• Приглашаем посетить наш сайт
    Цветаева (tsvetaeva.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "TERRIBLE"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    Часть текста: Après un chemin très fatigant, vu les pluies continuelles, je suis parvenu jusqu'à Tomsk en trois semaines et un jour. La plupart de nos équipages sont cassés, ce qui nous obligera à rester ici quelques jours et faire provision de roues; car d'ici à Irkoutsk on me dit qu'il y a au moins 500 verstes de chemin abominable au delà de toute expression. Quoique tout le pays depuis l'Irtiche jusqu'à l'Obe soit plat, cependant il présente une grande variété dans les sites. Je ne saurais détailler à Votre Excellence la diversité des sensations dont mon âme fut affectée en traversant ce pays. Les bords élevés de i'Irtiche présentent des vues, des coups d'œil admirables, des prairies immenses entrecoupées par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    Часть текста: dans tous les endroits; et qu’en avez-vous? Si la simple reconnaissance d’un cœur profondément ému peut vous suffir, oui, mon âme est pleine de sentiment de vos bontés. Le séjour d’ici ne m’est pas trop favorable, et Votre Excellence me pardonnerez, si je n’ai d’abord répondu à vos lettres: le temps s’est fait mauvais, et le printemps trop hâtif produit un très mauvais effet sur moi; ma santé en souffre considérablement. A la première lettre de Votre Excellence j’avais hésité de répondre; je n’ai pas pu tenir à la seconde; dites, si je fais bien ou mal. J’ai trouvé mon père dans un état digne de pitié, et ma mère bien plus à plaindre encore. – Quelle terrible et triste vérité que le célèbre tragique français a énoncé: «Ah, que nos jours derniers sont rarement sereins». – Autant que j’ai eu de satisfaction à les revoir, autant j’ai senti de douleur en voyant leur état déplorable. Votre Excellence me faites des reproches, que je n’ai point répondu à l’article de votre lettre, où [vous] me dites de passer chez vous en revenant à ma campagne. Une fois et pour toujours, je me suis dit, que votre parole sera pour moi un ordre, que j’exécuterai d’autant plus fidèlement cette fois-ci que je satisferai par là mon désir de vous voir encore. – Ici je passe mon temps au milieu de mes plus proches parents, car dans le voisinage il n’y a presque personne d’autres, excepté quelques...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    Часть текста: après bien de vœux inutilement formés pour partir, nous sommes enfin équipés totalement, et demain nous nous mettons à la voile. Je ne détaillerai pas à Votre Excellence les causes peu valables qui ont fait que nous nous mettons en route trois semaines plus tard que je ne l'avais annoncé à Votre Excellence dans ma dernière. Elles sont futiles; mais nous ne sommes point partis. Mon séjour dans cette ville n'a pas été aussi agréable qu'il pourrait paraître. Depuis que je suis ici, j'ai essuyé différentes attaques de maladie, ma sœur de même, et mes enfants n'en ont pas été exempts. Plusieurs de mes domestiques ont aussi été malades. Enfin, depuis que je suis ici, la maison n'a point cessé d'être sans malades. Je ne m'en étonne pas du tout. Le changement de climat, de nourriture, de boisson, de la manière de vivre, de la manière d'exister, si on peut le dire, et surtout le chagrin, sont capables non seulement d'entamer un tempérament de fer, mais de le changer en totalité. Je m'étonne comment ma frêle substance a pu résister sans succomber aux attaques multipliées qu'elle a subies. L'excès du mal en a...