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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 19 декабря 1791 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1798 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 19 декабря 1791 г.
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    Часть текста: была причиною, что я здесь промедлил до сего дня, но завтрашнее утро настав, Иркутск меня уже больше не увидит, и письмо сие отправится после моего отъезда. Я не могу довольно возблагодарить вашего сиятельства за все благоприятства, которыя мне здесь оказывали, а потому уверен, что на месте моего пребывания буду жить без обид и в спокойствии. Продолжение ваших милостей оное усугубит, и если в моем положении можно жить довольну, я должен быть доволен; не знаю, буду ли. В дороге я пробуду, думаю, недели две, и желательно, чтобы нас повезли дальнею дорогою, ибо она несравненно лучше и доставит мне случай видеть одну из величайших сибирских рек, Лену. Когда же оттуда мне писать можно будет, не знаю; а имею уверение, что можно будет иметь мне известие и писать самому по крайней мере один раз в месяц, а может быть и два, пользуясь якутскою почтою, которая отсюда отходит два раза в месяц; а Илимск от якутской дороги в 150 верстах разстоянием. Прощайте, милостивой государь; я иду велеть укладывать повозки. Сестра ...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1798 г.
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    Часть текста: court. Je pourrais donc avoir la satisfaction si douce pour mon âme de voir celui qui m’a procuré des jours heureux au sein de l’infortune. C’est pour accélérer mon départ que j’ai envoyé mon fils à Moscou, le rendant porteur de ma lettre à Votre Excellence. En allant chez mon père par le traînage, je compte y passer l’été et revenir au commencement de l’hiver prochain. Dans l’attente du moment qui me permettra de me présenter chez Votre Excellence, je vous présente le porteur de celle-ci. Veuillez bien l’accueillir comme l’enfant de celui qui ne cesse de vous bénir et qui sera toujours avec le plus profond respect et l’attachement le plus inviolable, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur. A. Radischeff. Le de Janvier 1798. Nemtzowo. Перевод Милостивый государь. На письмо, которое я послал на имя государя, ответ пришел без промедления, и я получил разрешение съездить один только раз к моему отцу. Из копии письма генерал-прокурора, 1 написанного по этому поводу, прилагаемой мною при сем, ваше сиятельство усмотрите, что путь следования мне точно не предписан, как это было при моем возвращении из Иркутска, и я думаю, что не совершу греха, если проеду через Москву, как мы обычно ездим. Если и есть другая дорога, чтобы отсюда попасть в Саратов, так это, конечно, не кратчайшая. Итак, мне будет дана радость, столь милая моему сердцу, повидать того, кто доставлял мне, пребывавшему в пучине бедствий, минуты...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    Часть текста: l'Irtiche jusqu'à l'Obe soit plat, cependant il présente une grande variété dans les sites. Je ne saurais détailler à Votre Excellence la diversité des sensations dont mon âme fut affectée en traversant ce pays. Les bords élevés de i'Irtiche présentent des vues, des coups d'œil admirables, des prairies immenses entrecoupées par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des rivières, peuplés par les émigrants volontaires, et le grand chemin qui traverse le pays, peuplé forcément, tout est vide. On traverse souvent des forêts, où la main destructrice de l'homme n'a point pénétré. Et pourquoi notre âme s'attriste-t-elle en voyant un pays échappé à la...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
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    Часть текста: mais après cela point d'espérance ni pour écrire, ni pour recevoir des nouvelles, de nulle part. J'avoue que la douleur m'oppresse; mais je ne hazarderai pas de livrer une lettre aux habitants de ce pays, quelque innocente que puisse être ma correspondance. L'épanchement d'une âme qui soupire, des conseils d'un père à ses enfants ou plutôt d'un ami à ses amis, qui n'a d'autre prééminence que l'âge et l'expérience, cela ne peut certainement pas tirer à conséquence. Cependant on est ici si pervers, d'ailleurs si brut, qu'une chose très innocente peut-être peinte des couleurs très noires. Attendre un moment favorable, c'est à quoi je suis résigné. Voici une nouvelle année qui commence. O! puissiez-vous la passer heureusement et voir vos désirs accomplis, puissiez-vous en passer plusieurs, puissé-je vous revoir encore! Hé, que ne pouvez-vous voir mon cœur; il dit bien plus que ma bouche ne peut exprimer. Ma sœur, à côté de moi, me charge de vous exprimer ses sentiments. Les larmes s'échappent de ses yeux. Vous, qui saurez en apprécier la valeur, agréez ses félicitations. Avec une lettre du ci-devant gouverneur-général qu'il m'annonce être la dernière, j'ai reçu les 800 roubles que la bonté inaltérable de Votre ...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: Илимска) Monsieur. Depuis le départ de ma dernière lettre à Votre Excellence, nous avons eu ici de très fortes gelées pendant près de trois semaines. Le mercure était descendu dans le thermomètre au-dessous de 33 degrés, et le froid était d'autant plus sensible qu'il y avait du vent, – ce qui arrive rarement avec les fortes gelées. Hier le thermomètre était à 0, et cette variation est plus pénible à supporter qu'un froid continu, mais modéré. Quand il n'est qu'à 20 degrés, nous le supportons assez bien, mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce...