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    Cлово "ADIEU"


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    1. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    1. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    Часть текста: Un Dieu tutélaire m’a tiré de l’exil et je suis pourtant obligé de subir la dure loi de ne pas vous voir à mon retour, de ne pouvoir point vous presser contre mon cœur. Ah, mes amis. Si [cela] dépendait de moi j’aurais volé vers vous; je n’ai point non plus vu mon père; j’espère pourtant que L’Empereur ne me refusera pas la grâce d’aller voir mon vieux père et de vous voir aussi. Adieu, le temps presse. Rentré chez moi, je vous écrirai plus en détail. Adieu encore, chers enfantsr adieu. Nous voici à Moscou, chers et tendres amis de mon âme et bientôt nous serons chez nous. Comme il me pèse d’être éloigné de vous lors même que nous n’en sommes plus si loin qu’avant et qu’il y aurait la possibilité de vous voir. Oh, mes amis, quand pourrons nous jouir de ce bonheur si longtemps désiré...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    Часть текста: un temps où je m'attendais le moins à en recevoir. D'un autre côté, j'ai aussi été heureux, car depuis trois semaines c'est pour la troisième fois, que je puis écrire à Votre Excellence. L'avancement de mon frère, que vous avez la bonté de m'an-noncer, et auquel vous aurez certainement contribué, me fait d'autant plus de plaisir, que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque place à Pétersbourg, si mes enfants doivent y aller. Toutefois dans tout ceci je m'en rapporte à vos bontés. Elles ont été inaltérables à mon égard; je n'ai jamais eu besoin de les provoquer par mes prières. Du reste, mes prières ne s'étendent qu'au possible. Votre Excellence a raison de dire que notre contrée doit être abondante en mines. On a fait dans nos environs différentes tentatives pour les exploiter, mais elles n'ont point réussi vu la pauvreté des mines et la cherté de la main d'œuvre. C'étaient des mines de cuivre. Avant l'ouverture du gouvernement, on a, dit-on, envoyé ici des...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    Часть текста: j’ai bien vieilli depuis mon retour. Cependant j’engraisse, et ma veste m’en avertit chaque jour. Du reste je suis ici à rien faire, si ce n’est à lire quelques songes creux des travaux de la Société Economique de St. -Pétersbourg. Ma plus importante lecture a été le Messie de Klopstock, et l’Enéide en latin, et celle-ci m’a réellement donné de la satisfaction, puisque depuis l’école je n’y avais pas mis le nez. J’ai reçu il y a quelques jours une lettre de m-r Nagel datée du 28 Avril (non en réponse de la lettre que je lui ai écrite d’ici, mais en réponse d’une lettre écrite vers la fin de l’année passée), par laquelle il m’annonce qu’il partira d’Irkoutsk vers la fin du mois de Mai et qu’il a laissé mes livres à Irkoutsk chez le délégué du commissariat; il me dit de lui écrire à son passage à Kazan, ce que j’ai fait. Je ne compte partir d’ici qu’au commencement de l’hiver prochain à moins que quelque chose ne m’y oblige, et alors ayant dit adieu à mes vieux parents, probablement pour la dernière fois, j’aurais avant d’arriver chez moi (si vous le permettez) le plaisir et la satisfaction de vous voir – peut-être aussi pour la dernière fois. Je rends infiniment grâce à Votre Excellence pour les journaux que vous avez eu la bonté de m’envoyer. De toutes les feuilles périodiques, soit en français, soit en allemand, qui depuis dix ans me sont tombées entre les mains, pas une n’est écrite avec un style aussi concis, aussi nerveux, aussi approprié à la-chose, que celle ...