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    Cлово "MAL"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    Часть текста: de maladies qui m’étaient inconnues jusqu’à présent. Je sens que j’ai bien vieilli depuis mon retour. Cependant j’engraisse, et ma veste m’en avertit chaque jour. Du reste je suis ici à rien faire, si ce n’est à lire quelques songes creux des travaux de la Société Economique de St. -Pétersbourg. Ma plus importante lecture a été le Messie de Klopstock, et l’Enéide en latin, et celle-ci m’a réellement donné de la satisfaction, puisque depuis l’école je n’y avais pas mis le nez. J’ai reçu il y a quelques jours une lettre de m-r Nagel datée du 28 Avril (non en réponse de la lettre que je lui ai écrite d’ici, mais en réponse d’une lettre écrite vers la fin de l’année passée), par laquelle il m’annonce qu’il partira d’Irkoutsk vers la fin du mois de Mai et qu’il a laissé mes livres à Irkoutsk chez le délégué du commissariat; il me dit de lui écrire à son passage à Kazan, ce que j’ai fait. Je ne compte partir d’ici qu’au commencement de l’hiver prochain à moins que quelque chose ne m’y oblige, et alors ayant dit adieu à mes vieux parents, probablement pour la dernière fois, j’aurais avant d’arriver chez moi (si vous le permettez) le plaisir et la satisfaction de vous...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
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    Часть текста: Votre Excellence pourra croire qu’ayant une campagne je m’arrange mal dans mon ménage; mais mon cas n’est pas tel. Mon revenu ne consiste qu’en... dont 560 sont annuellement payés à la banque. Ma maison de Pétersbourg n’est pas encore vendue; (au départ de mon frère j’ai fait partir mon fils aine pour m’en défaire à quelque prix que cela soit, puisque son loyer ne suffit pas pour les charges). Je n’ai pas pu obtenir les dix mille roubles, qui me reviennent après la mort de mon amie, pas même une sûreté, par dessus tout une grande famille,– ah, malgré toute la sérénité de l’âme, qu’un peu de philosophie nous peut départir; malgré le souvenir d’une vie, dont toutes les vicissitudes ne peuvent se rapporter qu’à plus ou moins d’imprudence, dont les fautes n’étaient qu’une suite d’une sensibilité exaltée, l’homme paie toujours un tribut à l’humanité faible et criblée par la douleur, et le parfait stoïcisme est une chimère, ou tout au plus un orgueil philosophique. Sans cela Empédocle ne se serait pas jeté dans l’Etna, Diogène...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
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    Часть текста: pas sur moi de peindre toute l'étendue de la douloureuse sensation, que j'ai éprouvée à cette nouvelle. Je pourrai vous ennuyer, mais considérez la chose de plus près, et Votre Excellence avouera sans peine, que j'ai tout lieu d'être chagrin. Mes enfants, vivant tous seuls à Pétersbourg, s'ennuient de tout leur cœur. Ils me marquent qu'ils désirent de venir me voir. Mon père craint qu'il en résulte du mal pour moi. C'est le dernier tribut peut-être, que l'attachement enfantin veut payer à la tendresse paternelle; peut-il être imputé à crime, et quand même ce serait déjà l'attachement filial du jeune âge, de l'âge mur, attachement quoiqu'affaibli par des liaisons de différente espèce, mais l'attachement plus raisonné, si les passions ne le dénaturent point! Non, je ne le croirai jamais, que la tendresse réciproque d'un père et de ses enfants puisse attirer sur soi une animadversion quelconque, et encore moins celle d'un gouvernement éclairé. Au reste, je suis partie dans cette cause, et la partie la plus intéressée; ainsi je puis faillir dans ma manière de raisonner. A la fin Septembre j'ai fait le voyage jusqu'à l'embouchure de l'Ilime, en partie pour me distraire, et en partie pour acquérir quelques connaissances...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 16 июля 1791 г.
