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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 декабря 1797 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    Часть текста: soit loué. Mais ce qui est bien plus important, je me porte assez bien. Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse étonnante. Le mois de Juin ayant mis fin aux gelées, elles furent remplacées pas des chaleurs étouffantes. Le thermomètre a constament monté de 22 jusqu'à 26 à l'ombre. Exposé au soleil, il est monté jusqu'à plus de 40 degrés suivant l'échelle de Réaumur. Aussi toutes les graines ont péri: il n'y a que les concombres qui promettent une récolte abondante. Depuis huit jours, il pleut sans discontinuer. Votre Excellence voudra bien pardonner des détails très peu intéressantes. Mais comme jardinier, je...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: deux des siennes, qui quoique écrites à quinze jours l'une de l'autre, sont parvenues presque en même temps, puisque la dernière en date est venue par le courrier. Outre le plaisir qu'elles me causent toujours de les recevoir, il l'est d'autant plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    Часть текста: А. Р., 8 мая 1791 г. А. Р. Воронцову (8 мая 1791 г. из Тобольска) Monsieur. Depuis deux jours nous avons ici un temps d'été. Le passage du chaud au froid a été très subit. Avant-hier on portait pellisse, hier un surtout était une chose insupportable. La direction des vents semble ici commander au temps froid et chaud. Le vent de Béresow, comme on l'appelle ici, vient toujours chargé d'un froid mortel pour les végétaux; le vent du sud les fait fleurir en été et est toujours accompagné d'un temps serein en hiver; car passant par des continents il ne peut s'imprégner d'humidité et souffle toujours sec. J'avais cru que l'Irtisch se démentirait cette année, comme j'ai eu l'honneur de l'écrire à Votre Excellence, et qu'il ferait faux bond à l'unique pari d'un rouble qu'il y a eu ici sur ia débâcle; mais la nature, constante dans sa marche, sans nous en indiquer le pourquoi, a vérifié encore l'observation, que le dernier terme du départ des glaces de l'Irtisch à Tobolsk ne passe jamais le 23 d'Avril. Son terme ordinaire est du 19 au 23, sauf les exceptions. Cette année-ci, il a commencé à charrier le soir du 21. 5 jours avant ce terme le Tobol avait charrié, et l'eau dans l'Irtisch avait augmenté de 3/4 d'archine. Depuis que les neiges ont commencé de fondre, l'eau de la rivière est extraordinairement bourbeuse et impotable. On fond la glace pour avoir de l'eau passable. Le peuple s'abreuve de l'eau des neiges qui fond dans les ravins. En général il est difficile, si ce n'est en hiver et dans les plus grandes gelées, d'avoir de la bonne eau. Il n'y a pas de source dans tous les environs de Tobolsk, il n'y a pas une seule petite pierre dans tout l'Irtisch, ni dans la montagne qui le borde...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    Часть текста: Monsieur. Aujourd'hui il y a un mois que nous sommes sortis d'Irkoutsk, et depuis ce temps nous n'avons eu aucune nouvelle de Russie; si j'y ajoute les quinze jours qu'elles nous ont manquées avant notre départ, cela faira environ sept semaines. Point de lettre de Votre Excellence, point de lettre de mes enfants, point de mon père... Si on se sent encore quelque attachement à la vie, vous l'avouerez qu'un pareil état est bien pénible. Ma sœur n'en a non plus point de nouvelles de sa mère, ni de sa sœur, ni de son frère. M-me Rgéwsky ne lui a point écrit depuis plus de deux mois. Serions nous oubliés tout à fait? Non, je ne saurais me le persuader. Non, mais c'est l'éloignement de lieu, les hommes, et... que sais-je encore quoi. De même qu'au physique plus le mouvement s'éloigne du centre, où gît son principe, plus il devient faible; de même, plus les hommes s'éloignent du centre de l'état, moins ils sentent l'énergie qui les meut. En certains cas, ils perdent jusqu'à la sensibilité, je ne dois point me plaindre de mon état, je me le suis attiré moi-même; aussi personne ne m'entend gémir sur mon sort. Concentré dans moi-même, ma douleur, renfermée dans mon âme, ne rend qu'un écho sourd qui ne retentit point au dehors, que de temps en temps, et souvent par surabondance de sensation pénible (vous en êtes quelquefois le témoin) et toujours comme...