• Приглашаем посетить наш сайт
    Спорт (sport.niv.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "TROUVE"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
    Входимость: 2. Размер: 23кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
    Входимость: 2. Размер: 12кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 16кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 7кб.
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 17кб.
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    11. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 18кб.
    12. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    13. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    14. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 июля 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    15. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    16. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 января 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 7кб.
    17. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 2 мая 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 23кб.
    18. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
    Входимость: 2. Размер: 23кб.
    Часть текста: importants dans la constitution d'un pays est (je n'ai pas besoin d'en donner des preuves, Votre Excellence le sait mieux que moi) l'éducation, soit publique, soit privée. Je ne parlerai pas de l'éducation de tout le gouvernement, je n'en suis pas assez au fait, ni de l'éducation de l'homme de la campagne (celle-ci est assez connue); mais de l'éducation que reçoit la jeunesse de Tobolsk. Les moyens sont assez multipliés et avec quelques corrections que des chefs intelligents auraient pu facilement apporter, ces moyens auraient été plus que suffisants. Il y a ici une école publique, et à mon grand étonnement j'y ai trouvé des maîtres assez bien instruits pour l'endroit; surtout un jeune homme qui aurait pu faire beaucoup de progrès, s'il y avait quelqu'un pour le conduire et s'il avait des moyens pour nourrir son esprit par la lecture. L'un et l'autre ne lui manqueraient pas, mais lui manquent absolument par des circonstances particulières. Il y a ici un séminaire, où l'on enseigne ce que l'on enseigne ordinairement dans ces écoles. Je ne sais si les écoliers entendent le latin, mais je le...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
    Входимость: 2. Размер: 12кб.
    Часть текста: au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri le soir comme un fou, et je n’ai pourtant plus ri, c’est à dire de gaîté de cœur, depuis Tobolsk, depuis ma séparation d’avec ma bonne amie, quoique j’aie toutes les raisons du monde d’être plus gai par la bonté de notre gracieux Empereur. Votre Excellence veut savoir ce que je fais, et si j’ai des voisins. Des voisins les poches pleines; mais je n’ai vu personne. Mr. Narichkin, Алексей Васильевич, avec sa famille. Il est malade; il est à 8 verstes; puis... je ne veux pas charger mon texte de noms inutiles. Gontcharoff, un peu mon parent, fameux par ses toiles à voiles à 40 verstes; Kalouga à 60; Janoff à 150 plus loin que Moscou. Il m’a écrit deux fois et m’invite à venir le voir. Quoique...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 16кб.
    Часть текста: infiniment grand; ah, croyez que devant son trône éternel, il ne parvient par de vœux plus ardents que les nôtres pour la conservation de votre santé. Pourriez-vous en douter? Nous ne vivons que par vous, nous ne respirons que par vous et si le bonheur est jamais ou peut être le prix des souffrances, c'est encore vous qui y mettant fin pourriez être la cause du mien. Mes motifs peut-on dire sont interressés mais si les actions les plus sublimes, si la vertu elle-même n'est pas exempte de ce reproche, si la base de toute action est un motif, si tout effet a sa cause, mon désir de vous savoir bien peut-il être blâmable? non, un sentiment de reconnaissance ne peut mériter la censure. Je remercie infiniment Votre Excellence que vous voulez bien satisfaire à mes demandes de livres; je viens de recevoir la description de Pétersbourg de Georgi. J'aime mieux cet auteur que Hermann, avec sa description de la...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.
    Часть текста: tard, et sans avoir rien fait de bon à Kazan, je suis revenu, sur ma barque. Demain probablement nous nous mettrons en route. Si notre navigation ne sera point retardée par le gros temps et les tempêtes, pour la St. Pierre nous serons à Нижней. Je doute que cela soit avant. Veuille le Ciel que je puisse finir mon voyage. Il commence à m’ennuyer extraordinairement. Ce qui me peine ce que je n’ai vu personne des miens à Kazan, et que je n’ose me détourner de la route pour aller voir mon père et ma mère. Je ne verrai pas non plus mes enfants qui sont, à ce que j’apprends, à Kiev ou plus loin. Il y était donc dit que si l’année passée finirait pour moi par un commencement de bonheur, l’année précédente serait une des plus fatales de ma vie. La seule consolation qui me reste encore, c’est que je vous verrai peut-être bientôt. Eh! pourquoi le sort cruel n’a pas voulu que celle qui m’aida à supporter mon malheur ne partage point avec moi la douce satisfaction que j’aurai de vous voir. Elle le désirait autant que moi. Перевод Милостивый государь. Я в Казани на самое короткое время, не встретил здесь никого из знакомых, и это вынуждает меня следовать дальше по реке; тут был слуга моего отца, прождавший меня очень долго. Итак, я не получу удовольствия или, вернее, счастья увидеть вас ранее июля, так как мне говорят, что до Петрова дня я не попаду в Нижний. Да будет угодно небу, чтобы, по крайней мере, я смог увидеть вас. Всё как бы сговорилось против меня, чтобы отдалить этот миг. Неужели небо и вовсе лишило меня своих милостей? Кончаю, потому...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    Часть текста: Votre Excellence j’avais hésité de répondre; je n’ai pas pu tenir à la seconde; dites, si je fais bien ou mal. J’ai trouvé mon père dans un état digne de pitié, et ma mère bien plus à plaindre encore. – Quelle terrible et triste vérité que le célèbre tragique français a énoncé: «Ah, que nos jours derniers sont rarement sereins». – Autant que j’ai eu de satisfaction à les revoir, autant j’ai senti de douleur en voyant leur état déplorable. Votre Excellence me faites des reproches, que je n’ai point répondu à l’article de votre lettre, où [vous] me dites de passer chez vous en revenant à ma campagne. Une fois et pour toujours, je me suis dit, que votre parole sera pour moi un ordre, que j’exécuterai d’autant plus fidèlement cette fois-ci que je satisferai par là mon désir de vous voir encore. – Ici je passe mon temps au milieu de mes plus proches parents, car dans le voisinage il n’y a presque personne d’autres, excepté quelques originaux: Карпов et un sieur ou seigneur Зубов dont Votre Excellence aura certainement entendu parler. Daignez conserver vos bontés pour celui qui est, avec le plus profond sentiment de l’âme, votre A. Radischeff. Le 23 Mars 1798. Перевод Милостивый государь. Я получил два письма от вашего...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 7кб.
    Часть текста: d’un cœur qui t’aimes sans te craindre, d’une âme qui se sent être une émanation de ta substance inconnue, et si la prière d’un être périssable peut parvenir jusqu’à ton trône où tu t’assis dans toute la plénitude de ton sublime, de ton indéfinissable énergie, – bénis la main qui m’a soutenue dans l’infortune, qui a ôté à mon malheur tout ce qu’il peut avoir d’âpre, à la détresse tout ce qu’elle a de corrosif. Oui, c’est alors que je sentis toute l’étendue de vos bienfaits, je sentais que je n’étais plus en Sibérie. Au bout d’une visite de quinze jours, mes enfants partirent pour Kiew, et je pris cette occasion pour aller à Kalouga; je couchais deux nuits chez Janoff, et je suis revenu chez moi. A Kalouga j’ai trouvé des parents que je ne connaissais pas; entr’autres un Bachmétew procureur, des anciens camarades, un Pouchkine, frère cadet de celui qui est mort à Tobolsk etc. Ayant vu mes enfants, mon désir se borne à présent à voir mon père. Non, je mens; car j’ai bien envie de vous voir encore. Le 6 Novembre 1797. Немцово. Перевод Милостивый государь. Однажды вечером, когда мы с детьми сидели у чайного стола, вошли ко мне два человека военного вида. Сперва я подумал, что это гусары, 1 часто оказывающие мне честь своим посещением; однако мне о них не доложили. Вообразите себе, каковы были мое удивление и моя...