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    Cлово "SORT"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1799 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: reçues; probablement c'est celle dont mr. Laxmann était porteur, car à mon départ d'Irkoutsk il n'y était pas encore. Plusieurs lettres de mes enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    Часть текста: au premier de mes souhaits encore une fois dans ma vie, je vous verrais, je verrais encore mon bienfaiteur, j’aurais la douceur de l’embrasser, de lui rendre grâce pour ses bontés non interrompues, de lui porter encore le tribut d’un cœur sensible, une larme. Mais le sort en avait ordonné autrement. Sans entrer dans aucun détail fastidieux des causes qui ont empêché mon départ d’ici jusqu’à présent, l’une d’elles était que mon père a pris subitement la résolution de faire un partage légal des biens qu’il n’avait pas distribué à ses enfants, et quoique je n’y devais point avoir part, je comptais qu’on me donnerait quelques assurances pour le capital que ma défunte amie avait déposé entre les mains de mon père et qui doit me revenir de droit. Je me mords les doigts de ce que je ne suis pas encore en chemin, d’autant plus que je voulais vous faire mes excuses en personne, vous demander pardon; car je sens très bien que la lettre que j’ai écrite au sujet de mon frère a pu indisposer Votre Excellence. Pardonnez-le moi, je vous le demande en grâce; c’est mon amitié pour lui qui en est cause, et je n’ai cédé qu’à des instances, à des instances mille fois répétées. A Dieu ne plaise, que je prie Votre Excellence de se compromettre pour moi, pour un homme entaché, et dont la tache est apparemment bien plus grande que je ne l’aurais imaginé, par-cequ’elle peut rejaillir sur des innocents. Je finis la larme à l’œil, car il n’est pas donné...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    Часть текста: А. Р. Воронцову Monsieur. Aujourd'hui il y a un mois que nous sommes sortis d'Irkoutsk, et depuis ce temps nous n'avons eu aucune nouvelle de Russie; si j'y ajoute les quinze jours qu'elles nous ont manquées avant notre départ, cela faira environ sept semaines. Point de lettre de Votre Excellence, point de lettre de mes enfants, point de mon père... Si on se sent encore quelque attachement à la vie, vous l'avouerez qu'un pareil état est bien pénible. Ma sœur n'en a non plus point de nouvelles de sa mère, ni de sa sœur, ni de son frère. M-me Rgéwsky ne lui a point écrit depuis plus de deux mois. Serions nous oubliés tout à fait? Non, je ne saurais me le persuader. Non, mais c'est l'éloignement de lieu, les hommes, et... que sais-je encore quoi. De même qu'au physique plus le mouvement s'éloigne du centre, où gît son principe, plus il devient faible; de même, plus les hommes s'éloignent du centre de l'état, moins ils sentent l'énergie qui les meut. En certains cas, ils perdent jusqu'à la sensibilité, je ne dois point me plaindre de mon état, je me le suis attiré moi-même; aussi personne ne m'entend gémir sur mon sort. Concentré dans moi-même, ma douleur, renfermée dans mon âme, ne rend qu'un écho sourd qui ne retentit point au dehors, que de temps en temps, et souvent par surabondance de sensation pénible (vous en êtes quelquefois le témoin) et toujours comme malgré moi. Votre indulgence m'excusera; votre sensibilité y porte souvent un remède salutaire. Le commencement de mon séjour ici est très pénible. Ma sœur est malade depuis 15 jours, et garde le lit. Mes enfants l'ont été tour à tour, quoique...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
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    Часть текста: de Juillet, car on me dit qu’avant la St. Pierre je ne pourrais être à Нижней. Veuille le Ciel que je puisse au moins vous voir. Il semble que tout conspire à éloigner ce moment. Le Ciel me serait-il tout à fait défavorable. Je finis, car la poste part. Le 26 Mai 1797. Лаишев le 1 Juin 1797. Ma lettre est venu trop tard, et sans avoir rien fait de bon à Kazan, je suis revenu, sur ma barque. Demain probablement nous nous mettrons en route. Si notre navigation ne sera point retardée par le gros temps et les tempêtes, pour la St. Pierre nous serons à Нижней. Je doute que cela soit avant. Veuille le Ciel que je puisse finir mon voyage. Il commence à m’ennuyer extraordinairement. Ce qui me peine ce que je n’ai vu personne des miens à Kazan, et que je n’ose me détourner de la route pour aller voir mon père et ma mère. Je ne verrai pas non plus mes enfants qui sont, à ce que j’apprends, à Kiev ou plus loin. Il y était donc dit que si l’année passée finirait pour moi par un commencement de bonheur, l’année précédente serait une des plus fatales de ma vie. La seule consolation qui me reste encore, c’est que je vous verrai peut-être bientôt. Eh! pourquoi le sort cruel n’a pas voulu que celle qui m’aida à supporter mon malheur ne partage point avec moi la douce satisfaction que j’aurai de vous voir. Elle le désirait autant que moi. Перевод Милостивый государь. Я в Казани на самое короткое время, не встретил здесь никого из знакомых, и это вынуждает меня следовать дальше по...