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    Cлово "VERS"


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    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 ноября 1791 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    9. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 ноября 1791 г.
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    Часть текста: de Tomsk, et qu'avec la plus grande célérité, il faut trois mois pour avoir une réponse; quand je mets encore en ligne de compte la distance d'Irkoutsk jusqu'à Ilimsk, et qu'il n'y a pas de poste réglée entre ces deux endroits: je vous avoue que l'idée est effrayante. Dans quelles situations l'homme ne peut-il pas se trouver! Et si le malheur lui en veut... Succombant, anéanti sous le poid qui l'accable, le malheureux étendra vainement ses mains vers l'homme qui pourrait venir à son secours. La dépouille deviendra plutôt la proie des vers avant que sa voix puisse se faire entendre. Pardonnez à ma jérémiade: c'est que je suis à 6000 verstes de vous. Le traînage est déjà établi, et nous partirons dans la quinzaine sans faute. Comme la Angara ne se couvre de glace qu'au commencement de Janvier, et comme le chemin ne devient praticable que vers la fin du même mois, nous serons obligés de suivre, pour nous rendre à Ilimsk à présent, le grand chemin de Jakoutsk, en voyageant plus de 500 verstes le long de la Lena. C'est un grand détour, mais on ne peut pas faire autrement. En suivant cette route, nous aurons à faire environ 900 verstes jusqu'à Ilimsk, tandis qu'il n'y a que 560 en suivant l'Angara. J'ai fait ici connaissance avec le sieur Chélekhoff, qui ne fait que de revenir d'Okhotsk, où il va chaque printemps pour recevoir ses navires revenant de l'Amérique. Votre Excellence le connaît et a lu le journal de son voyage, que l'on vient d'imprimer à Moscou et dont il n'est pas content. Il avait bâti, en la...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    Часть текста: lettres. Mais rien de la part de Votre Excellence. Ce pourrait-il que vous m'ayez oublié? Non, je ne puis y croire: mon cœur repousse une pensée, qu'il se ferait presque un crime d'avoir. Nous menions ici une vie assez tranquille, et nous la passions aussi agréablement que notre situation malheureuse peut le comporter. Mon âme était calme et mon esprit pouvait encore s'appliquer à la recherche des vérités; je me sens tout autre depuis quelque temps. Toute occupation m'ennuie, je ne puis me défendre d'une tristesse involontaire. Point de vos nouvelles. Dieu veuille que la cause ne soit point une maladie! Mon père m'écrit qu'il est devenu aveugle; mes enfants sont à Pétersbourg, seuls, livrés à eux-mêmes au sortir de l'enfance. L'affreuse vérité qu'un célèbre poète a exprimé dans un vers, se présente à mon esprit dans toute son étendue: Ah, [que] nos jours derniers sont rarement sereins. Cependant je tâche de me dissiper; je parcours les montagnes des environs, j'examine leur structure, et je m'efforce d'acquérir quelques connaissances minéralogiques. Malgré cela, le chagrin, suivant l'expression d'un poète latin, nous suit en croupe. Mais passons à d'autres objets. Si j'avais été élevé dans la croyance superstitieuse de l'ancienne théologie, ou si le hazard aurait voulu que je crusse l'univers peuplé d'une infinité d'êtres invisibles qui président au cours des choses et qui se...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
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    Часть текста: à la veille de devenir malade dangeureusement. Dieu soit loué, vous en êtes heureusement réchappé! Si on peut raisonnablement supposer que l'être suprême peut se modifier par nos actions; si nos vœux, si nos prières peuvent quelque chose sur l'être infiniment grand; ah, croyez que devant son trône éternel, il ne parvient par de vœux plus ardents que les nôtres pour la conservation de votre santé. Pourriez-vous en douter? Nous ne vivons que par vous, nous ne respirons que par vous et si le bonheur est jamais ou peut être le prix des souffrances, c'est encore vous qui y mettant fin pourriez être la cause du mien. Mes motifs peut-on dire sont interressés mais si les actions les plus sublimes, si la vertu elle-même n'est pas exempte de ce reproche, si la base de toute action est un motif, si tout effet a sa cause, mon désir de vous savoir bien peut-il être blâmable? non, un sentiment de reconnaissance ne peut mériter la censure. Je remercie infiniment Votre Excellence que vous voulez bien satisfaire à mes demandes de livres; je viens de recevoir la description de Pétersbourg de Georgi. J'aime mieux cet auteur que Hermann, avec sa description de la Russie. Quoique l'une et l'autre ne soient que des...