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    Cлово "SUBLIME"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    Часть текста: éternel, il ne parvient par de vœux plus ardents que les nôtres pour la conservation de votre santé. Pourriez-vous en douter? Nous ne vivons que par vous, nous ne respirons que par vous et si le bonheur est jamais ou peut être le prix des souffrances, c'est encore vous qui y mettant fin pourriez être la cause du mien. Mes motifs peut-on dire sont interressés mais si les actions les plus sublimes, si la vertu elle-même n'est pas exempte de ce reproche, si la base de toute action est un motif, si tout effet a sa cause, mon désir de vous savoir bien peut-il être blâmable? non, un sentiment de reconnaissance ne peut mériter la censure. Je remercie infiniment Votre Excellence que vous voulez bien satisfaire à mes demandes de livres; je viens de recevoir la description de Pétersbourg de Georgi. J'aime mieux cet auteur que Hermann, avec sa description de la Russie. Quoique l'une et l'autre ne soient que des compilations, au moins Georgi remplit-il mieux son cadre, et s'il ne se permet point de raisonnement, du moins s'interdit-il le moindre qui puisse être et évite les jugements tronqués, et raconte les choses comme un homme qui n'aurait que des yeux et des oreilles. Mais Hermann reste bien au-dessous de la chose qu'il traite, veut tirer des conséquences, et ses résultats ne sont pas toujours heureux; il voudrait se permettre un raisonnement et il n'ose: on sent le fourbe, et le flatteur se dévoile. Ses mémoires sont souvent faux, du moins pour le temps présent; il a inséré par exemple sur les fabriques et manufactures des listes du Collège de Manufacture. Si je ne craignais d'ennuyer Votre Excellence, je pourrais faire bien des citations de son...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
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    Часть текста: А. Р., 6 ноября 1797 г. А. Р. Воронцову (Из Немцова) Monsieur. Etant un soir assis avec mes enfants autour d’une table à thé, je vis entrer chez moi deux hommes d’une encolure militaire. J’ai cru d’abord que c’étaient des houssards, qui m’honorent bien souvent de leur visite; mais personne n’était venu pour les annoncer. Pensez, quelle fut ma surprise et ma joie! Je n’avais pas encore eu le temps de m’orienter que j’étais déjà dans leurs bras. C’étaient mes enfants qui venaient me voir après sept ans d’absence. Dieu, Être suprême, être consolateur (oui, ce fut en ce moment la prière de mon esprit exalté, ce fut le sentiment de mon âme fortement électrisée), reçois les actions de grâce d’un cœur qui t’aimes sans te craindre, d’une âme qui se sent être une émanation de ta substance inconnue, et si la prière d’un être périssable peut parvenir jusqu’à ton trône où tu t’assis dans toute la plénitude de ton sublime, de ton indéfinissable énergie, – bénis la main qui m’a soutenue dans l’infortune, qui a ôté à mon malheur tout ce qu’il peut avoir d’âpre, à la détresse tout ce qu’elle a de corrosif. Oui, c’est alors que je sentis toute l’étendue de vos bienfaits, je sentais que je n’étais plus en Sibérie. Au bout d’une visite de quinze jours, mes enfants partirent pour Kiew, et je pris cette occasion pour aller à Kalouga; je couchais deux nuits...