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    Часть текста: А. Р., 16 июля 1791 г. А. Р. Воронцову Monsieur. Enfin après bien de retards, après bien de vœux inutilement formés pour partir, nous sommes enfin équipés totalement, et demain nous nous mettons à la voile. Je ne détaillerai pas à Votre Excellence les causes peu valables qui ont fait que nous nous mettons en route trois semaines plus tard que je ne l'avais annoncé à Votre Excellence dans ma dernière. Elles sont futiles; mais nous ne sommes point partis. Mon séjour dans cette ville n'a pas été aussi agréable qu'il pourrait paraître. Depuis que je suis ici, j'ai essuyé différentes attaques de maladie, ma sœur de même, et mes enfants n'en ont pas été exempts. Plusieurs de mes domestiques ont aussi été malades. Enfin, depuis que je suis ici, la maison n'a point cessé d'être sans malades. Je ne m'en étonne pas du tout. Le ...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    Часть текста: à ces temps reculés, où la terre nue et aride ne présentait qu'un séjour affreux et une vaste solitude, ou bien me transportant à des temps plus postérieurs, je croyais voir la nature, lente dans sa marche progressive, rassemblant toutes ses forces, secouer de dessus la surface de notre globe une vieillesse apparente, et après avoir ébranlé la terre dans ses plus profonds fondements la faire paraître sous une face tout à fait nouvelle. Quel vaste champ pour des hypothèses! Et il me semble qu'on est encore bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités sur la formation et les révolutions de notre globe. Du reste, quand le sort, en apesantissant sur nous sa main, nous prive de la société des hommes policés, il nous laisse encore la bénigne ressource de pouvoir étudier la nature, d'interroger les êtres non seulement privés de la raison, mais même de la sensibilité et en apparence de la vie, des pierres, des rochers. Elles vous répondent, oui, elles vous répondent et plus...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1799 г.
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    Часть текста: semaines. Je suis un être bien drôle, rendu chez moi du fin fond de la Sibérie, tranquille de toutes les manières, j’engraissais, mes journées commençaient et finissaient l’une comme l’autre, mais mon esprit était morne, mon âme affaissée se débattait dans son élément, comme un homme se débat dans l’eau prêt à se noyer. A présent, après avoir essuyé toutes les fatigues du corps, et si l’on peut s’exprimer ainsi, toutes les fatigues de l’âme, toutes les tortures de l’esprit, pourquoi suis-je plus dispos, plus gai, plus serein, j’envisage les choses sous leur meilleur point de vue, au lieu qu’avant tout me paraissait couvert d’ombre? Faut-il donc mettre son corps et son esprit à la torture pour se sentir mieux? Voilà comme j’ai été, voilà comme je suis. Plus gai, quand j’ai plus de peine; plus maussade, quand je suis trop tranquille. Pardonnez-moi ce verbiage avec votre indulgence accoutumée et daignez Vous souvenir de celui qui est toujours avec un attachement sincère et le respect le plus profond, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et obéissant serviteur. Alexandre Radischeff. Le 8 Mars 1799. Перевод Милостивый государь. Пробыв у отца на два месяца дольше, нежели я сперва рассчитывал, я выехал 26 января и добрался домой лишь 7 марта. Судьба, казалось, противилась моему путешествию; испытав по дороге всё, что только можно вынести от морозов и зимних непогод, я был вынужден остановиться в Тамбове из-за болезни моего старшего сына, 1 который прохворал более трех недель. Странный я человек. Возвращенный на родину из самых недр Сибири, присмиревший во всех отношениях, я начал толстеть, дни мои проходили похожие один на другой, но разум пребывал в унынии, а удрученный дух бился в...