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    Часть текста: qui pût choquer; elles n’en contiendront jamais. Je passe ici assez mal mon temps quant à ma santé. Depuis que je suis ici, j’ai ressenti des attaques de maladies qui m’étaient inconnues jusqu’à présent. Je sens que j’ai bien vieilli depuis mon retour. Cependant j’engraisse, et ma veste m’en avertit chaque jour. Du reste je suis ici à rien faire, si ce n’est à lire quelques songes creux des travaux de la Société Economique de St. -Pétersbourg. Ma plus importante lecture a été le Messie de Klopstock, et l’Enéide en latin, et celle-ci m’a réellement donné de la satisfaction, puisque depuis l’école je n’y avais pas mis le nez. J’ai reçu il y a quelques jours une lettre de m-r Nagel datée du 28 Avril (non en réponse de la lettre que je lui ai écrite d’ici, mais en réponse d’une lettre écrite vers la fin de l’année passée), par laquelle il m’annonce qu’il partira d’Irkoutsk vers la fin du mois de Mai et qu’il a laissé mes livres à Irkoutsk chez le délégué du commissariat; il me dit de lui écrire à son passage à Kazan, ce que j’ai fait. Je ne compte partir d’ici qu’au commencement de l’hiver prochain à moins que quelque chose ne m’y oblige, et alors ayant dit adieu à mes vieux parents, probablement pour la dernière fois,...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    Часть текста: lettre à Votre Excellence, nous avons eu ici de très fortes gelées pendant près de trois semaines. Le mercure était descendu dans le thermomètre au-dessous de 33 degrés, et le froid était d'autant plus sensible qu'il y avait du vent, – ce qui arrive rarement avec les fortes gelées. Hier le thermomètre était à 0, et cette variation est plus pénible à supporter qu'un froid continu, mais modéré. Quand il n'est qu'à 20 degrés, nous le supportons assez bien, mais en augmentant il devient désagréable. La mort des deux négociants russes, que Votre Excellence avait bien voulu m'annoncer dans votre dernière lettre, est vraiment une perte. Osérow était, je crois, le seul ou presque le seul parmi les négociants russes, qui faisait le commerce étranger en grand et qui avait une maison en Suède. Ses héritiers ne le continueront certainement pas. Si son fils avait vécu, cela serait différent. La chasse de l'écureuil a été très peu abondante cet automne; cela l'a fait hausser de prix. Ilimsk, qui autrefois en livrait près de 30 000, n'en a pas livré cette fois pas même 5000. On le vend ici 110 roubles le mille, et le prix est de 106 à Irkoutsk. Ce sont des spéculateurs qui l'achètent ici si cher; les plus modérés le payent 100 roubles le mille. Quand je suis arrivé ici, on le...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
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    Часть текста: d’écrire à Votre Excellence, il y a bien longtemps que je n’ai pas eu la satisfaction d’avoir de vos nouvelles. Depuis ma dernière, j’aurais peut-être pu vous faire parvenir de mes lettres d’une façon ou d’autre, mais mon âme se ressentant trop du mal qu’elle souffrait, j’ai cru que je ferai mieux d’épargner à Votre Excellence l’ennui d’un écrit qui se ressentirait trop de la situation de mon esprit, j’ai eu des chagrins domestiques... Croiriez vous que j’ai regretté le séjour d’Ilimsk! Hélas, il y a eu de ces tristes moments! – Dans ma perplexité j’ai demandé la permission d’aller à Pétersbourg. J’importunerai encore Votre Excellence, hélas! Aidez moi encore, et voilà quel est mon cas. Ma maison est vendue il y a environ huit mois, mais je n’en ai pas eu le sou. Sur les dix mille roubles, prix de la vente, 500 pour le courtier, autant et plus pour les droits qui étaient à ma charge, les dépenses et entretien des vendeurs, de sorte que le prix réel est de huit mille, dont j’ai reçu 5000 en lettres de change payables en trois ans dans différents termes; pour les 3000 restants, le malhonnête acheteur a eu l’adresse de donner au lieu d’argent une lettre de change sur un homme dont les biens sont au concours et en tutelle, ce qui a entraîné un procès et des dépenses. Pour surcroît de peines, on me fait payer à présent les malversations d’un vendeur de sel d’Olonetz, conjointement avec d’autres,...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    Часть текста: une bonne pacotille de livres, une caisse remplie de tout ce qui me peut être nécessaire, pour me vêtir de la tête aux pieds, et à présent encore de l'argent! Mais pensez donc que j'ai touché mille roubles à mon arrivée à Irkoutsk. Si j'ajoute à cela que vous avez bien voulu satisfaire à mes impudentes demandes de livres, croyez-vous donc qu'il soit tout à fait impossible de me faire rougir? Je vous assure (faut-il vous le jurer?) que je ne manque de rien; et le commerce de Kiachta une fois en train, nous serons encore bien plus à l'aise. Depuis que j'ai quitté ma maison, j'ai souvent versé des larmes de dépit, de douleur, de rage; ah, combien de motifs et de causes! Celles qui coulent de mes yeux au moment que je vous écris vous en dirai-je le principe? Non, toutes pleines du sentiment qui les fait couler, qu'elles se versent sur votre cœur généreux! Vous le sentirez: elles partent du fond du mien. Mes petits enfants ont été transportés à la vue des petits almanachs que Votre Excellence a daigné leur envoyer. Je ne ...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