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    Часть текста: de sensibilité peut émouvoir mes organes, non seulement je dois (et je le suis en effet) être satisfait, content au delà de toute expression, mais quand je fais l’énumération de tout ce que Votre Excellence faites pour moi, je ne trouve point d'expression équivalente à vos bontés, si elle le peut être à mon sentiment. Il y a quinze jours que j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta une fois en train, nous serons encore bien plus à l'aise. Depuis que j'ai quitté ma maison, j'ai souvent versé des larmes de dépit, de douleur, de rage; ah, combien de motifs et de causes! Celles qui coulent de mes yeux au moment que je vous écris vous en dirai-je le principe? Non, toutes pleines du sentiment qui les fait couler, qu'elles se versent sur votre cœur généreux! Vous le sentirez: elles partent du fond du mien. Mes petits enfants ont été transportés à la vue des petits...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    Часть текста: presqu’enfantine que j’ai ressenti en voyant que j’atteignais enfin mon but, et que mon rappel de l’exil se réalisait. Car, je l’avouerai peut-être à ma honte, que tout le temps que j’étais en route, et tant que je voyais mon sergent avec moi, je me croyais encore à Ilimsk. Mon imagination m’y reporte encore à présent. Ebranlé, altéré pour ainsi dire par la perte fatale, que j’ai faite à Tobolsk, elle me promène encore dans les sentiers du malheur et ne se repaît que des objets tristes et calamiteux. Le beau temps la ramène à des tableaux plus riants, mais l’orage et la pluie, me confinant sous mon chaume et rallentissant en quelque façon son essor, répandent la mélancolie sur tout mon être. Oh! que je désire d’aller voir mon vieux père. C’est une nécessité pour mon cœur; c’en est une bien plus grande pour mes circonstances domestiques. Si je puis obtenir la grâce de l’aller voir, ce sera une presqu’aussi grande que celle de m’avoir fait revenir d’Ilimsk. Si non, j’y enverrai mon fils. Le séjour de la campagne est pour moi une situation toute nouvelle à bien des égards; le peuple de la campagne est aussi pour moi un peuple assez nouveau. La ressemblance que je lui trouve avec le peuple sibérien c’est l’astuce. J’ai déplu...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 17кб.
    Часть текста: du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une nouvelle vie; pour ainsi dire, du bonheur, et à qui le dois-je? Uniquement à Votre Excellence. Vous vous êtes plu à accabler de bienfaits un homme dont tout le mérite n'a été que de devenir malheureux par une étourderie impardonnable à son âge. Que vous dirai-je? Quelle reconnaissance attendez-vous? S'il ne faut que vous aimer... vous adorer est encore trop peu... Une larme devant votre portrait que je reçois des mains de ma bonne amie......
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    Часть текста: fait à mon arrivée à cette ville. L'état pénible dans lequel je me trouvais et que Votre Excellence aura pu se l'imaginer par mes lettres, ne me permettait pas de m'occuper de quelque chose. Rendu en quelque façon à moi-même par l'arrivée de mes amis, je sens qu'il est possible, au sein même du malheur, d'avoir des moment heureux. C'est à Votre Excellence que je dois ce sentiment, et quelque part que je me tourne, je me trouve environné de vos bienfaits. La matinée (et c'est chaque jour) est employée avec mes enfants, les après-diners, les soirées – à lire. Et pour en dire quelque chose à Votre Excellence, j'ai lu ici des livres nouveaux: le Voyage de Lesseps, qui est vraiment un ouvrage d'un homme qui voyage en courrier; les Mémoires de Wagner, qui ont été trouvés souvent fautifs; les Masques arrachés me paraissent écrits non par un acteur de la pièce, comme il se le dit, mais il semble que le nom et quelques faits sont supposés. LaVie deVergennes par mr. Mayer est peut-être véridique, mais elle a été lue par Louis XVI avant d'être imprimée. Elle diffère essentiellement du Portrait de cet homme célèbre que j'ai lu, il y a un an. Les cahiers du Journal Encyclopédique pour 1789 que l'on m'a prêté pour lire, me...