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    1. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
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    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
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    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
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    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 19 декабря 1791 г.
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    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 30 января 1796 г.
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    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    11. О человеке, о его смертности и бессмертии. Примечания
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    12. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
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    13. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
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    14. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., июнь 1794 г.
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    15. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 июля 1793 г.
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    16. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
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    17. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
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    1. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
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    Часть текста: 13 августа 1797 г. В. А. и Н. А. Радищевым (13 августа 1797 г.) Votre lettre datée de Kiew m’a été remise à Moscou ou je n’ai fait que passer. Chers et tendres enfants, me voila enfin à Немцово. Un Dieu tutélaire m’a tiré de l’exil et je suis pourtant obligé de subir la dure loi de ne pas vous voir à mon retour, de ne pouvoir point vous presser contre mon cœur. Ah, mes amis. Si [cela] dépendait de moi j’aurais volé vers vous; je n’ai point non plus vu mon père; j’espère pourtant que L’Empereur ne me refusera pas la grâce d’aller voir mon vieux père et de vous voir aussi. Adieu, le temps presse. Rentré chez moi, je vous écrirai plus en détail. Adieu encore, chers enfantsr adieu. Nous voici à Moscou, chers et tendres amis de mon âme et bientôt nous serons chez nous. Comme il me pèse d’être éloigné de vous lors même que nous n’en sommes plus si loin qu’avant et qu’il y...
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
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    Часть текста: aiguilles: des pins, des sapins, des larix etc.; rien de ce qui pourrait être horrible, et qui cachant ce qui pourrait paraître effrayant, sous un caractère de grandeur, pourrait encore plaire. Il a fallu que pour trouver quelques endroits, où la mémoire des antiques catastrophes de la nature se trouva empreinte, il a fallu que je grimpe des montagnes d'une 1/2 verste de hauteur perpendiculaire, que je m'enfonce dans l'épaisseur des bois, et encore ce que j'ai pu voir ne dédommageait point la peine qu'on se donnait. Rien d'approchant de loin ce qu'on écrit des Alpes ou des Pyrénées. Mais j'avouerai que je m'y suis arrêté pendant quelques heures à examiner des plantes. Ce plaisir est pour moi tout à fait nouveau; à peine sais-je encore la manière de classifier, que je me crois presque un Linné, dont, à ma honte, je dois le dire, je ne connais que le nom; autant dirai-je de mes occupations minéralogiques. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les rochers calcaires des environs ...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
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    Часть текста: été moi-même à la librairie pour les choisir. Ah, monsieur, quelle dette immense vous me faites contracter! Comment m'en acquitter? Le tribut ordinaire... et rien de plus. Il y a deux jours que nous avons expédié par eau presque tous nos effets pour Ilimsk, y ayant ajouté les provisions nécessaires. Nous ne partirons que par le traînage, car à moins d'aller par eau, le chemin d'été n'est praticable que pour des chevaux de selle. Je fais préparer quelques traîneaux; car à là première neige, nous nous mettrons en route. La situation d'Irkoutsk est bien loin d'être aussi belle que celle de Tobolsk. Outre l'espèce de gorge que forme le courant de l'Angara et qui se prolonge assez loin, tout l'horizon est borné d'assez près par des montagnes, couvertes de bois. Ce qu'il y a ici de plus beau, c'est le fleuve qui entoure la ville de deux côtés. De toutes les rivières que nous avons traversé, sans en excepter même la Чусовая qui coule dans l'Ourale, l'Angara est la plus rapide, et sa grande rapidité est la cause qu'elle ne se couvre de glace que fort tard. Je ne sais s'il en faut croire ce qu'on raconte ici de la manière dont la glace se forme à sa surface; on prétend qu'il se forme au fond de la rivière une espèce de neige où verglas qui monte ensuite à la surface et est transformé en glace. Ce serait un phénomène tout particulier et dont l'explication à mon avis ne serait point si facile. Je réitère à Votre Excellence mes bien humbles remerciements pour tous les envois que vous avez ...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 сентября 1792 г.
