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    Cлово "CHAGRIN"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    Часть текста: vous que j’ai regretté le séjour d’Ilimsk! Hélas, il y a eu de ces tristes moments! – Dans ma perplexité j’ai demandé la permission d’aller à Pétersbourg. J’importunerai encore Votre Excellence, hélas! Aidez moi encore, et voilà quel est mon cas. Ma maison est vendue il y a environ huit mois, mais je n’en ai pas eu le sou. Sur les dix mille roubles, prix de la vente, 500 pour le courtier, autant et plus pour les droits qui étaient à ma charge, les dépenses et entretien des vendeurs, de sorte que le prix réel est de huit mille, dont j’ai reçu 5000 en lettres de change payables en trois ans dans différents termes; pour les 3000 restants, le malhonnête acheteur a eu l’adresse de donner au lieu d’argent une lettre de change sur un homme dont les biens sont au concours et en tutelle, ce qui a entraîné un procès et des dépenses. Pour surcroît de peines, on me fait payer à présent les malversations d’un vendeur de sel d’Olonetz, conjointement avec d’autres, et Votre Excellence sait si je suis fautif; mais il faut payer. Le temps est tel à présent que depuis que Votre Excellence a eu la bonté de m’envoyer quelques nouveautés pour lire, il n’y a rien à lire ici que la gazette. Si vous avez quelques journaux qui ne vous servent plus, faites mois la grâce de me les envoyer. Je relis à présent les Œuvres Posthumes de Frédéric II et, à cette...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: tout autre depuis quelque temps. Toute occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    Часть текста: attaques de maladie, ma sœur de même, et mes enfants n'en ont pas été exempts. Plusieurs de mes domestiques ont aussi été malades. Enfin, depuis que je suis ici, la maison n'a point cessé d'être sans malades. Je ne m'en étonne pas du tout. Le changement de climat, de nourriture, de boisson, de la manière de vivre, de la manière d'exister, si on peut le dire, et surtout le chagrin, sont capables non seulement d'entamer un tempérament de fer, mais de le changer en totalité. Je m'étonne comment ma frêle substance a pu résister sans succomber aux attaques multipliées qu'elle a subies. L'excès du mal en a été certainement le remède. C'est quand je sentais tout le poignant de la douleur, c'est quand l'espoir voulait m'échapper et que le désespoir à la face hideuse, mais constante et inaltérable, venait associer son lugubre raisonnement à des décisions d'un esprit incertain, c'est alors que l'âme se roidissait, et les idées rentraient dans le calme. Quel était le sentiment qui me prédominait alors? Où était-ce un manque absolu de sensibilité? Tout ce que je puis dire c'est que mon état était terrible. Mais pourquoi me retracer ces...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    Часть текста: sans peine, que j'ai tout lieu d'être chagrin. Mes enfants, vivant tous seuls à Pétersbourg, s'ennuient de tout leur cœur. Ils me marquent qu'ils désirent de venir me voir. Mon père craint qu'il en résulte du mal pour moi. C'est le dernier tribut peut-être, que l'attachement enfantin veut payer à la tendresse paternelle; peut-il être imputé à crime, et quand même ce serait déjà l'attachement filial du jeune âge, de l'âge mur, attachement quoiqu'affaibli par des liaisons de différente espèce, mais l'attachement plus raisonné, si les passions ne le dénaturent point! Non, je ne le croirai jamais, que la tendresse réciproque d'un père et de ses enfants puisse attirer sur soi une animadversion quelconque, et encore moins celle d'un gouvernement éclairé. Au reste, je suis partie dans cette cause, et la partie la plus intéressée; ainsi je puis faillir dans ma manière de raisonner. A la fin Septembre j'ai fait le voyage jusqu'à l'embouchure de l'Ilime, en partie pour me distraire, et en partie pour acquérir quelques connaissances de l'histoire naturelle, où je suis bien novice. Je réserve le détail pour ma lettre prochaine qui ne tardera pas à partir, puisque j'enverrai incessament un homme à Irkoutsk pour des emplettes. On me presse, je finis. О vous, qui connaissez mon âme, vous qui portez un cœur sensible, dites, verrai-je mes enfants? Le 8 Novembre 1794. Ilimsk. Перевод Милостивый государь. С оказией, совершенно непредвиденной и...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: votre bonté ordinaire attribuera à cette espèce de spleen passager mes lamentations. Il y a deux jours que j'ai été amplement dédommagé de mon attente... Deux lettres de Votre Excellence et une troisième antérieure à bien d'autres que j'ai déjà reçues; probablement c'est celle dont mr. Laxmann était porteur, car à mon départ d'Irkoutsk il n'y était pas encore. Plusieurs lettres de mes enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    Часть текста: Elles m'ont, je puis le dire sans exagération, transporté de joie, m'étant parvenues dans un temps où je m'attendais le moins à en recevoir. D'un autre côté, j'ai aussi été heureux, car depuis trois semaines c'est pour la troisième fois, que je puis écrire à Votre Excellence. L'avancement de mon frère, que vous avez la bonté de m'an-noncer, et auquel vous aurez certainement contribué, me fait d'autant plus de plaisir, que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer...