• Приглашаем посетить наш сайт
    Батюшков (batyushkov.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "CIEL"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 19 ноября 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 4кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    6. Радищев П. А.: Биография А. Н. Радищева
    Входимость: 1. Размер: 178кб.
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 17кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    Часть текста: Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г. А. Р. Воронцову Monsieur. Je suis à Kazan pour un instant, je ne trouve pas un seul homme de ma connaissance, ce qui m’oblige de continuer ma route par eau; il y avait ici un domestique de mon père qui m’avait attendu bien longtemps. Je ne pourrai donc avoir le plaisir, ou plutôt le bonheur, de vous voir qu’au mois de Juillet, car on me dit qu’avant la St. Pierre je ne pourrais être à Нижней. Veuille le Ciel que je puisse au moins vous voir. Il semble que tout conspire à éloigner ce moment. Le Ciel me serait-il tout à fait défavorable. Je finis, car la poste part. Le 26 Mai 1797. Лаишев le 1 Juin 1797. Ma lettre est venu trop tard, et sans avoir rien fait de bon à Kazan, je suis revenu, sur ma barque. Demain probablement nous nous mettrons en route. Si notre navigation ne sera point retardée par le gros temps et les tempêtes, pour la St. Pierre nous serons à Нижней. Je doute que cela soit avant. Veuille le Ciel que je puisse finir mon voyage. Il commence à m’ennuyer extraordinairement. Ce qui me peine ce que je n’ai vu personne des miens à Kazan, et que je n’ose me détourner de la route pour aller voir mon père et ma mère. Je ne verrai pas non plus mes enfants qui sont, à ce que j’apprends, à Kiev ou plus loin. Il y était donc dit que si l’année passée finirait pour moi par un commencement de bonheur, l’année précédente serait une des plus fatales de ma vie. La seule...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    Часть текста: à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du monde d’être plus gai par la bonté de notre gracieux Empereur. Votre Excellence veut savoir ce que je fais, et si j’ai des voisins. Des voisins les poches pleines; mais je n’ai vu personne. Mr. Narichkin, Алексей Васильевич, avec sa famille. Il est malade; il est à 8 verstes; puis... je ne veux pas charger mon texte de noms inutiles. Gontcharoff, un peu mon parent, fameux par ses toiles à voiles à 40 verstes; Kalouga à 60; Janoff à 150 plus loin que Moscou. Il m’a écrit deux fois et m’invite à venir le voir. Quoique camarade jadis, il est un peu trop loin...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    Часть текста: le peut être à mon sentiment. Il y a quinze jours que j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta une fois en train, nous serons encore bien plus à l'aise. Depuis que j'ai quitté ma maison, j'ai souvent versé des larmes de dépit, de douleur, de rage; ah, combien de motifs et de causes! Celles qui coulent de mes yeux au moment que je vous écris vous en dirai-je le principe? Non, toutes pleines du sentiment qui les fait couler, qu'elles se versent sur votre cœur généreux! Vous le sentirez: elles partent du fond du mien. Mes petits enfants ont été transportés à la vue des petits almanachs que Votre Excellence a daigné leur envoyer. Je ne [les] fais point écrire eux-mêmes leurs remerciments. Si je conduis leur plume, ce sera quelque chose d'apprêté, et l'esprit du maître se verra dans l'écriture de l'enfant; s'ils écrivent tout seuls,...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 19 ноября 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 4кб.
