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    Cлово "TRISTE"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    Часть текста: ce que j'ai pu voir ne dédommageait point la peine qu'on se donnait. Rien d'approchant de loin ce qu'on écrit des Alpes ou des Pyrénées. Mais j'avouerai que je m'y suis arrêté pendant quelques heures à examiner des plantes. Ce plaisir est pour moi tout à fait nouveau; à peine sais-je encore la manière de classifier, que je me crois presque un Linné, dont, à ma honte, je dois le dire, je ne connais que le nom; autant dirai-je de mes occupations minéralogiques. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les rochers calcaires des environs d'Ilimsk recèlent dans leurs crevasses du salpêtre, le plus souvent en poudre, et quelque fois en d'assez jolies aiguilles. J'irai bientôt voir une mine de fer, d'un très pauvre contenu. Mais c'est que je ne puis croire encore, c'est qu'on m'a assuré qu'il y a près d'ici une mine d'argent. Suivant le récit qu'on m'en a...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est que mon âme dans sa reconnaissance ne paraisse rester au dessous de leur niveau. Comme Votre Excellence daigne condescendre à des détails pour me chausser et me vêtir,...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г. А. Р. Воронцову (Из Немцова) Monsieur. Ma dernière lettre à Votre Excellence (NB si elle vous est parvenue) vous aura parue bien maussade, et je vous en demande pardon bien sincèrement. Cent fois je me suis dit, pourquoi écrire des hors-d’œuvre, pourquoi lui causer de l’ennui, fut-ce pour un moment; car avouez que ma lettre vous en aura donné. De mon côté j’avoue que je me sens triste. Cependant je rappelle toute ma philosophie et ma réthorique à mon secours; je fais des raisonnements et syllogismes dans toutes les formes; j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: nous apporta quelques lettres. Mais rien de la part de Votre Excellence. Ce pourrait-il que vous m'ayez oublié? Non, je ne puis y croire: mon cœur repousse une pensée, qu'il se ferait presque un crime d'avoir. Nous menions ici une vie assez tranquille, et nous la passions aussi agréablement que notre situation malheureuse peut le comporter. Mon âme était calme et mon esprit pouvait encore s'appliquer à la recherche des vérités; je me sens tout autre depuis quelque temps. Toute occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si le hazard aurait voulu que je crusse l'univers peuplé d'une infinité d'êtres invisibles qui président au cours des choses et qui se plaisent à diriger les actions des hommes, j'aurais dû croire que quelque divinité complaisante, mais malicieuse en même temps, se plait à exaucer des vœux, peut-être indiscrets, faits dans des temps différents....
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    Часть текста: l’une à mon arrivée, l’autre le lendemain. Que vous dirai-je? Vos bontés me préviennent, me cherchent dans tous les endroits; et qu’en avez-vous? Si la simple reconnaissance d’un cœur profondément ému peut vous suffir, oui, mon âme est pleine de sentiment de vos bontés. Le séjour d’ici ne m’est pas trop favorable, et Votre Excellence me pardonnerez, si je n’ai d’abord répondu à vos lettres: le temps s’est fait mauvais, et le printemps trop hâtif produit un très mauvais effet sur moi; ma santé en souffre considérablement. A la première lettre de Votre Excellence j’avais hésité de répondre; je n’ai pas pu tenir à la seconde; dites, si je fais bien ou mal. J’ai trouvé mon père dans un état digne de pitié, et ma mère bien plus à plaindre encore. – Quelle terrible et triste vérité que le célèbre tragique français a énoncé: «Ah, que nos jours derniers sont rarement sereins». – Autant que j’ai eu de satisfaction à les revoir, autant j’ai senti de...