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    Часть текста: ont aussi été malades. Enfin, depuis que je suis ici, la maison n'a point cessé d'être sans malades. Je ne m'en étonne pas du tout. Le changement de climat, de nourriture, de boisson, de la manière de vivre, de la manière d'exister, si on peut le dire, et surtout le chagrin, sont capables non seulement d'entamer un tempérament de fer, mais de le changer en totalité. Je m'étonne comment ma frêle substance a pu résister sans succomber aux attaques multipliées qu'elle a subies. L'excès du mal en a été certainement le remède. C'est quand je sentais tout le poignant de la douleur, c'est quand l'espoir voulait m'échapper et que le désespoir à la face hideuse, mais constante et inaltérable, venait associer son lugubre raisonnement à des décisions d'un esprit incertain, c'est alors que l'âme se roidissait, et les idées rentraient dans le calme. Quel était le sentiment qui me prédominait alors? Où était-ce un manque absolu de...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
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    Часть текста: simple reconnaissance d’un cœur profondément ému peut vous suffir, oui, mon âme est pleine de sentiment de vos bontés. Le séjour d’ici ne m’est pas trop favorable, et Votre Excellence me pardonnerez, si je n’ai d’abord répondu à vos lettres: le temps s’est fait mauvais, et le printemps trop hâtif produit un très mauvais effet sur moi; ma santé en souffre considérablement. A la première lettre de Votre Excellence j’avais hésité de répondre; je n’ai pas pu tenir à la seconde; dites, si je fais bien ou mal. J’ai trouvé mon père dans un état digne de pitié, et ma mère bien plus à plaindre encore. – Quelle terrible et triste vérité que le célèbre tragique français a énoncé: «Ah, que nos jours derniers sont rarement sereins». – Autant que j’ai eu de satisfaction à les revoir, autant j’ai senti de douleur en voyant leur état déplorable. Votre Excellence me faites des reproches, que je n’ai point répondu à l’article de votre lettre, où [vous] me dites de passer chez vous en revenant à ma campagne. Une fois et pour toujours, je me suis dit, que votre parole sera pour moi un ordre, que j’exécuterai d’autant plus fidèlement cette fois-ci que je satisferai par là mon désir de vous voir encore. – Ici je passe mon temps au milieu de mes plus proches parents, car dans le voisinage il n’y a presque personne d’autres, excepté quelques originaux: Карпов et un sieur ou seigneur Зубов dont Votre Excellence aura certainement entendu parler. Daignez conserver vos bontés pour celui qui est, avec le plus profond sentiment de...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    Часть текста: d’aller à Pétersbourg. J’importunerai encore Votre Excellence, hélas! Aidez moi encore, et voilà quel est mon cas. Ma maison est vendue il y a environ huit mois, mais je n’en ai pas eu le sou. Sur les dix mille roubles, prix de la vente, 500 pour le courtier, autant et plus pour les droits qui étaient à ma charge, les dépenses et entretien des vendeurs, de sorte que le prix réel est de huit mille, dont j’ai reçu 5000 en lettres de change payables en trois ans dans différents termes; pour les 3000 restants, le malhonnête acheteur a eu l’adresse de donner au lieu d’argent une lettre de change sur un homme dont les biens sont au concours et en tutelle, ce qui a entraîné un procès et des dépenses. Pour surcroît de peines, on me fait payer à présent les malversations d’un vendeur de sel d’Olonetz, conjointement avec d’autres, et Votre Excellence sait si je suis fautif; mais il faut payer. Le temps est tel à présent que depuis que Votre Excellence a eu la bonté de m’envoyer quelques nouveautés pour lire, il n’y a rien à lire ici que la gazette. Si vous avez quelques journaux qui ne vous servent plus, faites mois la grâce de me les envoyer. Je relis à présent les Œuvres Posthumes de Frédéric II et, à cette occassion, j’aurais bien désiré de relire aussi ses écrits publiés de son vivant, sous le titre des Œuvres du philosophe de Sans-Souci, c’est-à-dire ses œuvres en vers...