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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1791 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 2 мая 1791 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    Часть текста: et surtout de l'homme malheureux, surnage sur toutes les difficultés, et me berce encore de ses illusions. Vous direz que je suis fou... Eh, oui. Tel qu'un aliéné, je cours après mon idée favorite, je m'en rassasie, elle m'enivre, et comme les buveurs d’opium je goûte en extase le bonheur enfanté par les fantômes de mon imagination; mais revenu à moi je me sens, à leur instar, fatigué de mon délire, rejeté bien plus bas que d’où je suis parti, sentant plus que jamais le poids du malheur. C’est folie, je l’avoue, mais peut-on m’en vouloir? J’en étais là avec ma lettre que je voulais envoyer par mon domestique jusqu’à Irkoutsk, quand je reçus de la part de mr. le gouverneur deux de Votre Excellence, écrites de Moscou. Ah, quel plaisir, quel plaisir n’ai-je pas senti en les lisant! Croyez ou ne le croyez pas, mes larmes coulent encore, en vous traçant la réponse. Au sujet des juges de notre district, je me réserve d’en parler une autre fois à Votre Excellence, ce que je, puis dire pour le moment d’à présent, c’est qu’il n’y a point de milieu quand on a affaire avec le rebut de la société, C’est le plus vil intérêt qui fait agir les gens d’une trempe pareille. Il n’y a que l’épée de Damoclès (si je puis me servir de cette comparaison) qui peut les tenir en respect. Retirez votre main protectrice, je serai bien loin d’être comme je suis, malgré que l’ordre généreux qui m’a ôté les fers à Nowgorod, défende de me traiter avec rigueur. Cependant depuis le voyage de ma sœur...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1791 г.
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    Часть текста: surmonte des glaciers et, parvenu au terme de ses entreprises, contemple d'un œil satisfait ses peines et ses fatigues? Que ne puis-je m'avouer un sentiment pareil? Relégué dans la classe que Sterne appelle des voyageurs par nécessité, l'utilité n'est pas le but de mon voyage, et cette idée ôte tout l'aiguillon que la curiosité aurait pu réveiller en moi. Mais en évitant d'être ennuyeux, je pourrais bien ennyer Votre Excellence; ainsi je fais trêve à mes jérémiades. Quel riche pays par ses productions que cette Sibérie,, quel pays robuste! Il faut encore des siècles; mais une fois peuplée, elle est destinée à jouer un jour un grand rôle dans les annales du monde. Quand une force majeure, quand une cause irrésistible aura imprimé une activité bienfaisante aux peuples engourdis de ces contrées, l'on verra encore les descendants des compagnons de Jermak chercher et s'ouvrir un passage à travers les glaces réputées impénétrables de l'Océan du Nord, et mettant ainsi la Sibérie directement en relation avec l'Europe, tirer l'agriculture immense de ce pays de l'état de langueur où elle se trouve; car, suivant les renseignements que j'ai eu sur l'embouchure de l'Obe, sur le golfe que les Russes nomment Карское море, sur le détroit de Waigatch, il est facile de s'ouvrir un chemin court et exempt de glaces dans ces contrées. Si j'avais à traîner mon existence dans ce gouvernement, je me serais offert volontiers à trouver ce passage, malgré tous les risques communs à ces sortes d'entreprises. Si l'occasion se présente avant mon arrivée à Irkoutsk...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
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    Часть текста: ces montagnes qu'on nomme primitives (dont cependant je n'ai vu que les branches) et gravissant sur ces masses énormes, je me transportais en imagination à ces temps reculés, où la terre nue et aride ne présentait qu'un séjour affreux et une vaste solitude, ou bien me transportant à des temps plus postérieurs, je croyais voir la nature, lente dans sa marche progressive, rassemblant toutes ses forces, secouer de dessus la surface de notre globe une vieillesse apparente, et après avoir ébranlé la terre dans ses plus profonds fondements la faire paraître sous une face tout à fait nouvelle. Quel vaste champ pour des hypothèses! Et il me semble qu'on est encore bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités sur la formation et les révolutions de notre globe. Du reste, quand le sort, en apesantissant sur nous sa main, nous prive de la société des hommes policés, il nous laisse encore la bénigne ressource de pouvoir étudier la nature, d'interroger les êtres non seulement privés de la raison, mais même de la sensibilité et en apparence de la vie, des pierres, des rochers. Elles vous répondent, oui, elles vous répondent et plus sincèrement que ne font souvent les hommes; du moins plus sincèrement que les habitants de ces cantons. Pour le dire en passant, ils se sont bien effrayés de mon voyage, croyant toujours que je cherchai des mines d'argent, ce dont il ne paraît point de trace. De bonne foi avec tout le monde, je n'ai rien pu tirer d'eux; avec plus d'astuce, et cela me...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    Часть текста: partis. Mon séjour dans cette ville n'a pas été aussi agréable qu'il pourrait paraître. Depuis que je suis ici, j'ai essuyé différentes attaques de maladie, ma sœur de même, et mes enfants n'en ont pas été exempts. Plusieurs de mes domestiques ont aussi été malades. Enfin, depuis que je suis ici, la maison n'a point cessé d'être sans malades. Je ne m'en étonne pas du tout. Le changement de climat, de nourriture, de boisson, de la manière de vivre, de la manière d'exister, si on peut le dire, et surtout le chagrin, sont capables non seulement d'entamer un tempérament de fer, mais de le changer en totalité. Je m'étonne comment ma frêle substance a pu résister sans succomber aux attaques multipliées qu'elle a subies. L'excès du mal en a été certainement le remède. C'est quand je sentais tout le poignant de la douleur, c'est quand l'espoir voulait m'échapper et que le désespoir à la face hideuse, mais constante et inaltérable, venait...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    Часть текста: quelques jours mon cœur criblé, pour ainsi dire, de douleur semble se dilater et se rouvrir à la joie; mon esprit inactif paraît pouvoir encore reprendre un peu de vigueur. Ma bonne amie, ma sœur, est arrivée ici le 2 de ce mois avec mes deux petits enfants, accompagnés de mon frère. Il était donc dit, qu'emmené par un concours de circonstances inexplicables presque à moi-même jusqu'au bord du précipice, que dis-je au bord, abimé dans un gouffre d'autant plus affreux qu'il me menaçait d'une extinction du sentiment, je me trouve tout d'un coup surnageant sur l'abîme et capable encore d'approcher de l'idole commun à tous les individus du [genre] humain, du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une nouvelle vie; pour ainsi dire, du bonheur, et à qui le dois-je? Uniquement à Votre Excellence. Vous vous êtes plu à accabler de bienfaits un homme dont tout le mérite n'a été que de devenir malheureux par une étourderie impardonnable à son âge. Que vous dirai-je? Quelle reconnaissance attendez-vous? S'il ne faut que vous aimer... vous adorer est encore trop peu... Une larme devant votre portrait que je reçois des mains de ma bonne amie......