    Часть текста: Excellence, si ce n'est autre chose au moins qu'elles contiennent ce que mon cœur sent, et qu'elles en soient l'expression. Avec un temps assez froid, nous jouissons d'un ciel assez serein. Il semble que les grands froids de l'hiver passé ayant absorbé toutes les vapeurs humides causant des pluies, des neiges et des brouillards, ne nous aient laissé qu'une atmosphère pure, mais patience, cela viendra, mais plus tard. Comme pour le temps que cette lettre parviendra à Votre Excellence, mes enfants seronts obligés d'aller à Pétersbourg... Mais pourquoi m'inquiétai-je? Tout ce que je pourrais dire en leur faveur, vous l'aurez déjà fait. J'en ai des preuves réitérées et Votre bonté prévoyante pour un homme malheureux va toujours au delà des souhaits qu'il peut former. – Pardonnez, je sens que mon style ressens d'une âme qui se reserve et comptant sur votre indulgence accoutumée, je finis. le 19 Novembre 1793. Ilimsk. Veuillez agréer les respects de ma sœur qu'elle me prie de présenter à Votre Excellence. Перевод Милостивый государь. Непредвиденная и, так сказать, мимолетная оказия представляется мне, чтобы написать в Иркутск. Поскольку эта оказия верная, я пользуюсь ею, чтобы написать несколько строк вашему сиятельству, хотя бы только затем, чтобы выразить в них чувства моего сердца. Погода стоит холодная, но небо довольно ясное. Кажется, что благодаря сильным морозам прошедшей зимы, поглотившим все сырые испарения, причину дождей, снегопадов и туманов, воздух у нас очистился. Однако подождем, – и это придет, но несколько позже. Так как ко времени прибытия этого письма к вашему сиятельству, мои дети 1 вынуждены будут поехать в Петербург... Но к чему же мне беспокоиться? Все, о чем я мог бы просить для них, уже сделано вами. У...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    Часть текста: emparée de mon âme. Pas une ligne de votre part. Auriez-vous changé à mon égard? Non, mon cœur repousse cette idée. Elle est trop déchirante. Les nouvelles de Pétersbourg commencent à parvenir jusqu’à nous. L’Empereur commence son règne par des bienfaits. Veuille le Ciel lui être propice dans toutes ses entreprises. On bénit déjà son règne. Les recrues sont retournés dans leurs foyers. Tel qui gémissait d’avoir été arraché des bras de ses parents, s’enivre de joie, et d’une joie d’autant plus grande qu’elle était inespérée. Ah! qu’il est doux de revoir les lieux qui nous ont vu naître... Ah! qu’il est cruel d’espérer souvent en vain. Je finis. Pardonnez-le moi. Mon esprit agité d’idées qui se fuient, mon cœur trop plein de sentiments divers, ballotté par une lueur...
    6. Радищев П. А.: Биография А. Н. Радищева
    Входимость: 1. Размер: 178кб.
    Часть текста: правду явно и всенародно. "Таковые сердца редки: едва един в целом столетии явится на светском ристалище" (Путеш., стр. 144). 1 Радищев сказал первое слово о свободе в России и пострадал за свой принцип, говорит К. в письме к одной знаменитой особе. 2 [C'est en disant hautement, ce que l'on pense, c'est en conspirant la plume à la main à la face du soleil, que les hommes sensés et les citoyens dévoués à leur patrie combattent les mauvais systèmes de gouvernement (L'Indépendance Belge)]. 3 Вот что сделал Радищев. Но говорить правду сильным земли, прямо или косвенно, было издревле лучший способ попасть в беду. Книга его была причиною его несчастия, но она прославила его, и имя его всегда будет драгоценно истинным патриотам русским. Его несчастие, его ссылка еще более обратили на его "Путешествие" и на него самого внимание современников. Везде, где он проезжал на пути в Сибирь, его старались увидеть, как он сам рассказывал, как редкую птицу, желали с ним поговорить, узнать покороче о его деле, услышать подробности от него самого. Посаженный в крепость, обремененный оковами, он сказал: "Блаженны изгнапны правды ради". "Путешествие" его, истребленное полициею, ходило...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 17кб.
    Часть текста: donc dit, qu'emmené par un concours de circonstances inexplicables presque à moi-même jusqu'au bord du précipice, que dis-je au bord, abimé dans un gouffre d'autant plus affreux qu'il me menaçait d'une extinction du sentiment, je me trouve tout d'un coup surnageant sur l'abîme et capable encore d'approcher de l'idole commun à tous les individus du [genre] humain, du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une nouvelle vie; pour ainsi dire, du bonheur, et à qui le dois-je? Uniquement à Votre Excellence. Vous vous êtes plu à accabler de bienfaits un homme dont tout le mérite n'a été que de devenir malheureux par une étourderie impardonnable à son âge. Que vous dirai-je? Quelle reconnaissance attendez-vous? S'il ne faut que vous aimer... vous adorer est encore trop peu... Une larme devant votre portrait que je reçois des mains de ma bonne amie... Sentez-la, monsieur; voilà tout ce que vous pouvez avoir de moi. La dernière lettre que j'ai eu l'honneur...