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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    3. О человеке, о его смертности и бессмертии. Примечания
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 ноября 1791 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du monde d’être plus gai par la bonté de notre gracieux Empereur. Votre Excellence veut savoir ce que je fais, et si j’ai des voisins. Des voisins les poches pleines; mais je n’ai vu personne. Mr. Narichkin, Алексей Васильевич, avec sa famille. Il est malade; il est à 8 verstes; puis... je ne veux pas charger mon texte de noms inutiles. Gontcharoff, un peu mon parent, fameux par ses toiles à voiles à 40 verstes; Kalouga à 60; Janoff à 150 plus loin que Moscou. Il m’a écrit deux fois et m’invite à venir le voir. Quoique camarade jadis, il est un peu trop loin de mon gîte. Pour mon occupation, je lis peu, je...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et qui avait une maison en Suède. Ses héritiers ne le continueront certainement pas. Si son fils avait vécu, cela serait différent. La chasse de l'écureuil a été très peu abondante cet automne; cela l'a fait hausser de prix. Ilimsk, qui autrefois en livrait près de 30 000, n'en a pas livré cette fois pas même 5000. On le vend ici 110 roubles le mille, et le prix est de 106 à Irkoutsk. Ce sont des spéculateurs qui l'achètent ici si cher; les plus modérés le payent 100 roubles le mille. Quand je suis arrivé ici, on le vendait à 75 et 80 r. le mille; mais les chasses de l'année 1791 avaient été abondantes. Je me confirme de plus en plus dans l'idée que le commerce de Kiachta ne fait hausser le prix de certaines marchandises qu'occasionnellement, et cela pourrait aussi venir à l'appui du paradoxe que j'ai avancé dans une de mes lettres à Votre Excellence au sujet du commerce avec les Chinois. J'en avais promis l'explication, et il y a plus de six mois que ma lettre est déjà écrite; mais comme elle a excédé de beaucoup les bornes d'une lettre ordinaire, j'ai cru ne devoir pas vous incommoder par un tas de détails et de minuties et qui, pourtant souvent peut-être à faux, ne pourraient qu'être fastidieux. Toutefois, pour remplir mon engagement, quoique tard et bien tard à la vérité, je joins ici le résumé de ma longue et ennuyante lettre, trop heureux, si Votre Excellence ...
    3. О человеке, о его смертности и бессмертии. Примечания
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    Часть текста: принялся за работу над трактатом. Сколько времени он писал трактат – неизвестно. Н. П. Павлов-Сильванский пишет, что Радищев «работал над этим сочинением несколько лет, но не успел дать ему окончательной отделки» (Очерки по русской истории XVIII – XIX вв. СПб., 1910, стр. 134). Нужно думать, что указание Павлова-Сильванского основано на домысле, может быть и справедливом, в виду того, что трудность темы трактата, обилие охваченных в нем вопросов, обилие использованной литературы, наконец, довольно значительный объем самой работы говорят в пользу того, что она не могла быть написана очень быстро. Однако можно быть уверенным, что весь текст трактата написан Радищевым в Сибири, в Илимске, т. е. в период между январем 1792 г. и концом 1796 г. Если бы последние части трактата писались уже в России, то скорей всего изменение положения Радищева как-нибудь отразилось бы в их тексте. Между тем мы видим обратное: именно в последней, четвертой части («книге») находится известное место о героях свободной мысли и их судьбе: «Иоган Гус издыхает во пламени, Галилей влечется в темницу, друг ваш в Илимск заточается» («друг ваш» – сам Радищев); это не могло быть написано после отъезда Радищева из Илимска. Сын Радищева, Павел Александрович, также сообщает, что «трактат о бессмертии души» написан в Илимске (В. П. Семенников. Радищев. 1923, стр. 236). Так же следует понимать и указание другого сына Радищева, Николая Александровича, о том, что «рассуждение о человеке, о смертности его и бессмертии души»...