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    Часть текста: que je vois par ses lettres, qu'il est décidé à quitter sa place, vu que le vice-gouverner lui en veut. Hé! Quelle cause, les faveurs d'une femme gagnées ou perdues, je ne le sais pas trop bien. Il est bien de l'homme de se haïr cordialement pour une femme (les animaux ne s'entre-déchirent-ils pas pour une femelle?); mais mêler les affaires du gouvernement dans une intrique, c'est ce qui ne devrait pas être. Il est vrai qu'il n'appartient pas à chacun de s'isoler, pour ainsi dire, de soi-même, toutes les fois qu'il s'agit d'affaires. Quant à mon frère, je réitérerai à Votre Excellence ma prière de l'année passée de lui procurer quelque place à Pétersbourg, si mes enfants doivent y aller. Toutefois dans tout ceci je m'en rapporte à vos bontés. Elles ont été inaltérables à mon égard; je n'ai jamais eu besoin de les provoquer par mes prières. Du reste, mes prières ne s'étendent qu'au possible. Votre Excellence a raison de dire que notre contrée doit être abondante en mines. On a fait dans nos environs différentes tentatives pour les exploiter, mais elles n'ont point réussi vu la pauvreté des mines et la cherté de la main d'œuvre. C'étaient des mines de cuivre. Avant l'ouverture du gouvernement, on a, dit-on, envoyé ici des experts pour essayer des mines d'argent; mais soit qu'ils les aient trouvées pauvres ou peu abondantes, soit, comme quelques gens d'ici le prétendent, que les paysans les engagèrent à taire la...
    9. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    Часть текста: de mon âme et bientôt nous serons chez nous. Comme il me pèse d’être éloigné de vous lors même que nous n’en sommes plus si loin qu’avant et qu’il y aurait la possibilité de vous voir. Oh, mes amis, quand pourrons nous jouir de ce bonheur si longtemps désiré qui s’éloigne de nous sans cesse. Hélas, il ne sera plus si parfait que nous l’aurions pu espérer. Vous savez la perte irréparable que nous avons faite. Oui, mes tendres amis, nous avons-perdu cette mère chérie, qui a pris soin de notre enfance, nous n’avons pas pu vivre heureux avec elle dans notre patrie. Adieu chers amis de mon cœur. Je vous embrasse un million de fois et je vous presse contre mon cœur. Перевод Ваше письмо, отправленное из Киева, было доставлено мне в Москве, где я был только проездом. Дорогие и милые дети, вот я наконец и в Немцове. Бог-покровитель вызволил меня из изгнания, но, тем не менее, я обязан подчиниться суровому закону – не видеть вас по моем возвращении и не иметь возможности прижать вас к моему сердцу. Ах, друзья мои, если бы это от меня зависело, то я полетел бы к вам. Не видал я также и моего отца; надеюсь, впрочем, что государь не откажет мне в милостивом разрешении поехать навестить моего престарелого отца и заодно повидаться с вами. Прощайте, я спешу. Вернувшись домой, я напишу вам подробнее. Прощайте еще раз, дорогие дети, прощайте. Вот мы...
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
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    Часть текста: l’ennui, fut-ce pour un moment; car avouez que ma lettre vous en aura donné. De mon côté j’avoue que je me sens triste. Cependant je rappelle toute ma philosophie et ma réthorique à mon secours; je fais des raisonnements et syllogismes dans toutes les formes; j’en épargne le contenu à Votre Excellence, et après avoir bravement bataillé pour dissiper les nuages qui obscurcissaient mon esprit et mon âme, me voilà à présent, comme jadis Phœbus sortant tout rayonnant du sein d’Amphitrite, moi tout joyeux, sortant tout au plus du bain, la tête encore mouillée, je prends la plume pour remercier Votre Excellence de votre lettre du 2 Septembre que je viens de recevoir ce 20 du même mois. Convenez que l’homme est un être bien comique, bien ridicule, bien drôle; pleurant le matin, riant le soir, sans changer de situation, quelquefois sans changer de place, enfoncé dans un fauteuil en bonnet et en pantouffles. Oui, je me suis trouvé tel que je me dépeins-là, ayant pleuré le matin et ri...