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: nous le supportons assez bien, mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et qui avait une maison en Suède. Ses héritiers ne le continueront certainement pas. Si son fils avait vécu, cela serait différent. La chasse de l'écureuil a été très peu abondante cet automne; cela l'a fait hausser de prix. Ilimsk, qui autrefois en livrait près de 30 000, n'en a pas livré cette fois pas même 5000. On le vend ici 110 roubles le mille, et le prix est de 106 à Irkoutsk. Ce sont des spéculateurs qui l'achètent ici si cher; les plus modérés le payent 100 roubles le mille. Quand je suis arrivé ici, on le vendait à 75 et 80 r. le mille; mais les chasses de l'année 1791 avaient été abondantes. Je me confirme de plus en plus dans l'idée que le commerce de Kiachta ne fait hausser le prix de certaines marchandises qu'occasionnellement, et cela pourrait aussi venir à...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    Часть текста: d’un écrit qui se ressentirait trop de la situation de mon esprit, j’ai eu des chagrins domestiques... Croiriez vous que j’ai regretté le séjour d’Ilimsk! Hélas, il y a eu de ces tristes moments! – Dans ma perplexité j’ai demandé la permission d’aller à Pétersbourg. J’importunerai encore Votre Excellence, hélas! Aidez moi encore, et voilà quel est mon cas. Ma maison est vendue il y a environ huit mois, mais je n’en ai pas eu le sou. Sur les dix mille roubles, prix de la vente, 500 pour le courtier, autant et plus pour les droits qui étaient à ma charge, les dépenses et entretien des vendeurs, de sorte que le prix réel est de huit mille, dont j’ai reçu 5000 en lettres de change payables en trois ans dans différents termes; pour les 3000 restants, le malhonnête acheteur a eu l’adresse de donner au lieu d’argent une lettre de change sur un homme dont les biens sont au concours et en tutelle, ce qui a entraîné un procès et des dépenses. Pour surcroît de peines, on me fait payer à présent les malversations d’un vendeur de sel d’Olonetz, conjointement avec d’autres, et Votre Excellence sait si je suis fautif; mais il faut payer. Le temps est tel à présent que depuis que Votre Excellence a eu la bonté de m’envoyer quelques nouveautés pour lire, il n’y a rien à lire ici que la gazette. Si vous avez quelques journaux qui ne vous servent plus, faites mois la grâce de me les envoyer. Je relis à présent les Œuvres Posthumes de...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: mon départ d'Irkoutsk il n'y était pas encore. Plusieurs lettres de mes enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est que mon âme dans sa reconnaissance ne paraisse rester au dessous de leur niveau. Comme Votre...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 2 мая 1791 г.
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    Часть текста: и прежде; кашель мой хотя меньше, но не проходит. За холодною погодою здесь было тепла 21 градус, как то я вашему сиятельству имел честь доносить; сего же дня опять мерзнет. Но со всем тем погода здоровая, ибо частые ветры разгоняют влажность и туманы, которые здесь без того были бы часты. Реки здешния начинают наполняться водою, и разлитие их последует в половине сего месяца и продолжится почти до половины июня, чем дороги делаются здесь затруднительны, нередко и опасны. По стечении же вод нигде, сказывают, дороги таковы не бывают, как в Сибири, – ровны, гладки и безопасны. До прошедшаго года неизвестно было, чтобы происшел по дороге разбой. В прошлом году разбита почта с деньгами. Говоря о деньгах, вашему сиятельству угодно было знать, довольно ли в Сибири медных денег. В Казане на пятирублевую ассигнацию трудно сыскать медных денег; напротив того, уже в Перми на сторублевую дают медь охотно. Несомненно, чтобы нашлись предприимчивые люди, которые могли бы из Перми зимою и летом по Каме возить деньги для промену; но строгое смотрение в Казане, дабы не брали ажио, много тому препятствует. Здесь не только нет в медных деньгах недостатка, но на мелкия ассигнации дают промен. Что меня однакоже удивляет, что здесь много обыкновенных медных денег, следственно, и изобилие оных происходит не от того, что здесь особая монета, но от...