• Приглашаем посетить наш сайт
    Кантемир (kantemir.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "SOUVENIR"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 29кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 7кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 10 декабря 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 4кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 30 января 1796 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 января 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 4кб.
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    Часть текста: je vous verrais, je verrais encore mon bienfaiteur, j’aurais la douceur de l’embrasser, de lui rendre grâce pour ses bontés non interrompues, de lui porter encore le tribut d’un cœur sensible, une larme. Mais le sort en avait ordonné autrement. Sans entrer dans aucun détail fastidieux des causes qui ont empêché mon départ d’ici jusqu’à présent, l’une d’elles était que mon père a pris subitement la résolution de faire un partage légal des biens qu’il n’avait pas distribué à ses enfants, et quoique je n’y devais point avoir part, je comptais qu’on me donnerait quelques assurances pour le capital que ma défunte amie avait déposé entre les mains de mon père et qui doit me revenir de droit. Je me mords les doigts de ce que je ne suis pas encore en chemin, d’autant plus que je voulais vous faire mes excuses en personne, vous demander pardon; car je sens très bien que la lettre que j’ai écrite au sujet de mon frère a pu indisposer Votre Excellence. Pardonnez-le moi, je vous le demande en grâce; c’est mon amitié pour lui qui en est cause, et je n’ai cédé qu’à des instances, à des instances mille fois répétées. A Dieu ne plaise, que je prie Votre Excellence de se compromettre pour moi, pour un homme entaché, et dont la tache est apparemment bien plus grande que je ne l’aurais imaginé, par-cequ’elle peut rejaillir sur des innocents. Je finis la larme à l’œil, car il n’est pas donné à l’écriture d’être aussi...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 29кб.
    Часть текста: bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est que mon âme dans sa reconnaissance ne paraisse rester au dessous de leur niveau. Comme Votre Excellence daigne condescendre à des détails pour me chausser et me vêtir, je ne crains pas de l'importuner en lui présentant aussi quelques détails qui me regardent dans mon séjour à Ilimsk. Ayant vécu avec peu d'économie à Pétersbourg et...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 7кб.
    Часть текста: un sentiment si habituel à mon cœur, un sentiment si cher, que ne point vous marquer ma reconnaissance serait une peine, n'en point parler serait une privation pour moi. Descartes faisait le raisonnement suivant: je doute, donc j'existe; et moi je dirais: je jouis encore du bonheur d'être avec mes enfants, donc vous ne m'avez point oublié. Oublié! [Vous] vous occupez de ce qui me regarde. Un de ces jours j'ai ouvert les caisses de livres que Votre Excellence m'a envoyé; il m'a semblé que j'ai été moi-même à la librairie pour les choisir. Ah, monsieur, quelle dette immense vous me faites contracter! Comment m'en acquitter? Le tribut ordinaire... et rien de plus. Il y a deux jours que nous avons expédié par eau presque tous nos effets pour Ilimsk, y ayant ajouté les provisions nécessaires. Nous ne partirons que par le traînage, car à moins d'aller par eau, le chemin d'été n'est praticable que pour des chevaux de selle. Je fais préparer quelques traîneaux; car à là première neige, nous nous mettrons en route. La situation d'Irkoutsk est bien loin d'être aussi belle que celle de Tobolsk. Outre l'espèce de gorge que forme le courant de l'Angara et qui se prolonge assez loin, tout l'horizon est borné d'assez près par des montagnes, couvertes de bois. Ce qu'il y a ici de plus beau, c'est le fleuve qui entoure la ville de deux côtés. De toutes les rivières que nous avons traversé, sans en excepter même la Чусовая qui coule dans l'Ourale, l'Angara est la plus rapide, et sa grande rapidité est la cause qu'elle ne se couvre de glace que fort tard. Je ne sais s'il en faut croire ce qu'on raconte ici de la manière dont la glace se forme à sa surface; on prétend qu'il se forme au fond de la rivière une espèce...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 10 декабря 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 4кб.
    Часть текста: m'exprimer) de ma manière d'être. Me refuserez-vous un mot, quand vous saurez qu'il ajoute à ma tranquillité? Non, votre cœur sensible ne s'y refusera pas, j'en ai eu des preuves. J'ai encore à demander des excuses à Votre Excellence pour les inégalités d'humeur que vous pouvez quelquefois remarquer dans mes lettres; dans des moments où l'âme est mécontente d'elle même, où elle voudrait pour ainsi dire fuir sa propre présence, pardonnez à une expression inconsidérée: elle ne vient point du cœur. Признаюсь вашему сиятельству, что я имею некое отвращение подумать о моем в Илимске пребывании. Я стараюсь себя уверить, что все равно, что жить там или жить в деревне; чувствование сильнее мысли, и я тревожусь. Но мне кажется, что к сему привыкнуть могу. По счастию моему я не один, и упражнение разгоняет черноту мыслей. От китайцев нет еще ответа, и все сроки прошли, в которой оной ждали. Желательно, чтоб они согласились на открытие торга; если медленность их происходит не от упорства, то подождать не беда, долго ждали, немногое разности не делает; но если противное, то ладить с ними, видно, мудрено. Прощайте, милостивый государь. В уединении, в пустыне живущему, сохраните ваши милости к тому, кто есть всегда с истинным чувствованием и нелицемерным и глубочайшим почтением вашего сиятельства, милостивого государя моего покорнейший слуга Александр Радищев. Иркутск. Декабря 10 дня 1791...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 30 января 1796 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    Часть текста: une lettre de Votre Excellence avec les marques accoutumées de votre bienveillance, et de votre bonté envers moi. Le gouverneur y a joint les 500 roubles destinés par vous à notre entretien. Recevez nos actions de grâces. Elles partent des cœurs pénétrés de vos bontés, de votre générosité inaltérable; pénétrès d'autant plus, que le principe de cette action gît uniquement dans vous. Car qu'avons nous fait pour l'avoir mérité? Après avoir été plus de six mois sans recevoir de nouvelles de Votre Excellence, votre lettre, malgré toutes les tristes vérités qu'elle contient, m'a causé un plaisir infini. Elle m'est un garant sûr que vous me donnez encore une place dans votre souvenir et, la recevant comme une exhortation, une correction paternelle, je dirai seulement: pardonnez à un cœur sensible d'avoir couru après une chimère, pardonnez à un homme, aimant par essence, d'avoir désiré de revoir ses enfants; et si j'ai cru la chose possible, jamais je ne l'aurais voulu, qu'elle s'effectuât à leur détriment. Il a paru qu'on voulait porter atteinte à notre manière de vivre et à notre tranquillité, par des vues d'intérêt, comme 'j'ai eu l'honneur de le marquer dans ma dernière lettre à Votre Excellence; ma sœur à fait à ce sujet un voyage à Irkoutsk, et le gouverneur y a mis ordre. Ma sœur présente ses très humbles respects à Votre Excellence. Veuillez, veuillez vous ressouvenir de celui qui est avec...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    Часть текста: souffrir du froid et mauvais temps d’hiver j’ai été obligé de m’arrêter à Tambow à cause de la maladie de mon fils aine qui a duré plus de trois semaines. Je suis un être bien drôle, rendu chez moi du fin fond de la Sibérie, tranquille de toutes les manières, j’engraissais, mes journées commençaient et finissaient l’une comme l’autre, mais mon esprit était morne, mon âme affaissée se débattait dans son élément, comme un homme se débat dans l’eau prêt à se noyer. A présent, après avoir essuyé toutes les fatigues du corps, et si l’on peut s’exprimer ainsi, toutes les fatigues de l’âme, toutes les tortures de l’esprit, pourquoi suis-je plus dispos, plus gai, plus serein, j’envisage les choses sous leur meilleur point de vue, au lieu qu’avant tout me paraissait couvert d’ombre? Faut-il donc mettre son corps et son esprit à la torture pour se sentir mieux? Voilà comme j’ai été, voilà comme je suis. Plus gai, quand j’ai plus de peine; plus maussade, quand je suis trop tranquille. Pardonnez-moi ce verbiage avec votre indulgence accoutumée et daignez Vous souvenir de celui qui est...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 января 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 4кб.
    Часть текста: pour votre lettre du 17 Décembre que j’ai eu l’honneur de recevoir par mon domestique, vous avez bien voulu acquiescer à ma prière et envoyer de l’argent à mes enfants, et quoiqu’ils soient partis de Kiew, sans attendre ma réponse, ma reconnaissance pour vos bontés n’en est pas moindre. Pendant que j’adressais ma prière à votre Excellence à leur sujet, ayant reçu leurs passeports, ils se mettaient déjà en route avec des извощик et leurs propres chevaux et sont venus chez moi la veille du jour de l’an. Par des lettres que j’ai reçues hier de Pétersbourg, on me fait espérer que je pourrais aller voir mon père. Quelle satisfaction pour moi, si elle était illimitée, et qu’à cette occasion, je pouvais avoir le bonheur, oui, le bonheur de vous voir. Vivant dans l’espérance que mes souhaits pourront s’effectuer, je vous prie de vous souvenir quelquefois de celui qui a l’honneur d’être avec le respect le plus profond et l’attachement le plus parfait, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur. A. Radischeff. Le 9 Janvier 1798. Перевод Милостивый государь. Я премного благодарен вашему сиятельству за ваше письмо от 17 декабря, которое я имел честь получить от вас через моего человека; вы изволили склониться на мою просьбу и послали деньги моим детям, хотя они и выехали из Киева, не дождавшись моего ответа; это обстоятельство, однако, не умаляет моей признательности за ваши милости. В то время, как я, ради них, обращался с просьбой к вашему сиятельству, они, получив паспорта, уже отправлялись в дорогу с извозчиками и на своих лошадях и ...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    Часть текста: qu'il y a au moins 500 verstes de chemin abominable au delà de toute expression. Quoique tout le pays depuis l'Irtiche jusqu'à l'Obe soit plat, cependant il présente une grande variété dans les sites. Je ne saurais détailler à Votre Excellence la diversité des sensations dont mon âme fut affectée en traversant ce pays. Les bords élevés de i'Irtiche présentent des vues, des coups d'œil admirables, des prairies immenses entrecoupées par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des rivières, peuplés par les émigrants volontaires, et le grand chemin qui traverse le pays, peuplé forcément, tout est vide. On traverse souvent des forêts, où la main destructrice de l'homme n'a point pénétré. Et pourquoi notre âme s'attriste-t-elle en voyant un pays échappé à la dévastation de l'homme! Tant l'homme est l'ami de l'homme, que pour vivre avec ses semblables il embrassera plutôt la vie inquiète d'un brigand, que la vie profondément tranquille d'un solitaire. L'agriculture de ce pays est vaste, mais je ne dirais pas qu'elle soit dans un état florissant. Hormis les années de disette, la terre produit bien, mais le sol est assez ingrat. On connaît très peu les engrais,...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    Часть текста: à quelque prix que cela soit, puisque son loyer ne suffit pas pour les charges). Je n’ai pas pu obtenir les dix mille roubles, qui me reviennent après la mort de mon amie, pas même une sûreté, par dessus tout une grande famille,– ah, malgré toute la sérénité de l’âme, qu’un peu de philosophie nous peut départir; malgré le souvenir d’une vie, dont toutes les vicissitudes ne peuvent se rapporter qu’à plus ou moins d’imprudence, dont les fautes n’étaient qu’une suite d’une sensibilité exaltée, l’homme paie toujours un tribut à l’humanité faible et criblée par la douleur, et le parfait stoïcisme est une chimère, ou tout au plus un orgueil philosophique. Sans cela Empédocle ne se serait pas jeté dans l’Etna, Diogène aurait quitté son tonneau, Marc Aurèle... ne bâtirait pas un temple à Antinous, et Rousseau n’écrirait pas de musique. Ne me refusez pas ma prière; ah, monsieur, ne me faites pas rougir! Le 17 Avril 1799. C’est mon séjour de Tambow de la maladie de mon fils qui m’ont si fort mis en arrière dans mes finances. Перевод Милостивый государь. Во всех моих горестях, со всеми моими просьбами я всегда прибегал только к вам одному. Вы никогда не отказывали мне в милости; неужели вы мне откажете теперь? Неужели вам может показаться, что я клянчу милостыни! Не думаю. Если бы мне пришлось обратиться к кому другому, а не к вам, то язык мой скорее бы отсох, чем я произнес бы хоть одно слово, и я...