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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 18 сентября 1798 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    Часть текста: à Votre Excellence la diversité des sensations dont mon âme fut affectée en traversant ce pays. Les bords élevés de i'Irtiche présentent des vues, des coups d'œil admirables, des prairies immenses entrecoupées par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des rivières, peuplés par les émigrants volontaires, et le grand chemin qui traverse le pays, peuplé forcément, tout est vide. On traverse souvent des forêts, où la main destructrice de l'homme n'a point pénétré. Et pourquoi notre âme s'attriste-t-elle en voyant un pays échappé à la dévastation de l'homme! Tant l'homme est l'ami de l'homme, que pour vivre avec ses semblables il embrassera plutôt la vie inquiète d'un brigand, que la vie profondément tranquille d'un solitaire. L'agriculture de ce pays est vaste, mais je ne dirais pas qu'elle soit dans un état florissant. Hormis les années de disette, la terre produit bien, mais le sol est assez ingrat. On connaît très peu les engrais, mais les champs en auraient bien besoin. L'immensité du terrain fait que l'on se passe d'amélioration et qu'on cultive toujours une terre vierge. Les pâturages, dans le district surtout connu...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 18 сентября 1798 г.
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    Часть текста: soi une grande langueur, qui me fait craindre une récidive, car nous sommes déjà en automne, et cette langueur est d’autant plus fâcheuse qu’elle outrepasse même le physique. Le temps s’est remis au beau et me donne un peu plus d’espérance. – Mais pardon, je ne sentais pas que je faisais l’histoire de ma maladie et que je puis ennuyer Votre Excellence. De Moscou on écrit que l’été y était fort chaud et orageux. A Pétersbourg le thermomètre a monté à 30 degrés (de Réaumur). J’en doute, à l’endroit où j’ai séjourné environné de montagnes et rochers sur un sol pierreux et où les vents étaient rares même en automne, le thermomètre de Réaumur à l’ombre n’a jamais montré plus de 24 degrés. Je me souviens qu’à Pétersbourg il a montré 25 au mois de mai. Ici les chaleurs ont été assez supportables. Veuillez continuer vos bontés et vous ressouvenir quelquefois de celui qui est avec le respect le plus profond et l’attachement le plus inviolable, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur A. Radischeff. Le 18 septembre 1798. Перевод Милостивый государь. Прошло уже около двух недель или больше, как я имел честь получить письмо вашего сиятельства. Оно лишний раз доказало, что вы не оставляете меня вашей милостью. Простите, однако, что я не ответил на него сразу. Перемежающаяся трехдневная лихорадка, вызванная внезапным похолоданием, но назревавшая уже давно, была тому помехой. После десятка приступов, она меня покинула, оставив после себя большую слабость,...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: mois et demi, sans avoir aucune nouvelle de nulle part, enfin la curé d'ici venant d'Irkoutsk nous apporta quelques lettres. Mais rien de la part de Votre Excellence. Ce pourrait-il que vous m'ayez oublié? Non, je ne puis y croire: mon cœur repousse une pensée, qu'il se ferait presque un crime d'avoir. Nous menions ici une vie assez tranquille, et nous la passions aussi agréablement que notre situation malheureuse peut le comporter. Mon âme était calme et mon esprit pouvait encore s'appliquer à la recherche des vérités; je me sens tout autre depuis quelque temps. Toute occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours...