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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1797 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    7. Размышления о греческой истории (сочинение г. аббата де Мабли, перевод). Примечания
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    Часть текста: ne se présente qu'aujourd'hui. Ainsi depuis le 9 Avril, jour du départ de ma dernière lettre, ce n'est qu'aujourd'hui, que je puis satisfaire mon cœur et payer à la reconnaissance le tribut accoutumé. Quoique mon début sentira la rouille, je dirai pourtant suivant l'antique formule de nos ayeux: je vis, Dieu en soit loué. Mais ce qui est bien plus important, je me porte assez bien. Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse étonnante. Le mois de Juin ayant mis fin aux gelées, elles furent remplacées pas des chaleurs étouffantes. Le thermomètre a constament monté de 22 jusqu'à 26 à l'ombre. Exposé au soleil, il est monté jusqu'à plus de 40 degrés suivant l'échelle de...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    Часть текста: Votre Excellence le sait mieux que moi) l'éducation, soit publique, soit privée. Je ne parlerai pas de l'éducation de tout le gouvernement, je n'en suis pas assez au fait, ni de l'éducation de l'homme de la campagne (celle-ci est assez connue); mais de l'éducation que reçoit la jeunesse de Tobolsk. Les moyens sont assez multipliés et avec quelques corrections que des chefs intelligents auraient pu facilement apporter, ces moyens auraient été plus que suffisants. Il y a ici une école publique, et à mon grand étonnement j'y ai trouvé des maîtres assez bien instruits pour l'endroit; surtout un jeune homme qui aurait pu faire beaucoup de progrès, s'il y avait quelqu'un pour le conduire et s'il avait des moyens pour nourrir son esprit par la lecture. L'un et l'autre ne lui manqueraient pas, mais lui manquent absolument par des circonstances particulières. Il y a ici un séminaire, où l'on enseigne ce que l'on enseigne ordinairement dans ces écoles. Je ne sais si les écoliers entendent le latin, mais je le sais fort bien qu'ils chantent des cantiques latins. Ce sont les sujets dont on fait ici des prêtres et des diacres. Il y a par dessus une école de garnison; on y enseigne comme autre part à lire, à écrire et l'arithmétique. Ces écoliers deviennent soldats et parviennent ordinairement à être anciens sergents de compagnies, service qui demande la science des chiffres et le savoir de lire et...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si le hazard aurait voulu que je crusse l'univers peuplé d'une infinité d'êtres invisibles qui président au cours des choses et qui se plaisent à diriger les actions des hommes, j'aurais dû croire que quelque divinité complaisante, mais malicieuse en même temps, se plait à exaucer des vœux, peut-être indiscrets, faits dans des temps différents. Dès mon jeune âge j'ai senti une forte passion de faire des voyages éloignés, j'ai eu envie depuis longtemps de connaître la Sibérie. Mon désir s'est accompli, quoique très durement. La lecture des descriptions des grands phénomènes de la nature me...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1797 г.
