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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
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    3. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
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    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 27 декабря 1799 г.
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    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    11. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
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    Часть текста: une peine, n'en point parler serait une privation pour moi. Descartes faisait le raisonnement suivant: je doute, donc j'existe; et moi je dirais: je jouis encore du bonheur d'être avec mes enfants, donc vous ne m'avez point oublié. Oublié! [Vous] vous occupez de ce qui me regarde. Un de ces jours j'ai ouvert les caisses de livres que Votre Excellence m'a envoyé; il m'a semblé que j'ai été moi-même à la librairie pour les choisir. Ah, monsieur, quelle dette immense vous me faites contracter! Comment m'en acquitter? Le tribut ordinaire... et rien de plus. Il y a deux jours que nous avons expédié par eau presque tous nos effets pour Ilimsk, y ayant ajouté les provisions nécessaires. Nous ne partirons que par le traînage, car à moins d'aller par eau, le chemin d'été n'est praticable que pour des chevaux de selle. Je fais préparer quelques traîneaux; car à là première neige, nous nous mettrons en route. La situation d'Irkoutsk est bien loin d'être aussi belle que celle de Tobolsk. Outre l'espèce de gorge que forme le courant de l'Angara et qui se prolonge assez loin, tout l'horizon est borné d'assez près par des montagnes, couvertes de bois. Ce qu'il y a ici de plus beau, c'est le fleuve qui entoure la ville de deux côtés. De toutes les...
    3. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    Часть текста: nous serons chez nous. Comme il me pèse d’être éloigné de vous lors même que nous n’en sommes plus si loin qu’avant et qu’il y aurait la possibilité de vous voir. Oh, mes amis, quand pourrons nous jouir de ce bonheur si longtemps désiré qui s’éloigne de nous sans cesse. Hélas, il ne sera plus si parfait que nous l’aurions pu espérer. Vous savez la perte irréparable que nous avons faite. Oui, mes tendres amis, nous avons-perdu cette mère chérie, qui a pris soin de notre enfance, nous n’avons pas pu vivre heureux avec elle dans notre patrie. Adieu chers amis de mon cœur. Je vous embrasse un million de fois et je vous presse contre mon cœur. Перевод Ваше письмо, отправленное из Киева, было доставлено мне в Москве, где я был только проездом. Дорогие и милые дети, вот я наконец и в Немцове. Бог-покровитель вызволил меня из изгнания, но, тем не менее, я обязан подчиниться суровому закону – не видеть вас по моем возвращении и не иметь возможности прижать вас к моему сердцу. Ах, друзья мои, если бы это от меня зависело, то я полетел бы к вам. Не видал я также и моего отца; надеюсь, впрочем, что государь не откажет мне в милостивом разрешении поехать навестить моего престарелого отца и заодно повидаться с вами. Прощайте, я спешу. Вернувшись домой, я напишу вам подробнее. Прощайте еще раз, дорогие дети, прощайте. Вот мы и в Москве, – любезнейшие друзья души моей, а скоро мы будем дома. Как мне тягостно быть в таком отдалении от вас, хотя мы и не так далеки друг от друга, как прежде, и есть надежда свидеться с вами. О, друзья мои, когда же мы сможем насладиться этим долго желанным счастьем, которое постоянно удаляется от нас. Увы! Оно уже не будет таким полным, как мы надеялись. Вы уже знаете о нашей невозвратимой...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    Часть текста: trouva empreinte, il a fallu que je grimpe des montagnes d'une 1/2 verste de hauteur perpendiculaire, que je m'enfonce dans l'épaisseur des bois, et encore ce que j'ai pu voir ne dédommageait point la peine qu'on se donnait. Rien d'approchant de loin ce qu'on écrit des Alpes ou des Pyrénées. Mais j'avouerai que je m'y suis arrêté pendant quelques heures à examiner des plantes. Ce plaisir est pour moi tout à fait nouveau; à peine sais-je encore la manière de classifier, que je me crois presque un Linné, dont, à ma honte, je dois le dire, je ne connais que le nom; autant dirai-je de mes occupations minéralogiques. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les rochers calcaires des environs d'Ilimsk recèlent dans leurs crevasses du salpêtre, le plus souvent en poudre, et quelque fois en d'assez jolies aiguilles. J'irai bientôt voir une mine de fer, d'un très pauvre contenu. Mais c'est que je ne puis croire encore, c'est qu'on m'a assuré qu'il y a près d'ici une mine d'argent. Suivant le récit qu'on m'en a fait, cela pourrait être une mine de plomb, qui contient de l'argent. Mais plutôt c'est une couche de pyrites ou de marcassites, sur une montagne assez élevée et qui jette de l'éclat ...