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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 3 июня 1795 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    6. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    Часть текста: était que mon père a pris subitement la résolution de faire un partage légal des biens qu’il n’avait pas distribué à ses enfants, et quoique je n’y devais point avoir part, je comptais qu’on me donnerait quelques assurances pour le capital que ma défunte amie avait déposé entre les mains de mon père et qui doit me revenir de droit. Je me mords les doigts de ce que je ne suis pas encore en chemin, d’autant plus que je voulais vous faire mes excuses en personne, vous demander pardon; car je sens très bien que la lettre que j’ai écrite au sujet de mon frère a pu indisposer Votre Excellence. Pardonnez-le moi, je vous le demande en grâce; c’est mon amitié pour lui qui en est cause, et je n’ai cédé qu’à des instances, à des instances mille fois répétées. A Dieu ne plaise, que je prie Votre Excellence de se compromettre pour moi, pour un homme entaché, et dont la...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 3 июня 1795 г.
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    Часть текста: nous nous y attendions le moins, nous reçûmes la lettre de Votre Excellence par un exprès avec celles, qui y étaient incluses. Il est donc vrai, que ce n'est qu'à vous seul que je devrais jusqu'à la plus faible consolation dont on puisse jouir dans l'infortune. – Oui, vous êtes notre ange-tutélaire, l'unique cause de tout le bon qui peut nous arriver. Ah, si vous croyez que je porte un cœur sensible et susceptible de reconnaissance, jugez de la plénitude des sentiments dont il se remplit à cette idée! Le paquet de Votre Excellence nous est bien venu à temps pour verser du beaume dans des cœurs excédés d'un des tristes spectacles que nous présente souvent la faible humanité. La cabale, l'envie, la perfidie, la trahison, toute renégation de moralité ne sont que des traits de tableau, qui est journellement sous nos yeux. Et s'il est vrai qu'on puisse parvenir à un souverain mépris pour la race adamique (sentiment qu'on met à charge au feu roi de Prusse), jamais contrée n'a été plus propre pour le faire naître que celle, où nous vivons. N'allez pourtant pas me taxer de misanthropie: vous vous tromperiez. Plus j'avance en...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    Часть текста: remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta une fois en train, nous serons encore bien plus à l'aise. Depuis que j'ai quitté ma maison, j'ai souvent versé des larmes de dépit, de douleur, de rage; ah, combien de motifs et de causes! Celles qui coulent de mes yeux au moment que je vous écris vous en dirai-je le principe? Non, toutes pleines du sentiment qui les fait couler, qu'elles se versent sur votre cœur généreux! Vous le sentirez: elles partent du fond du mien. Mes petits enfants ont été transportés à la vue des petits almanachs que Votre Excellence a daigné leur envoyer. Je ne [les] fais point écrire eux-mêmes leurs remerciments. Si je conduis leur plume, ce sera quelque chose d'apprêté, et l'esprit du maître se verra dans l'écriture de l'enfant; s'ils écrivent tout seuls, leurs expressions ainsi que leurs sensations seront faibles et embrouillés; dans les deux cas ce n'est que de l'ennui, qu'ils pourraient vous apporter. Un jour ils connaîtront celui qui a sauvé leur père du désespoir; leur cœur le leur fera connaître. A présent ils n'en connaissent que le nom; ils sauront...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    Часть текста: énormes, je me transportais en imagination à ces temps reculés, où la terre nue et aride ne présentait qu'un séjour affreux et une vaste solitude, ou bien me transportant à des temps plus postérieurs, je croyais voir la nature, lente dans sa marche progressive, rassemblant toutes ses forces, secouer de dessus la surface de notre globe une vieillesse apparente, et après avoir ébranlé la terre dans ses plus profonds fondements la faire paraître sous une face tout à fait nouvelle. Quel vaste champ pour des hypothèses! Et il me semble qu'on est encore bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités sur la formation et les révolutions de notre globe. Du reste, quand le sort, en apesantissant sur nous sa main, nous prive de la société des hommes policés, il nous laisse encore la bénigne ressource de pouvoir étudier la nature, d'interroger les êtres non seulement privés de la raison, mais même de la sensibilité et en apparence de la vie, des pierres, des rochers. Elles vous répondent, oui, elles vous répondent et plus sincèrement que ne font souvent les hommes; du moins plus sincèrement que les habitants de ces cantons. Pour le dire en passant, ils se sont bien effrayés de mon voyage, croyant toujours que je cherchai des mines d'argent, ce dont il ne paraît point de trace. De bonne foi avec tout le monde, je n'ai rien pu tirer d'eux; avec plus d'astuce, et cela me répugne, je l'aurais pu savoir. – Je ne suis cependant pas...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    Часть текста: Р., 8 ноября 1794 г. А. Р. Воронцову Monsieur. Une occasion tout à fait imprévue et inattendue m'a apporté deux lettres de Votre Excellence. Elles ont été d'autant plus consolantes pour moi que les occasions de les recevoir deviennent plus rares de jour en jour, et comme le gouverneur-général veut tout à fait quitter sa place, je ne sais plus où j'en serai. Je ne prendrai pas sur moi de peindre toute l'étendue de la douloureuse sensation, que j'ai éprouvée à cette nouvelle. Je pourrai vous ennuyer, mais considérez la chose de plus près, et Votre Excellence avouera sans peine, que j'ai tout lieu d'être chagrin. Mes enfants, vivant tous seuls à Pétersbourg, s'ennuient de tout leur cœur. Ils me marquent qu'ils désirent de venir me voir. Mon père craint qu'il en résulte du mal pour moi. C'est le dernier tribut peut-être, que l'attachement enfantin veut payer à la tendresse paternelle; peut-il être imputé à crime,...
    6. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    Часть текста: moi, je vous écrirai plus en détail. Adieu encore, chers enfantsr adieu. Nous voici à Moscou, chers et tendres amis de mon âme et bientôt nous serons chez nous. Comme il me pèse d’être éloigné de vous lors même que nous n’en sommes plus si loin qu’avant et qu’il y aurait la possibilité de vous voir. Oh, mes amis, quand pourrons nous jouir de ce bonheur si longtemps désiré qui s’éloigne de nous sans cesse. Hélas, il ne sera plus si parfait que nous l’aurions pu espérer. Vous savez la perte irréparable que nous avons faite. Oui, mes tendres amis, nous avons-perdu cette mère chérie, qui a pris soin de notre enfance, nous n’avons pas pu vivre heureux avec elle dans notre patrie. Adieu chers amis de mon cœur. Je vous embrasse un million de fois et je vous presse contre mon cœur. Перевод Ваше письмо, отправленное из Киева, было доставлено мне в Москве, где я был только проездом. Дорогие и милые дети, вот я наконец и в Немцове. Бог-покровитель вызволил меня из изгнания, но, тем не менее, я обязан подчиниться суровому закону – не видеть вас по моем возвращении и не иметь возможности прижать вас к моему сердцу. Ах, друзья мои, если бы это от меня зависело, то я полетел бы к вам. Не видал я также и моего отца; надеюсь, впрочем, что государь не откажет мне в милостивом разрешении поехать навестить моего престарелого отца и заодно повидаться с вами. Прощайте, я спешу. Вернувшись домой, я напишу вам подробнее. Прощайте еще раз, дорогие дети, прощайте. Вот мы и в Москве, – любезнейшие друзья души моей, а скоро мы будем дома. Как мне тягостно быть в таком отдалении от вас, хотя мы и не так...