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    Часть текста: Mais je vous avoue que la douleur s’est emparée de mon âme. Pas une ligne de votre part. Auriez-vous changé à mon égard? Non, mon cœur repousse cette idée. Elle est trop déchirante. Les nouvelles de Pétersbourg commencent à parvenir jusqu’à nous. L’Empereur commence son règne par des bienfaits. Veuille le Ciel lui être propice dans toutes ses entreprises. On bénit déjà son règne. Les recrues sont retournés dans leurs foyers. Tel qui gémissait d’avoir été arraché des bras de ses parents, s’enivre de joie, et d’une joie d’autant plus grande qu’elle était inespérée. Ah! qu’il est doux de revoir les lieux qui nous ont vu naître... Ah! qu’il est cruel d’espérer souvent en vain. Je finis. Pardonnez-le moi. Mon esprit agité d’idées qui se fuient, mon cœur trop plein de sentiments divers, ballotté par une lueur d’espérance et l’inespoir presque absolu, j’avoue que le repos me fuit. Ah, si la main qui me nourrit, pouvait du moins me préparer ma tombe aux lieux qui m’ont vu naître! Ma sœur, fidèle compagne de mon infortune, dans...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: (Конец 1794 г. Из Илимска) Monsieur. Depuis le départ de ma dernière lettre à Votre Excellence, nous avons eu ici de très fortes gelées pendant près de trois semaines. Le mercure était descendu dans le thermomètre au-dessous de 33 degrés, et le froid était d'autant plus sensible qu'il y avait du vent, – ce qui arrive rarement avec les fortes gelées. Hier le thermomètre était à 0, et cette variation est plus pénible à supporter qu'un froid continu, mais modéré. Quand il n'est qu'à 20 degrés, nous le supportons assez bien, mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et ...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    Часть текста: d’une façon ou d’autre, mais mon âme se ressentant trop du mal qu’elle souffrait, j’ai cru que je ferai mieux d’épargner à Votre Excellence l’ennui d’un écrit qui se ressentirait trop de la situation de mon esprit, j’ai eu des chagrins domestiques... Croiriez vous que j’ai regretté le séjour d’Ilimsk! Hélas, il y a eu de ces tristes moments! – Dans ma perplexité j’ai demandé la permission d’aller à Pétersbourg. J’importunerai encore Votre Excellence, hélas! Aidez moi encore, et voilà quel est mon cas. Ma maison est vendue il y a environ huit mois, mais je n’en ai pas eu le sou. Sur les dix mille roubles, prix de la vente, 500 pour le courtier, autant et plus pour les droits qui étaient à ma charge, les dépenses et entretien des vendeurs, de sorte que le prix réel est de huit mille, dont j’ai reçu 5000 en lettres de change payables en trois ans dans différents termes; pour les 3000 restants, le malhonnête acheteur a eu l’adresse de donner au lieu d’argent une lettre de change sur un homme dont les biens sont au concours et en tutelle, ce qui a entraîné un procès et des dépenses. Pour surcroît de peines, on me fait payer à présent les malversations d’un vendeur de sel d’Olonetz,...
    7. Размышления о греческой истории (сочинение г. аббата де Мабли, перевод). Примечания
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    Часть текста: организованным в 1773 г. Н. И. Новиковым. Полный титул книги таков: «Размышления о греческой истории, или о причинах благоденствия и несчастия Греков; сочинение г. аббата де Мабли. Переведено с Французского. Иждивением Общества, старающегося о напечатании книг. Продается в луговой Милионной улице, у книгопродавца К. В. Миллера. Цена 60 коп. В Санктпетербурге при императорской Академии Наук. 1773 года». Переводчик получил за свою работу гонорар по 7 рублей за печатный лист. Еще В. С. Сопиков указал, что переводчиком этой книги является А. Н. Радищев (Опыт российской библиографии. СПб., ч. IV, 1816, № 9493). В. П. Семенников, сообщивший о книге ряд дополнительных сведений, указал, что в бумагах «Собрания, старающегося о переводе иностранных книг» (Архив Академии Наук СССР) имеются две расписки А. Н. Радищева – от 7 мая 1773 г. в получении аванса – 60 рублей, и от 6 декабря 1773 г. в получении остальных 45 рублей (В. П. Семенников. Собрание, старающееся о переводе иностранных книг. СПб., 1913, стр. 47). Текст расписок таков: «1773 года мая 7 дня запереведениую мною книгу размышления о Греках чрез Мабли, получил я в зачет полныя суммы шестьдесят рублей. Титулярный советник Александр Радищев». «1773 года декабря 6. дня запереведенную мною книгу размышления о Греках Г. аббата де Мабли принял я от собрания остальные денги сорок пять рублей в чем и росписуюсь. Штаба Его Сиятельства Графа Якова Александровича Брюса обер аудитор Александр Радищев» (Архив Академии Наук СССР, фонд 3, опись 22, № 3, лл. 8 – 9). Габриэль Бонно де Мабли (Mably, 1709 – 1785), замечательный ...