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    Часть текста: je croyais voir la nature, lente dans sa marche progressive, rassemblant toutes ses forces, secouer de dessus la surface de notre globe une vieillesse apparente, et après avoir ébranlé la terre dans ses plus profonds fondements la faire paraître sous une face tout à fait nouvelle. Quel vaste champ pour des hypothèses! Et il me semble qu'on est encore bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités sur la formation et les révolutions de notre globe. Du reste, quand le sort, en apesantissant sur nous sa main, nous prive de la société des hommes policés, il nous laisse encore la bénigne ressource de pouvoir étudier la nature, d'interroger les êtres non seulement privés de la raison, mais même de la sensibilité et en apparence de la vie, des pierres, des rochers. Elles vous répondent, oui, elles vous répondent et plus sincèrement que ne font souvent les hommes; du moins plus sincèrement que les habitants de ces cantons. Pour le dire en passant, ils se sont bien effrayés de mon voyage, croyant toujours que je cherchai des mines d'argent, ce dont il ne paraît point de trace. De bonne foi avec tout le monde, je n'ai rien pu tirer d'eux; avec plus d'astuce, et cela me répugne, je l'aurais pu savoir. – Je ne suis cependant pas découragé. – Mes enfants m'écrivent qu'ils veulent venir me voir. Je sais que c'est à vous qu'ils demanderont conseil. Puisse-t-il être en ma faveur! Je finis en vous priant d'être toujours le même envers moi. Ma sœur présente ses respects à Votre Excellence. 1794, le 22 Novembre. Ilimsk. Перевод Милостивый государь. Не доведя до конца подробного ...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    Часть текста: mais considérez la chose de plus près, et Votre Excellence avouera sans peine, que j'ai tout lieu d'être chagrin. Mes enfants, vivant tous seuls à Pétersbourg, s'ennuient de tout leur cœur. Ils me marquent qu'ils désirent de venir me voir. Mon père craint qu'il en résulte du mal pour moi. C'est le dernier tribut peut-être, que l'attachement enfantin veut payer à la tendresse paternelle; peut-il être imputé à crime, et quand même ce serait déjà l'attachement filial du jeune âge, de l'âge mur, attachement quoiqu'affaibli par des liaisons de différente espèce, mais l'attachement plus raisonné, si les passions ne le dénaturent point! Non, je ne le croirai jamais, que la tendresse réciproque d'un père et de ses enfants puisse attirer sur soi une animadversion quelconque, et encore moins celle d'un gouvernement éclairé. Au reste, je suis partie dans cette cause, et la partie la plus intéressée; ainsi je puis faillir dans ma manière de raisonner. A la fin Septembre j'ai fait le voyage jusqu'à l'embouchure de l'Ilime, en partie pour me distraire, et en partie pour acquérir quelques connaissances de l'histoire naturelle, où je suis bien novice. Je réserve le détail pour ma lettre prochaine qui ne tardera pas à partir, puisque j'enverrai incessament un homme...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 ноября 1791 г.
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    Часть текста: je crois, sans peine, a tout le droit et des mieux fondés, de dérouter la tête la plus conséquente. Je viens de recevoir une lettre de Votre Excellence et, malgré tout le beaume précieux de la consolation que vos lettres versent dans mon âme, quand je considère, que cette dernière n'est qu'une réponse à une des miennes écrites de Tomsk, et qu'avec la plus grande célérité, il faut trois mois pour avoir une réponse; quand je mets encore en ligne de compte la distance d'Irkoutsk jusqu'à Ilimsk, et qu'il n'y a pas de poste réglée entre ces deux endroits: je vous avoue que l'idée est effrayante. Dans quelles situations l'homme ne peut-il pas se trouver! Et si le malheur lui en veut... Succombant, anéanti sous le poid qui l'accable, le malheureux étendra vainement ses mains vers l'homme qui pourrait venir à son secours. La dépouille deviendra plutôt la proie des vers avant que sa voix puisse se faire entendre. Pardonnez à ma jérémiade: c'est que je suis à 6000 verstes de vous. Le traînage est déjà établi, et nous partirons dans la quinzaine sans faute. Comme la Angara ne se couvre de glace...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si le hazard aurait voulu que je crusse l'univers peuplé d'une infinité d'êtres invisibles qui président au cours des choses et qui se plaisent à diriger les actions des hommes, j'aurais dû croire que quelque divinité complaisante, mais malicieuse en même temps, se plait à exaucer des vœux, peut-être indiscrets, faits dans des temps différents. Dès mon jeune âge j'ai senti une forte passion de faire des voyages éloignés, j'ai eu envie depuis longtemps de connaître la Sibérie. Mon désir s'est accompli, quoique très durement. La lecture des descriptions des grands phénomènes de la nature me transportait toujours. En lisant les relations des voyageurs sur Naples et Sicile, je gravissais avec eux le Vésuve, et l'Etna. Mon cœur se resserait au récit des désastres de la...