• Приглашаем посетить наш сайт
    Замятин (zamyatin.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "AVRIL"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
    Входимость: 2. Размер: 22кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 15кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 18кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
    Входимость: 2. Размер: 22кб.
    Часть текста: à Votre Excellence, et qu'il ferait faux bond à l'unique pari d'un rouble qu'il y a eu ici sur ia débâcle; mais la nature, constante dans sa marche, sans nous en indiquer le pourquoi, a vérifié encore l'observation, que le dernier terme du départ des glaces de l'Irtisch à Tobolsk ne passe jamais le 23 d'Avril. Son terme ordinaire est du 19 au 23, sauf les exceptions. Cette année-ci, il a commencé à charrier le soir du 21. 5 jours avant ce terme le Tobol avait charrié, et l'eau dans l'Irtisch avait augmenté de 3/4 d'archine. Depuis que les neiges ont commencé de fondre, l'eau de la rivière est extraordinairement bourbeuse et impotable. On fond la glace pour avoir de l'eau passable. Le peuple s'abreuve de l'eau des neiges qui fond dans les ravins. En général il est difficile, si ce n'est en hiver et dans les plus grandes gelées, d'avoir de la bonne eau. Il n'y a pas de source dans tous les environs de Tobolsk, il n'y a pas une seule petite pierre dans tout l'Irtisch, ni ...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    Часть текста: - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г. А. Р. Воронцову (Октябрь 1798 г. Из Преображенского) Monsieur. Je profite d’une occasion sûre pour écrire à Votre Excellence. Jusqu’à présent il ne s’en est point présenté du tout, et j’ai tant de fois expérimenté l’infidélité de la poste, qu’elle m’a tout à fait dégoûté; d’ailleurs vos ordres à ce sujet sont précis. Que prétend-on après tout en ouvrant mes lettres? Jamais elles n’ont contenu la moindre des choses qui pût choquer; elles n’en contiendront jamais. Je passe ici assez mal mon temps quant à ma santé. Depuis que je suis ici, j’ai ressenti des attaques de maladies qui m’étaient inconnues jusqu’à présent. Je sens que j’ai bien vieilli depuis mon retour. Cependant j’engraisse, et ma veste m’en avertit chaque jour. Du reste je suis ici à rien faire, si ce n’est à lire quelques songes creux des travaux de la Société Economique de St. -Pétersbourg. Ma plus importante lecture a été le Messie de Klopstock, et l’Enéide en latin, et celle-ci m’a réellement donné de la satisfaction, puisque depuis l’école je n’y avais pas mis le nez. J’ai reçu il y a quelques jours une lettre de m-r Nagel datée du 28 Avril (non en réponse de la lettre que je lui ai écrite d’ici, mais en réponse d’une lettre écrite vers la fin de l’année passée), par laquelle il m’annonce qu’il partira d’Irkoutsk vers la fin du mois de Mai et qu’il a laissé mes livres à Irkoutsk chez le...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 15кб.
    Часть текста: par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non seulement comme mon bienfaiteur, mais d'un sentiment plus grand, comme un homme qui me fait aimer la vie; mais toutes...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    Часть текста: n’avez jamais refusé de me faire du bien, me refuserez vous à présent? Me taxerez vous de mendier? Je ne le crois pas. Si j’avais affaire à un autre qu’à vous, ma langue aurait été paralysée, plutôt que de proférer une parole, que de dire: secourez-moi de trois cents roubles. Votre Excellence pourra croire qu’ayant une campagne je m’arrange mal dans mon ménage; mais mon cas n’est pas tel. Mon revenu ne consiste qu’en... dont 560 sont annuellement payés à la banque. Ma maison de Pétersbourg n’est pas encore vendue; (au départ de mon frère j’ai fait partir mon fils aine pour m’en défaire à quelque prix que cela soit, puisque son loyer ne suffit pas pour les charges). Je n’ai pas pu obtenir les dix mille roubles, qui me reviennent après la mort de mon amie, pas même une sûreté, par dessus tout une grande famille,– ah, malgré toute la sérénité de l’âme, qu’un peu de philosophie nous peut départir; malgré le souvenir d’une vie, dont toutes les vicissitudes ne peuvent se rapporter qu’à plus ou moins d’imprudence, dont les fautes n’étaient qu’une suite d’une sensibilité exaltée, l’homme paie toujours un tribut à l’humanité faible et...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    Часть текста: pénible dans lequel je me trouvais et que Votre Excellence aura pu se l'imaginer par mes lettres, ne me permettait pas de m'occuper de quelque chose. Rendu en quelque façon à moi-même par l'arrivée de mes amis, je sens qu'il est possible, au sein même du malheur, d'avoir des moment heureux. C'est à Votre Excellence que je dois ce sentiment, et quelque part que je me tourne, je me trouve environné de vos bienfaits. La matinée (et c'est chaque jour) est employée avec mes enfants, les après-diners, les soirées – à lire. Et pour en dire quelque chose à Votre Excellence, j'ai lu ici des livres nouveaux: le Voyage de Lesseps, qui est vraiment un ouvrage d'un homme qui voyage en courrier; les Mémoires de Wagner, qui ont été trouvés souvent fautifs; les Masques arrachés me paraissent écrits non par un acteur de la pièce, comme il se le dit, mais il semble que le nom et quelques faits sont supposés. LaVie deVergennes par mr. Mayer est peut-être...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 18кб.
    Часть текста: Ainsi depuis le 9 Avril, jour du départ de ma dernière lettre, ce n'est qu'aujourd'hui, que je puis satisfaire mon cœur et payer à la reconnaissance le tribut accoutumé. Quoique mon début sentira la rouille, je dirai pourtant suivant l'antique formule de nos ayeux: je vis, Dieu en soit loué. Mais ce qui est bien plus important, je me porte assez bien. Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse étonnante. Le mois de Juin ayant mis fin aux gelées, elles furent remplacées pas des chaleurs étouffantes. Le thermomètre a constament monté de 22 jusqu'à 26 à l'ombre. Exposé au soleil, il est monté jusqu'à plus de 40 degrés suivant l'échelle de Réaumur. Aussi toutes les graines ont péri: il n'y a que les concombres qui promettent une récolte abondante. Depuis huit jours, il pleut sans discontinuer. Votre Excellence voudra bien pardonner des détails très peu intéressantes. Mais comme jardinier, je réclame votre indulgence à cet égard. La gazette d'ici ne peut être que très pauvre; passé la saison de la chasse, tout est dans l'inaction, qui n'est interrompue que par des larges et...