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: réthorique à mon secours; je fais des raisonnements et syllogismes dans toutes les formes; j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du monde d’être plus gai par la bonté de notre gracieux Empereur. Votre Excellence veut savoir ce que je fais, et si j’ai des voisins. Des voisins les poches pleines; mais je n’ai vu personne. Mr. Narichkin, Алексей Васильевич, avec sa famille. Il est malade; il est à 8 verstes; puis... je ne veux pas charger mon texte de noms inutiles. Gontcharoff, un peu mon parent, fameux par ses toiles à voiles à 40 verstes; Kalouga à 60; Janoff à 150 plus loin que Moscou. Il m’a écrit deux fois et m’invite à venir le...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
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    Часть текста: folie, je l’avoue, mais peut-on m’en vouloir? J’en étais là avec ma lettre que je voulais envoyer par mon domestique jusqu’à Irkoutsk, quand je reçus de la part de mr. le gouverneur deux de Votre Excellence, écrites de Moscou. Ah, quel plaisir, quel plaisir n’ai-je pas senti en les lisant! Croyez ou ne le croyez pas, mes larmes coulent encore, en vous traçant la réponse. Au sujet des juges de notre district, je me réserve d’en parler une autre fois à Votre Excellence, ce que je, puis dire pour le moment d’à présent, c’est qu’il n’y a point de milieu quand on a affaire avec le rebut de la société, C’est le plus vil intérêt qui fait agir les gens d’une trempe pareille. Il n’y a que l’épée de Damoclès (si je puis me servir de cette comparaison) qui peut les tenir en respect. Retirez votre main protectrice, je serai bien loin d’être comme je suis, malgré que l’ordre généreux qui m’a ôté les fers à Nowgorod, défende de me traiter avec rigueur. Cependant depuis le voyage de ma sœur à Irkoutsk, on nous laisse plus tranquilles. Une autre fois, un peu plus de détails. Mr. Laxmann, Votre Excellence doit le savoir, est mort. Je le regrette plus qu’un autre, peut-être, et quoique mes regrets ne soient point désintéressés, je puis dire réellement que sa mort m’afflige. C’était une trouvaille pour moi, surtout dans ces contrées, que d’avoir un commerce de lettres avec un homme à qui la réflexion a débrouillé les idées. Amateur et profondément versé dans l’histoire naturelle, je l’aurais attiré dans notre coin, eh! quel...
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
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    Часть текста: que de proférer une parole, que de dire: secourez-moi de trois cents roubles. Votre Excellence pourra croire qu’ayant une campagne je m’arrange mal dans mon ménage; mais mon cas n’est pas tel. Mon revenu ne consiste qu’en... dont 560 sont annuellement payés à la banque. Ma maison de Pétersbourg n’est pas encore vendue; (au départ de mon frère j’ai fait partir mon fils aine pour m’en défaire à quelque prix que cela soit, puisque son loyer ne suffit pas pour les charges). Je n’ai pas pu obtenir les dix mille roubles, qui me reviennent après la mort de mon amie, pas même une sûreté, par dessus tout une grande famille,– ah, malgré toute la sérénité de l’âme, qu’un peu de philosophie nous peut départir; malgré le souvenir d’une vie, dont toutes les vicissitudes ne peuvent se rapporter qu’à plus ou moins d’imprudence, dont les fautes n’étaient qu’une suite d’une sensibilité exaltée, l’homme paie toujours un tribut à l’humanité faible et criblée par la douleur, et le parfait stoïcisme est une chimère, ou tout au plus un orgueil philosophique. Sans cela Empédocle ne se serait pas jeté dans l’Etna, Diogène aurait quitté son tonneau, Marc Aurèle... ne bâtirait pas un temple à Antinous, et Rousseau n’écrirait pas de musique. Ne me refusez pas ma prière; ah, monsieur, ne me faites pas rougir! Le 17 Avril 1799. C’est mon séjour de Tambow de la maladie de mon fils qui m’ont si fort mis en arrière dans mes finances. Перевод Милостивый государь. Во всех моих горестях, со всеми моими ...