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    Cлово "FORTE"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 июля 1798 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: de ma dernière lettre à Votre Excellence, nous avons eu ici de très fortes gelées pendant près de trois semaines. Le mercure était descendu dans le thermomètre au-dessous de 33 degrés, et le froid était d'autant plus sensible qu'il y avait du vent, – ce qui arrive rarement avec les fortes gelées. Hier le thermomètre était à 0, et cette variation est plus pénible à supporter qu'un froid continu, mais modéré. Quand il n'est qu'à 20 degrés, nous le supportons assez bien, mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et qui avait une maison en...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non seulement comme mon bienfaiteur, mais d'un sentiment plus grand, comme un homme qui me fait aimer la vie; mais toutes les fois que je vous ai vu payer le tribut à la sensibilité, je vous respectais, non d'un respect vulgaire, mais d'un respect de l'âme. J'ai reçu les deux paquets, renfermant une lunette d'approche, un portefeuille et une aiguille aimantée. Agréez-en mes remercîments. Ce présent m'est d'autant plus cher, qu'il m'est un garant de...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    Часть текста: était que mon père a pris subitement la résolution de faire un partage légal des biens qu’il n’avait pas distribué à ses enfants, et quoique je n’y devais point avoir part, je comptais qu’on me donnerait quelques assurances pour le capital que ma défunte amie avait déposé entre les mains de mon père et qui doit me revenir de droit. Je me mords les doigts de ce que je ne suis pas encore en chemin, d’autant plus que je voulais vous faire mes excuses en personne, vous demander pardon; car je sens très bien que la lettre que j’ai écrite au sujet de mon frère a pu indisposer Votre Excellence. Pardonnez-le moi, je vous le demande en grâce; c’est mon amitié pour lui qui en est cause, et je n’ai cédé qu’à des instances, à des instances mille fois répétées. A Dieu ne plaise, que je prie Votre Excellence de se compromettre pour moi, pour un homme entaché, et dont la tache est apparemment bien plus grande que je ne l’aurais imaginé, par-cequ’elle peut rejaillir sur des innocents. Je finis la larme à l’œil, car il n’est pas donné à l’écriture d’être aussi énergique que la parole,...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    Часть текста: n'avons eu aucune nouvelle de Russie; si j'y ajoute les quinze jours qu'elles nous ont manquées avant notre départ, cela faira environ sept semaines. Point de lettre de Votre Excellence, point de lettre de mes enfants, point de mon père... Si on se sent encore quelque attachement à la vie, vous l'avouerez qu'un pareil état est bien pénible. Ma sœur n'en a non plus point de nouvelles de sa mère, ni de sa sœur, ni de son frère. M-me Rgéwsky ne lui a point écrit depuis plus de deux mois. Serions nous oubliés tout à fait? Non, je ne saurais me le persuader. Non, mais c'est l'éloignement de lieu, les hommes, et... que sais-je encore quoi. De même qu'au physique plus le mouvement s'éloigne du centre, où gît son principe, plus il devient faible; de même, plus les hommes s'éloignent du centre de l'état, moins ils sentent l'énergie qui les meut. En certains cas, ils perdent jusqu'à la sensibilité, je ne dois point me plaindre de mon état, je me le suis attiré moi-même; aussi personne ne m'entend gémir sur mon sort. Concentré dans moi-même, ma douleur, renfermée dans mon âme, ne rend qu'un écho sourd qui ne retentit point au dehors, que de temps en temps, et souvent par surabondance de sensation pénible (vous en êtes quelquefois le témoin) et toujours comme malgré moi. Votre indulgence m'excusera; votre sensibilité y porte souvent un remède salutaire. Le commencement de mon séjour ici est très pénible. Ma sœur est malade depuis 15 jours, et garde le lit. Mes enfants l'ont été tour à tour,...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 июля 1798 г.
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    Часть текста: trouvé mr. Nagel à Irkoutsk, car il comptait le quitter à la moitié de Mai. Il m’a marqué qu’il a laissé mes caisses à Irkoutsk chez mr. le commissaire Nowitskoy. Veuillez continuer vos bontés envers celui qui est avec le plus profond respect et l’attachement le plus inviolable, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur. Alexandre Radischeff. Le 21 Juillet 1798. P. S. Nous avions eu ici un printemps fort sec, puis quatre semaines de pluie, les chaleurs vinrent ensuite et bien fortes. On commence à couper le blé, le seigle est médiocre; mais l’avoine et les autres graines du printemps seront excellentes. L’homme prend la teinte des objets qui l’entourent; je ne lis et je ne parle qu’agriculture, sauf les essais à faire à l’avenir. Перевод Милостивый государь. Я только что получил письмо вашего сиятельства от 29 июня; оно мне доставило тем более удовольствия и радости, что служит порукой вашей неизменной ко мне милости. Чистосердечно признаюсь вам, что мое пребывание здесь навевает на меня лишь грусть, тем более, что большую часть времени я прихварываю, и если бы я не думал, что вижу моих престарелых родителей в последний раз, я бы уже давно уехал отсюда. Итак, я сижу здесь и предполагаю выехать лишь в ноябре; но так или иначе я постараюсь опередить ваше сиятельство, чтобы застать вас в вашей деревне. Письмо вашего сиятельства уже не застанет господина Нагеля 1 в Иркутске, так как он предполагал уехать оттуда в середине мая. Он мне сообщил, что оставил мои сундуки в Иркутске у господина комиссара Новицкого. Соблаговолите продолжить ваши благодеяния к тому, кто с величайшим уважением и преданностью самой нерушимой имеет честь быть вашего сиятельства, милостивого государя моего, покорнейшим и нижайшим слугой. А. Радищев. 21 июля 1798. P. S. У нас была ...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: pensée, qu'il se ferait presque un crime d'avoir. Nous menions ici une vie assez tranquille, et nous la passions aussi agréablement que notre situation malheureuse peut le comporter. Mon âme était calme et mon esprit pouvait encore s'appliquer à la recherche des vérités; je me sens tout autre depuis quelque temps. Toute occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si le hazard aurait voulu que je crusse l'univers...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est que mon âme dans sa reconnaissance ne paraisse rester au dessous de leur niveau. Comme Votre Excellence daigne condescendre à des détails pour me chausser et me...