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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    8. Радищев А. Н. - Книгопродавцу Рису, 18 августа 1797 г.
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    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
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    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    11. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    12. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
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    13. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 июля 1798 г.
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    14. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    15. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    16. О человеке, о его смертности и бессмертии. Примечания
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    17. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    18. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
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    Часть текста: quelques corrections que des chefs intelligents auraient pu facilement apporter, ces moyens auraient été plus que suffisants. Il y a ici une école publique, et à mon grand étonnement j'y ai trouvé des maîtres assez bien instruits pour l'endroit; surtout un jeune homme qui aurait pu faire beaucoup de progrès, s'il y avait quelqu'un pour le conduire et s'il avait des moyens pour nourrir son esprit par la lecture. L'un et l'autre ne lui manqueraient pas, mais lui manquent absolument par des circonstances particulières. Il y a ici un séminaire, où l'on enseigne ce que l'on enseigne ordinairement dans ces écoles. Je ne sais si les écoliers entendent le latin, mais je le sais fort bien qu'ils chantent des cantiques latins. Ce sont les sujets dont on fait ici des prêtres et des diacres. Il y a par dessus une école de garnison; on y enseigne comme autre part à lire, à écrire et l'arithmétique. Ces écoliers deviennent soldats et parviennent ordinairement à être anciens sergents de compagnies, service qui demande la science des chiffres et le savoir de lire et écrire. En outre quelques personnes infortunées exercent chez des particuliers le métier de gouverneur d'enfants. Les écoles publiques sont sur le pied général, comme Votre Excellence le sait, et sont gérées suivant les principes communs; ce qui leur manque ici, c'est un bon ordonnateur. Mais il s'en faut de beaucoup, que le marchand d'ici soit persuadé de leur utilité. Il s'en trouve encore bon nombre qui croient que c'est contrevenir aux préceptes de la religion, si leurs enfants apprennaient à lire autrement que dans un часовник. Ces écoles ne sont donc pas assez garnies pour une population de 10 à 12 milles hommes. Les écoles...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    Часть текста: à me voir content des livres que vous avez bien voulu m'envoyer; eh comment ne le serai-je pas? Si je ne suis point une borne, une masse informe, une bûche de bois: si la plus faible étincelle de sensibilité peut émouvoir mes organes, non seulement je dois (et je le suis en effet) être satisfait, content au delà de toute expression, mais quand je fais l’énumération de tout ce que Votre Excellence faites pour moi, je ne trouve point d'expression équivalente à vos bontés, si elle le peut être à mon sentiment. Il y a quinze jours que j'ai reçu une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    Часть текста: sont précis. Que prétend-on après tout en ouvrant mes lettres? Jamais elles n’ont contenu la moindre des choses qui pût choquer; elles n’en contiendront jamais. Je passe ici assez mal mon temps quant à ma santé. Depuis que je suis ici, j’ai ressenti des attaques de maladies qui m’étaient inconnues jusqu’à présent. Je sens que j’ai bien vieilli depuis mon retour. Cependant j’engraisse, et ma veste m’en avertit chaque jour. Du reste je suis ici à rien faire, si ce n’est à lire quelques songes creux des travaux de la Société Economique de St. -Pétersbourg. Ma plus importante lecture a été le Messie de Klopstock, et l’Enéide en latin, et celle-ci m’a réellement donné de la satisfaction, puisque depuis l’école je n’y avais pas mis le nez. J’ai reçu il y a quelques jours une lettre de m-r Nagel datée du 28 Avril (non en réponse de la lettre que je lui ai écrite d’ici, mais en réponse d’une lettre écrite vers la fin de l’année passée), par laquelle il m’annonce qu’il partira d’Irkoutsk vers la fin du mois de Mai et qu’il a laissé mes livres à Irkoutsk chez le délégué du commissariat; il me dit de lui écrire à son passage à Kazan, ce que j’ai fait. Je ne compte partir d’ici qu’au commencement de l’hiver prochain à moins que quelque chose ne m’y oblige, et alors ayant dit adieu à mes vieux parents, probablement pour la...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    Часть текста: infiniment grand; ah, croyez que devant son trône éternel, il ne parvient par de vœux plus ardents que les nôtres pour la conservation de votre santé. Pourriez-vous en douter? Nous ne vivons que par vous, nous ne respirons que par vous et si le bonheur est jamais ou peut être le prix des souffrances, c'est encore vous qui y mettant fin pourriez être la cause du mien. Mes motifs peut-on dire sont interressés mais si les actions les plus sublimes, si la vertu elle-même n'est pas exempte de ce reproche, si la base de toute action est un motif, si tout effet a sa cause, mon désir de vous savoir bien peut-il être blâmable? non, un sentiment de reconnaissance ne peut mériter la censure. Je remercie infiniment Votre Excellence que vous voulez bien satisfaire à mes demandes de livres; je viens de recevoir la description de Pétersbourg de Georgi. J'aime mieux cet auteur que Hermann, avec sa description de la Russie. Quoique l'une et l'autre ne soient que des compilations, au moins Georgi remplit-il mieux son cadre, et s'il ne se permet point de raisonnement, du moins s'interdit-il le moindre qui puisse être et évite les jugements tronqués, et raconte les choses comme un homme qui n'aurait que des yeux et des oreilles. Mais...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    Часть текста: arrivé ici hier au soir, je viens de recevoir deux lettres de Votre Excellence, la dernière en date du 4 Octobre. Elles m'ont, je puis le dire sans exagération, transporté de joie, m'étant parvenues dans un temps où je m'attendais le moins à en recevoir. D'un autre côté, j'ai aussi été heureux, car depuis trois semaines c'est pour la troisième fois, que je puis écrire à Votre Excellence. L'avancement de mon frère, que vous avez la bonté de m'an-noncer, et auquel vous aurez certainement contribué, me fait d'autant plus de plaisir, que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque place à Pétersbourg, si mes enfants doivent y aller. Toutefois dans tout ceci je m'en rapporte à vos bontés. Elles ont été inaltérables à mon égard; je n'ai jamais eu besoin de les provoquer par mes prières. Du reste, mes prières ne s'étendent qu'au possible. Votre Excellence a raison de dire que notre contrée doit...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: toujours de les recevoir, il l'est d'autant plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non seulement comme mon bienfaiteur, mais d'un...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 августа 1791 г.