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    Часть текста: г. А. Р. Воронцову Monsieur. Le détail de mon voyage sur la Toungouska n'étant pas fini, je n'ai pas cru à propos d'envoyer quel oie chose d'informe à Votre Excellence. Ce n'est d'ailleurs, pour le dire par anticipation, qu'un essai, et un faible essai d'un écolier de minéralogie. Je ne saurai exprimer le plaisir, quand, parvenu au voisinage de la Toungouska, je pus à loisir contempler ces montagnes qu'on nomme primitives (dont cependant je n'ai vu que les branches) et gravissant sur ces masses énormes, je me transportais en imagination à ces temps reculés, où la terre nue et aride ne présentait qu'un séjour affreux et une vaste solitude, ou bien me transportant à des temps plus postérieurs, je croyais voir la nature, lente dans sa marche progressive, rassemblant toutes ses forces, secouer de dessus la surface de notre globe une vieillesse apparente, et après avoir ébranlé la terre dans ses plus profonds fondements la faire paraître sous une face tout à fait nouvelle. Quel vaste champ pour des hypothèses! Et il me semble qu'on est encore bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités sur la formation et les révolutions de notre globe. Du reste, quand le sort, en apesantissant sur nous sa main, nous prive de la société des hommes policés, il nous laisse encore la bénigne ressource de pouvoir étudier la nature, d'interroger les êtres non seulement privés de la raison, mais même de la sensibilité et en apparence de la vie, des pierres, des rochers. Elles vous répondent, oui, elles vous répondent et...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    Часть текста: surnage sur toutes les difficultés, et me berce encore de ses illusions. Vous direz que je suis fou... Eh, oui. Tel qu'un aliéné, je cours après mon idée favorite, je m'en rassasie, elle m'enivre, et comme les buveurs d’opium je goûte en extase le bonheur enfanté par les fantômes de mon imagination; mais revenu à moi je me sens, à leur instar, fatigué de mon délire, rejeté bien plus bas que d’où je suis parti, sentant plus que jamais le poids du malheur. C’est folie, je l’avoue, mais peut-on m’en vouloir? J’en étais là avec ma lettre que je voulais envoyer par mon domestique jusqu’à Irkoutsk, quand je reçus de la part de mr. le gouverneur deux de Votre Excellence, écrites de Moscou. Ah, quel plaisir, quel plaisir n’ai-je pas senti en les lisant! Croyez ou ne le croyez pas, mes larmes coulent encore, en vous traçant la réponse. Au sujet des juges de notre district, je me réserve d’en parler une autre fois à Votre Excellence, ce que je, puis dire pour le moment d’à présent, c’est qu’il n’y a point de milieu quand on a affaire...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
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    Часть текста: seul homme de ma connaissance, ce qui m’oblige de continuer ma route par eau; il y avait ici un domestique de mon père qui m’avait attendu bien longtemps. Je ne pourrai donc avoir le plaisir, ou plutôt le bonheur, de vous voir qu’au mois de Juillet, car on me dit qu’avant la St. Pierre je ne pourrais être à Нижней. Veuille le Ciel que je puisse au moins vous voir. Il semble que tout conspire à éloigner ce moment. Le Ciel me serait-il tout à fait défavorable. Je finis, car la poste part. Le 26 Mai 1797. Лаишев le 1 Juin 1797. Ma lettre est venu trop tard, et sans avoir rien fait de bon à Kazan, je suis revenu, sur ma barque. Demain probablement nous nous mettrons en route. Si notre navigation ne sera point retardée par le gros temps et les tempêtes, pour la St. Pierre nous serons à Нижней. Je doute que cela soit avant. Veuille le Ciel que je puisse finir mon voyage. Il commence à m’ennuyer extraordinairement. Ce qui me peine ce que je n’ai vu personne des miens à Kazan, et que je n’ose me détourner de la route pour aller voir mon père et ma mère. Je ne verrai pas non plus mes enfants qui sont, à ce que j’apprends, à Kiev ou plus loin. Il y était donc dit que si l’année passée finirait pour moi par un commencement de bonheur, l’année précédente serait une des plus fatales de ma vie. La seule consolation qui me reste encore, c’est que je vous verrai peut-être bientôt. Eh! pourquoi le sort cruel n’a pas voulu que celle qui m’aida à supporter mon malheur ne partage point avec moi la douce satisfaction que j’aurai de vous voir. Elle le désirait autant que moi. Перевод Милостивый государь. Я в...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 27 декабря 1799 г.
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    Часть текста: avec la nouvelle année, qui va bientôt commencer. Un cœur qui sent est loin des tournures, souvent heureuses, du froid égoïste. Je félicite donc Votre Excellence avec la nouvelle année dans toute la simplicité de l’âme; puissiez-vous vivre longtemps pour la consolation des malheureux: car, malgré Leybnitz et Pangloss, nous ne vivons pas, hélas, dans le meilleur des mondes possibles. Il fait froid. L’hyver d’à présent, depuis que c’est hiver, est un hiver à la sibérienne, c’est à dire sans dégel. Au thermomètre de mon corps, le froid de la Sibérie était moins fort, c’est que j’y étais moins sensible, c’est que cela était dix ans en arrière; c’est que j’ai passé la cinquantaine. La terre tourne, le temps vole, encore quelques pas, le sang va se glacer, et la tombe est ouverte. N’allez pas croire que je sois obsédé de la mélancolie, non. Au moment où je vous écris ceci, le soleil se lève rayonnant de gloire, l’atmosphère est pure, la poitrine se dilate à l’aise. Que faut-il de plus pour un amant de la nature?...
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    Часть текста: des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une nouvelle vie; pour ainsi dire, du bonheur, et à qui le dois-je? Uniquement à Votre Excellence. Vous vous êtes plu à accabler de bienfaits un homme dont tout le mérite n'a été que de devenir malheureux par une étourderie impardonnable à son âge. Que vous dirai-je? Quelle reconnaissance attendez-vous? S'il ne faut que vous aimer... vous adorer est encore trop peu... Une larme devant votre portrait que je reçois des mains de ma bonne amie... Sentez-la, monsieur; voilà tout ce que vous pouvez avoir de moi. La dernière lettre que j'ai eu l'honneur d'écrire à Votre Excellence, n'est point partie, comme je l'apprends, par l'occasion...