• Приглашаем посетить наш сайт
    Орловка (orlovka.niv.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "ATTENDANT"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    Часть текста: avec assurance sur ce que Votre Excellence m'enjoigne touchant ma correspondance, que depuis que je suis ici, je n'écris qu'à mes parentss, et je sens tout le prix de ce qui m'est accordé pour risquer d'en être privé. Notre été a été très court et médiocrement chaud. Il avait fini à la mi-Août. Aujourd'hui il a neigé. Le climat est assez ingrat. On fait ici rarement, peut-être tous les 4 ou 5 ans, des récoltes des semences des légumes, excepté choux et navets. Les semences que Votre Excellence m'a envoyé ont toutes réussies. Mais peu d'entre elles pourront se renouveller. Les haricots sont péris de la moitié pendant la fleuraison. Pas un pois de mûr. Du reste nous avons eu ici autant de légumes pour l'usage que l'on peut le désirer. La pratique est la meilleure leçon; nous vivrons dans l'espérance de réussir mieux. Un de ces derniers jours, nous avons eu ici une représentation, tout à fait en miniature, de la bourse ou ...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    Часть текста: fait à mon arrivée à cette ville. L'état pénible dans lequel je me trouvais et que Votre Excellence aura pu se l'imaginer par mes lettres, ne me permettait pas de m'occuper de quelque chose. Rendu en quelque façon à moi-même par l'arrivée de mes amis, je sens qu'il est possible, au sein même du malheur, d'avoir des moment heureux. C'est à Votre Excellence que je dois ce sentiment, et quelque part que je me tourne, je me trouve environné de vos bienfaits. La matinée (et c'est chaque jour) est employée avec mes enfants, les après-diners, les soirées – à lire. Et pour en dire quelque chose à Votre Excellence, j'ai lu ici des livres nouveaux: le Voyage de Lesseps, qui est vraiment un ouvrage d'un homme qui voyage en courrier; les Mémoires de Wagner, qui ont été trouvés souvent fautifs; les Masques arrachés me paraissent écrits non par un acteur de la pièce, comme il se le dit, mais il semble que le nom et quelques faits sont supposés. LaVie deVergennes par mr. Mayer est peut-être véridique, mais elle a été lue par Louis XVI avant d'être imprimée. Elle diffère essentiellement du Portrait de cet homme célèbre que j'ai lu, il y a un an. Les cahiers du Journal Encyclopédique pour 1789 que l'on m'a prêté pour lire, me mettent au fait de la littérature française. En compagnie avec ma sœur j'ai lu du Voltaire. Zadig ou la Destinée est tombé sous main. Ah, dis-je, chacun a la sienne. Ensuite: Candide. Pangloss disait que nous habitons dans le meilleur des mondes possibles. Mais ce bon philosophe, après avoir été pendu, fut racheté de la galère. J'ai pensé aux vicissitudes de ce monde....
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    Часть текста: 7 декабря 1793 г. А. Р. Воронцову Monsieur. Par un exprès d'Irkoutsk, arrivé ici hier au soir, je viens de recevoir deux lettres de Votre Excellence, la dernière en date du 4 Octobre. Elles m'ont, je puis le dire sans exagération, transporté de joie, m'étant parvenues dans un temps où je m'attendais le moins à en recevoir. D'un autre côté, j'ai aussi été heureux, car depuis trois semaines c'est pour la troisième fois, que je puis écrire à Votre Excellence. L'avancement de mon frère, que vous avez la bonté de m'an-noncer, et auquel vous aurez certainement contribué, me fait d'autant plus de plaisir, que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque...