la plus criante, bien s'en faut, mais la plus sacrée à mes yeux, d'autant plus que c'est tout son bien, et mon père ne destine aucun capital pour...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
    Входимость: 2. Размер: 6кб.
    Часть текста: tous les endroits; et qu’en avez-vous? Si la simple reconnaissance d’un cœur profondément ému peut vous suffir, oui, mon âme est pleine de sentiment de vos bontés. Le séjour d’ici ne m’est pas trop favorable, et Votre Excellence me pardonnerez, si je n’ai d’abord répondu à vos lettres: le temps s’est fait mauvais, et le printemps trop hâtif produit un très mauvais effet sur moi; ma santé en souffre considérablement. A la première lettre de Votre Excellence j’avais hésité de répondre; je n’ai pas pu tenir à la seconde; dites, si je fais bien ou mal. J’ai trouvé mon père dans un état digne de pitié, et ma mère bien plus à plaindre encore. – Quelle terrible et triste vérité que le célèbre tragique français a énoncé: «Ah, que nos jours derniers sont rarement sereins». – Autant que j’ai eu de satisfaction à les revoir, autant j’ai senti de douleur en voyant leur état déplorable. Votre Excellence me faites des reproches, que je n’ai point répondu à l’article de votre lettre, où [vous] me dites de passer chez vous en revenant à ma campagne. Une fois et pour toujours, je me suis dit, que votre parole sera pour moi un ordre, que j’exécuterai d’autant plus fidèlement cette fois-ci que je satisferai par là mon désir de vous voir encore. – Ici je passe mon temps au milieu...
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
    Входимость: 2. Размер: 18кб.
    Часть текста: mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et qui avait une maison en Suède. Ses héritiers ne le continueront certainement pas. Si son fils avait vécu, cela serait différent. La chasse de l'écureuil a été très peu abondante cet automne; cela l'a fait hausser de prix. Ilimsk, qui autrefois en livrait près de 30 000, n'en a pas livré cette fois pas même 5000. On le vend ici 110 roubles le mille, et le prix est de 106 à Irkoutsk. Ce sont des spéculateurs qui l'achètent ici si cher; les plus modérés le payent 100 roubles le mille. Quand je suis arrivé ici, on le vendait à 75 et 80 r. ...