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    Часть текста: à la joie; mon esprit inactif paraît pouvoir encore reprendre un peu de vigueur. Ma bonne amie, ma sœur, est arrivée ici le 2 de ce mois avec mes deux petits enfants, accompagnés de mon frère. Il était donc dit, qu'emmené par un concours de circonstances inexplicables presque à moi-même jusqu'au bord du précipice, que dis-je au bord, abimé dans un gouffre d'autant plus affreux qu'il me menaçait d'une extinction du sentiment, je me trouve tout d'un coup surnageant sur l'abîme et capable encore d'approcher de l'idole commun à tous les individus du [genre] humain, du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    Часть текста: la jeunesse de Tobolsk. Les moyens sont assez multipliés et avec quelques corrections que des chefs intelligents auraient pu facilement apporter, ces moyens auraient été plus que suffisants. Il y a ici une école publique, et à mon grand étonnement j'y ai trouvé des maîtres assez bien instruits pour l'endroit; surtout un jeune homme qui aurait pu faire beaucoup de progrès, s'il y avait quelqu'un pour le conduire et s'il avait des moyens pour nourrir son esprit par la lecture. L'un et l'autre ne lui manqueraient pas, mais lui manquent absolument par des circonstances particulières. Il y a ici un séminaire, où l'on enseigne ce que l'on enseigne ordinairement dans ces écoles. Je ne sais si les écoliers entendent le latin, mais je le sais fort bien qu'ils chantent des cantiques latins. Ce sont les sujets dont on fait ici des prêtres et des diacres. Il y a par dessus une école de garnison; on y enseigne comme autre part à lire, à écrire et l'arithmétique. Ces écoliers deviennent soldats et parviennent ordinairement à être anciens sergents de compagnies, service ...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
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    Часть текста: avec assurance sur ce que Votre Excellence m'enjoigne touchant ma correspondance, que depuis que je suis ici, je n'écris qu'à mes parentss, et je sens tout le prix de ce qui m'est accordé pour risquer d'en être privé. Notre été a été très court et médiocrement chaud. Il avait fini à la mi-Août. Aujourd'hui il a neigé. Le climat est assez ingrat. On fait ici rarement, peut-être tous les 4 ou 5 ans, des récoltes des semences des légumes, excepté choux et navets. Les semences que Votre Excellence m'a envoyé ont toutes réussies. Mais peu d'entre elles pourront se renouveller. Les haricots sont péris de la moitié pendant la fleuraison. Pas un pois de mûr. Du reste nous avons eu ici autant de légumes pour l'usage que l'on peut le désirer. La pratique est la meilleure leçon; nous vivrons dans l'espérance de réussir mieux. Un de ces derniers jours, nous avons eu ici une représentation, tout à fait en miniature, de la bourse ou plutôt du quai de débarquement de la douane de Pétersbourg. C'était la caravane de Jakoutsk, qui passait par ici pour se rendre à Jénisseisk. Elle ne séjourne ici que deux ou trois jours au plus, sans rien déballer. Cette année-ci elle a été plus considérable, parce que la plus grande partie des marchandises est allée à Irkoutsk, pour le commerce de Kiachta. Ayant remonté la Lena depuis Jakoutsk jusqu'à Ouste-Koutskoy Ostrog en bateaux, les marchands, qui veulent se rendre avec leurs effets à Jénisseisk, les font transporter 140 verstes jusqu'ici sur des chevaux de charge. Leur nombre monta cet année-cipas ...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 декабря 1797 г.
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    Часть текста: 13 декабря 1797 г. А. Р. Воронцову Monsieur. La lettre de Votre Excellence du 22 Novembre ne m’est parvenue qu’aujourd’hui le 12 Décembre; mais comme à point nommé, pour ne pas rester longtemps sans réponse; car mon domestique que j’envoie à Moscou en sera le porteur. Ne mettant point de fin à vos bontés, Votre Excellence me dites que je ne dois point faire scrupule d’accepter encore des secours de votre part, hélas! je n’en ai point fait, et sans votre offre généreuse, j’allais déjà vous prier de m’aider quant à présent; je vous le prie à présent et c’est de faire passer à mes enfants à Kiew 100 roubles, mais pas plus, pour faire le voyage jusqu’à moi. Ils ont reçu leur congé, à leur réquisition, ayant présenté leurs suppliques pour l’obtenir sans avoir attendu ma réponse et dans le temps que je demandais l’avis de Votre Excellence à ce sujet. Ils se sont peut-être pressés un peu trop; mais la crainte de se détériorer (si jeunes encore!) vivant parmi des camarades de toute espèce, la crainte de faire quelque faux pas est ce qui les a fait quitter. Au reste j’ai eu avis d’autre part qu’ils se sont toujours bien comportés et étaient comptés parmi les meilleurs officiers du...