• Приглашаем посетить наш сайт
    Станюкович (stanyukovich.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "USAGE"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
    Входимость: 2. Размер: 12кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 15кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 18кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
    Входимость: 2. Размер: 12кб.
    Часть текста: sens tout le prix de ce qui m'est accordé pour risquer d'en être privé. Notre été a été très court et médiocrement chaud. Il avait fini à la mi-Août. Aujourd'hui il a neigé. Le climat est assez ingrat. On fait ici rarement, peut-être tous les 4 ou 5 ans, des récoltes des semences des légumes, excepté choux et navets. Les semences que Votre Excellence m'a envoyé ont toutes réussies. Mais peu d'entre elles pourront se renouveller. Les haricots sont péris de la moitié pendant la fleuraison. Pas un pois de mûr. Du reste nous avons eu ici autant de légumes pour l'usage que l'on peut le désirer. La pratique est la meilleure leçon; nous vivrons dans l'espérance de réussir mieux. Un de ces derniers jours, nous avons eu ici une représentation, tout à fait en miniature, de la bourse ou plutôt du quai de débarquement de la douane de Pétersbourg. C'était la caravane de Jakoutsk, qui passait par ici pour se rendre à Jénisseisk. Elle ne séjourne ici que deux ou trois jours au plus, sans rien déballer. Cette année-ci elle a été plus considérable, parce que la plus grande partie des...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
    Входимость: 1. Размер: 12кб.
    Часть текста: m'humilier. Devineriez-vous la cause? On me croit riche de 40 milles; si j'étais seul, j'aurais été presque impassible. Nous espérons que le gouverneur, étant un homme de bien, voudra avoir quelques bontés pour nous. Mais un mot de la part de Votre Excellence suffirait pour nous ramener dans notre premier état. О vous, par qui nous existons, nous retirez-vous votre main protectrice? Le seul départ de mr. Pile a changé les opinions d'ici à notre égard. Cet été s'est passé chez moi presque dans l'inaction. Différentes circonstances ont effectué que je n'ai point bougé de ma place; quelques courses dans les bois avec mon fils pour cueillir des herbes ont été la seule occupation qui peut se compter pour travail. Cet enfant semble avoir beaucoup de goût pour l'Histoire Naturelle en général et particulièrement pour la Zoologie et la Botanique. La Minéralogie n'est pas ce qu'il affectionne. Peu instruit moi-même et dénué du secours des livres propres pour cet effet, l'instruction que je puis lui donner n'est guère suffisante. Aussi notre étude botanique se borne presque à la seule inspection des fleurs. N'ayant point de lecture nouvelle, ma seule ressource est à présent la gazette littéraire allemande que Votre Excellence a bien voulu m'envoyer; quoique vieille, elle ne laisse pas de m'intéresser souvent. Il y a quelques jours, la lisant pendant le ...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 15кб.
    Часть текста: ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non seulement comme mon bienfaiteur, mais d'un sentiment plus grand, comme un homme qui me fait aimer la vie; mais toutes les fois que je vous ai vu payer le tribut à la sensibilité, je vous respectais, non d'un respect vulgaire, mais d'un respect de l'âme. J'ai reçu les deux paquets, renfermant une lunette d'approche, un portefeuille et une aiguille...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 18кб.
    Часть текста: ma dernière lettre, ce n'est qu'aujourd'hui, que je puis satisfaire mon cœur et payer à la reconnaissance le tribut accoutumé. Quoique mon début sentira la rouille, je dirai pourtant suivant l'antique formule de nos ayeux: je vis, Dieu en soit loué. Mais ce qui est bien plus important, je me porte assez bien. Je désire que Votre Excellence puissiez dire mieux qu'assez bien, dire: je me porte parfaitement bien. Notre temps se passe entre les occupations accoutumées et les distractions de la belle saison (sauf les moustiques) parmi lesquelles se mêle de temps en temps une certaine crainte, inséparable d'une situation précaire, qui, pour me servir de l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Nous avons eu un Mai tout à fait beau, quant à la promenade, mais désespérant pour des campagnards: il gelait la nuit, et à midi il y avait jusqu'à 20 degrés de chaud, de sorte que cela produisit une sécheresse étonnante. Le mois de Juin ayant mis fin aux gelées, elles furent remplacées pas des chaleurs étouffantes. Le thermomètre a constament monté de 22 jusqu'à 26 à l'ombre. Exposé au soleil, il est monté jusqu'à plus de 40 degrés suivant l'échelle de Réaumur. Aussi toutes les graines ont péri: il n'y a que les concombres qui promettent une récolte ...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    Часть текста: vents semble ici commander au temps froid et chaud. Le vent de Béresow, comme on l'appelle ici, vient toujours chargé d'un froid mortel pour les végétaux; le vent du sud les fait fleurir en été et est toujours accompagné d'un temps serein en hiver; car passant par des continents il ne peut s'imprégner d'humidité et souffle toujours sec. J'avais cru que l'Irtisch se démentirait cette année, comme j'ai eu l'honneur de l'écrire à Votre Excellence, et qu'il ferait faux bond à l'unique pari d'un rouble qu'il y a eu ici sur ia débâcle; mais la nature, constante dans sa marche, sans nous en indiquer le pourquoi, a vérifié encore l'observation, que le dernier terme du départ des glaces de l'Irtisch à Tobolsk ne passe jamais le 23 d'Avril. Son terme ordinaire est du 19 au 23, sauf les exceptions. Cette année-ci, il a commencé à charrier le soir du 21. 5 jours avant ce terme...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    Часть текста: jours que j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta une fois en train, nous serons encore bien plus à l'aise. Depuis que j'ai quitté ma maison, j'ai souvent versé des larmes de dépit, de douleur, de rage; ah, combien de motifs et de causes! Celles qui coulent de mes yeux au moment que je vous écris vous en dirai-je le principe? Non, toutes pleines du sentiment qui les fait couler, qu'elles se versent sur votre cœur généreux! Vous le sentirez: elles partent du fond du mien. Mes petits enfants ont été transportés à la vue des petits almanachs que Votre Excellence a daigné leur envoyer. Je ne [les] fais point écrire eux-mêmes leurs remerciments. Si je conduis leur plume, ce sera quelque chose d'apprêté, et l'esprit du maître se verra dans l'écriture de l'enfant; s'ils écrivent tout seuls, leurs expressions ainsi que leurs sensations seront faibles et embrouillés; dans les deux cas ce n'est que de l'ennui, qu'ils pourraient vous apporter. Un jour ils connaîtront celui qui a sauvé leur père du désespoir; leur cœur le leur fera connaître. A présent ils n'en connaissent que le nom; ils sauront alors tout ce qu'ils lui doivent. A mes occupations ordinaires s'est jointe une...