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    Cлово "OCCUPATION"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    Часть текста: j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta une fois en train, nous serons encore bien plus à l'aise. Depuis que j'ai quitté ma maison, j'ai souvent versé des larmes de dépit, de douleur, de rage; ah, combien de motifs et de causes! Celles qui coulent de mes yeux au moment que je vous écris vous en dirai-je le principe? Non, toutes pleines du sentiment qui les fait couler, qu'elles se versent sur votre cœur généreux! Vous le sentirez: elles partent du fond du mien. Mes petits enfants ont été transportés à la vue des petits almanachs que Votre Excellence a daigné leur envoyer. Je ne [les] fais point écrire eux-mêmes leurs remerciments. Si je conduis leur plume, ce sera quelque chose d'apprêté, et l'esprit du maître se verra dans l'écriture de l'enfant; s'ils écrivent tout seuls, leurs expressions ainsi que leurs sensations seront faibles et embrouillés; dans les deux cas ce n'est que de l'ennui, qu'ils pourraient vous apporter. Un jour ils connaîtront celui qui a sauvé leur père du désespoir; leur cœur le leur fera connaître. A présent ils n'en connaissent que le nom; ils sauront alors tout ce qu'ils lui doivent. A mes occupations...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: dont mr. Laxmann était porteur, car à mon départ d'Irkoutsk il n'y était pas encore. Plusieurs lettres de mes enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
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    Часть текста: état. О vous, par qui nous existons, nous retirez-vous votre main protectrice? Le seul départ de mr. Pile a changé les opinions d'ici à notre égard. Cet été s'est passé chez moi presque dans l'inaction. Différentes circonstances ont effectué que je n'ai point bougé de ma place; quelques courses dans les bois avec mon fils pour cueillir des herbes ont été la seule occupation qui peut se compter pour travail. Cet enfant semble avoir beaucoup de goût pour l'Histoire Naturelle en général et particulièrement pour la Zoologie et la Botanique. La Minéralogie n'est pas ce qu'il affectionne. Peu instruit moi-même et dénué du secours des livres propres pour cet effet, l'instruction que je puis lui donner n'est guère suffisante. Aussi notre étude botanique se borne presque à la seule inspection des fleurs. N'ayant point de lecture nouvelle, ma seule ressource est à présent la gazette littéraire allemande que Votre Excellence a bien voulu m'envoyer; quoique vieille, elle ne laisse pas de m'intéresser souvent. Il y a quelques jours, la lisant pendant le silence de la nuit, quelle fut ma surprise de rencontrer un article sur mr. Dahl qui annonçait sa mort et ce qui eut lieu à son enterrement. Les ténèbres renforçant le magique de l'imagination, il me sembla pour un moment que je revoyais l'homme avec lequel j'ai été si fort lié en ma vie, avec lequel, pendant dix ans, je n'ai eu aucun espèce de démêlé. Naturellement cela me fit ressouvenir à celui qui fut toujours le premier moteur de mon bien-être. Une larme coula sur ma joue, je...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    Часть текста: Un bois malpropre et triste. Tous les arbres à aiguilles: des pins, des sapins, des larix etc.; rien de ce qui pourrait être horrible, et qui cachant ce qui pourrait paraître effrayant, sous un caractère de grandeur, pourrait encore plaire. Il a fallu que pour trouver quelques endroits, où la mémoire des antiques catastrophes de la nature se trouva empreinte, il a fallu que je grimpe des montagnes d'une 1/2 verste de hauteur perpendiculaire, que je m'enfonce dans l'épaisseur des bois, et encore ce que j'ai pu voir ne dédommageait point la peine qu'on se donnait. Rien d'approchant de loin ce qu'on écrit des Alpes ou des Pyrénées. Mais j'avouerai que je m'y suis arrêté pendant quelques heures à examiner des plantes. Ce plaisir est pour moi tout à fait nouveau; à peine sais-je encore la manière de classifier, que je me crois presque un Linné, dont, à ma honte, je dois le dire, je ne connais que le nom; autant dirai-je de mes occupations minéralogiques. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les rochers calcaires des environs d'Ilimsk recèlent dans leurs crevasses du salpêtre, le plus souvent en poudre, et quelque fois en d'assez jolies aiguilles. J'irai bientôt voir une mine de fer, d'un très pauvre contenu. Mais c'est que je ne ...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: А. Р. Воронцову (Из Немцова) Monsieur. Ma dernière lettre à Votre Excellence (NB si elle vous est parvenue) vous aura parue bien maussade, et je vous en demande pardon bien sincèrement. Cent fois je me suis dit, pourquoi écrire des hors-d’œuvre, pourquoi lui causer de l’ennui, fut-ce pour un moment; car avouez que ma lettre vous en aura donné. De mon côté j’avoue que je me sens triste. Cependant je rappelle toute ma philosophie et ma réthorique à mon secours; je fais des raisonnements et syllogismes dans toutes les formes; j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    Часть текста: de joie, m'étant parvenues dans un temps où je m'attendais le moins à en recevoir. D'un autre côté, j'ai aussi été heureux, car depuis trois semaines c'est pour la troisième fois, que je puis écrire à Votre Excellence. L'avancement de mon frère, que vous avez la bonté de m'an-noncer, et auquel vous aurez certainement contribué, me fait d'autant plus de plaisir, que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque place à Pétersbourg, si mes enfants doivent y aller. Toutefois dans tout ceci je m'en rapporte à vos bontés. Elles ont été inaltérables à mon égard; je n'ai jamais eu besoin de les provoquer par mes prières. Du reste, mes prières ne s'étendent qu'au possible. Votre Excellence a raison de dire que notre contrée doit être abondante en mines. On a fait dans nos environs différentes tentatives pour les exploiter, mais elles n'ont point réussi vu la pauvreté des mines et la cherté de la main d'œuvre. C'étaient des mines de cuivre. Avant l'ouverture du gouvernement, on a, dit-on, envoyé ici des experts...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    Часть текста: année, aussi peu l'est-elle à présent, et l'occasion d'écrire à Votre Excellence, quoique vivement désirée, ne se présente qu'aujourd'hui. Ainsi depuis le 9 Avril, jour du départ de ma dernière lettre, ce n'est qu'aujourd'hui, que je puis satisfaire mon cœur et payer à la reconnaissance le tribut accoutumé. Quoique mon début sentira la rouille, je dirai pourtant suivant l'antique formule de nos ayeux: je vis, Dieu en soit loué. Mais ce qui est bien plus important, je me porte assez bien. Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse étonnante. Le mois de Juin ayant mis fin aux gelées, elles furent remplacées pas des chaleurs étouffantes. Le...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: enfin la curé d'ici venant d'Irkoutsk nous apporta quelques lettres. Mais rien de la part de Votre Excellence. Ce pourrait-il que vous m'ayez oublié? Non, je ne puis y croire: mon cœur repousse une pensée, qu'il se ferait presque un crime d'avoir. Nous menions ici une vie assez tranquille, et nous la passions aussi agréablement que notre situation malheureuse peut le comporter. Mon âme était calme et mon esprit pouvait encore s'appliquer à la recherche des vérités; je me sens tout autre depuis quelque temps. Toute occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
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    Часть текста: comme dans ma précédente, je puis réitérer avec assurance sur ce que Votre Excellence m'enjoigne touchant ma correspondance, que depuis que je suis ici, je n'écris qu'à mes parentss, et je sens tout le prix de ce qui m'est accordé pour risquer d'en être privé. Notre été a été très court et médiocrement chaud. Il avait fini à la mi-Août. Aujourd'hui il a neigé. Le climat est assez ingrat. On fait ici rarement, peut-être tous les 4 ou 5 ans, des récoltes des semences des légumes, excepté choux et navets. Les semences que Votre Excellence m'a envoyé ont toutes réussies. Mais peu d'entre elles pourront se renouveller. Les haricots sont péris de la moitié pendant la fleuraison. Pas un pois de mûr. Du reste nous avons eu ici autant de légumes pour l'usage que l'on peut le désirer. La pratique est la meilleure leçon; nous vivrons dans l'espérance de réussir mieux. Un de ces derniers jours,...