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    Часть текста: pays. Les bords élevés de i'Irtiche présentent des vues, des coups d'œil admirables, des prairies immenses entrecoupées par des lacs, de toutes les formes possibles. A voir la régularité de leur dessin, on dirait, que c'est l'homme, le compas à la main, qui mutile la nature, quand il lui prend fantaisie de l'imiter. Mais l'immensité du plan fait bientôt évanouir cette idée. Les rives de l'Irtiche sont assez peuplées, ainsi que celles des' autres rivières de la Sibérie; peuplées s'entend à la Sibérie: excepté les bords des rivières, peuplés par les émigrants volontaires, et le grand chemin qui traverse le pays, peuplé forcément, tout est vide. On traverse souvent des forêts, où la main destructrice de l'homme n'a point pénétré. Et pourquoi notre âme s'attriste-t-elle en voyant un pays échappé à la dévastation de l'homme! Tant l'homme est l'ami de l'homme, que pour vivre avec ses semblables il embrassera plutôt la vie inquiète d'un brigand, ...
    8. Радищев А. Н. - Книгопродавцу Рису, 18 августа 1797 г.
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    Часть текста: envoyé ou l’argent par poste ou ordre de vous payer à Moscou à notre homme d’affaires. Si vous voulez vous charger de la commission suivante, vous me ferez grand plaisir. Il se peut que vous ou vos collègues recevez la gazette de Hambourg. Si après l’avoir lue quelqu’un voulût bien me la céder, soit tout à fait soit avec la condition de la renvoyer à Moscou, je l’exécuterais religieusement. Je m’oblige à payer la gazette et la poste. Voudriez-vous bien me donner réponse, vous obligerez par là infiniment celui, qui est toujours avec l’estime la plus distinguée... Перевод При отъезде из Москвы различные обстоятельства помешали мне побывать у вас и оставить вам свой адрес. Если вы получили труд Филанджьери 1 в 7 томах, то, пожалуйста, пришлите его мне, присоединив к сему «Элементы химии» Туркруа. Адрес мой: в город Малоярославец: по-русски: Александру Николаевичу Радищеву в Малом Ярославце Калужской губернии. Относительно посылок, какие вы соблаговолите мне выслать, условимся, если вы согласны, что я оплачиваю почтовые расходы и за пересылку через четыре недели по получении вашего письма; я посылаю вам или деньги, или приказ об уплате нашему поверенному. Если вы согласитесь принять следующее поручение, то доставите мне этим большое удовольствие: может статься, что вы или ваши товарищи получаете «Гамбургскую газету»; если бы по прочтении кто-либо пожелал уступить ее мне совсем или с обязательством возвратить в Москву, то я свято бы выполнил это условие. Я обязуюсь платить за газету и за почту. Будьте добры сообщить мне свой ответ, чем бесконечно обяжете того, кто остается всегда с совершенным уважением... Примечания Печатается по копии, хранящейся в Центральном Государственном Архиве древних актов в Москве, фонд Госархива, VII разр., № 2760, ч. I, л. 113. Копия была сделана...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
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    Часть текста: probablement nous nous mettrons en route. Si notre navigation ne sera point retardée par le gros temps et les tempêtes, pour la St. Pierre nous serons à Нижней. Je doute que cela soit avant. Veuille le Ciel que je puisse finir mon voyage. Il commence à m’ennuyer extraordinairement. Ce qui me peine ce que je n’ai vu personne des miens à Kazan, et que je n’ose me détourner de la route pour aller voir mon père et ma mère. Je ne verrai pas non plus mes enfants qui sont, à ce que j’apprends, à Kiev ou plus loin. Il y était donc dit que si l’année passée finirait pour moi par un commencement de bonheur, l’année précédente serait une des plus fatales de ma vie. La seule consolation qui me reste encore, c’est que je vous verrai peut-être bientôt. Eh! pourquoi le sort cruel n’a pas voulu que celle qui m’aida à supporter mon malheur ne partage point avec moi la douce satisfaction que j’aurai de vous voir. Elle le désirait autant que moi. Перевод Милостивый государь. Я в Казани на самое короткое время, не встретил здесь никого из знакомых, и это вынуждает меня следовать дальше по реке; тут был слуга моего отца, прождавший меня очень долго. Итак, я не получу удовольствия или, вернее, счастья увидеть вас ранее июля, так как мне говорят, что до Петрова дня я не попаду в Нижний. Да будет угодно небу, чтобы, по крайней мере, я смог увидеть вас. Всё как бы сговорилось против меня, чтобы отдалить этот миг. Неужели небо и вовсе лишило меня своих милостей? Кончаю, потому что почта отправляется. 26 мая 1797 г....
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: encore s'appliquer à la recherche des vérités; je me sens tout autre depuis quelque temps. Toute occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si le hazard aurait voulu que je crusse l'univers peuplé d'une infinité d'êtres invisibles qui président au cours des choses ...