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    Часть текста: mes parentss, et je sens tout le prix de ce qui m'est accordé pour risquer d'en être privé. Notre été a été très court et médiocrement chaud. Il avait fini à la mi-Août. Aujourd'hui il a neigé. Le climat est assez ingrat. On fait ici rarement, peut-être tous les 4 ou 5 ans, des récoltes des semences des légumes, excepté choux et navets. Les semences que Votre Excellence m'a envoyé ont toutes réussies. Mais peu d'entre elles pourront se renouveller. Les haricots sont péris de la moitié pendant la fleuraison. Pas un pois de mûr. Du reste nous avons eu ici autant de légumes pour l'usage que l'on peut le désirer. La pratique est la meilleure leçon; nous vivrons dans l'espérance de réussir mieux. Un de ces derniers jours, nous avons eu ici une représentation, tout à fait en miniature, de la bourse ou plutôt du quai de débarquement de la douane de Pétersbourg. C'était la caravane de Jakoutsk, qui passait par ici pour se rendre à Jénisseisk. Elle ne séjourne ici que deux ou trois jours au plus, sans rien déballer. Cette année-ci elle a été plus considérable, parce que la plus grande partie des marchandises est allée à Irkoutsk, pour le commerce de Kiachta. Ayant remonté la Lena depuis Jakoutsk jusqu'à Ouste-Koutskoy Ostrog en bateaux, les marchands, qui veulent se rendre avec leurs effets à Jénisseisk, les font transporter 140 verstes jusqu'ici sur des chevaux de charge. Leur nombre monta cet année-cipas plus qu'à 170. Leurs conducteurs vont à pied. Chaque cheval peut charger depuis 6 jusqu'à 9...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
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    Часть текста: juger que c'est la nécessité qui l'oblige à faire ce voyage. Elle va solliciter de la protection; la prudence semble l'exiger. En d'autres temps, en d'autres circonstances, le mépris aurait suffit pour redresser une offence; car, vous le savez, ce qui joue les maîtres dans ces contrées sauvages serait autre part le rebut de la société. On s'attaque à moi, on commence par vouloir m'humilier. Devineriez-vous la cause? On me croit riche de 40 milles; si j'étais seul, j'aurais été presque impassible. Nous espérons que le gouverneur, étant un homme de bien, voudra avoir quelques bontés pour nous. Mais un mot de la part de Votre Excellence suffirait pour nous ramener dans notre premier état. О vous, par qui nous existons, nous retirez-vous votre main protectrice? Le seul départ de mr. Pile a changé les opinions d'ici à notre égard. Cet été s'est passé chez moi presque dans l'inaction. Différentes circonstances ont effectué que je n'ai point bougé de ma place; quelques courses dans les bois avec mon fils pour cueillir des herbes ont été la seule occupation qui peut se compter pour travail. Cet enfant semble avoir beaucoup de goût pour l'Histoire Naturelle en général et particulièrement pour la Zoologie et la Botanique. La Minéralogie n'est pas ce qu'il affectionne. Peu instruit moi-même et dénué du secours des livres propres pour cet effet, l'instruction que je puis lui donner n'est guère suffisante. Aussi notre étude botanique se borne presque à la seule inspection des fleurs. N'ayant point de lecture nouvelle, ma...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 19 декабря 1791 г.
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    Часть текста: за все благоприятства, которыя мне здесь оказывали, а потому уверен, что на месте моего пребывания буду жить без обид и в спокойствии. Продолжение ваших милостей оное усугубит, и если в моем положении можно жить довольну, я должен быть доволен; не знаю, буду ли. В дороге я пробуду, думаю, недели две, и желательно, чтобы нас повезли дальнею дорогою, ибо она несравненно лучше и доставит мне случай видеть одну из величайших сибирских рек, Лену. Когда же оттуда мне писать можно будет, не знаю; а имею уверение, что можно будет иметь мне известие и писать самому по крайней мере один раз в месяц, а может быть и два, пользуясь якутскою почтою, которая отсюда отходит два раза в месяц; а Илимск от якутской дороги в 150 верстах разстоянием. Прощайте, милостивой государь; я иду велеть укладывать повозки. Сестра моя и дети свидетельствуют вашему сиятельству нижайшее почтение. Je joins ici deux lettres, l'une pour mes enfants, l'autre pour m-me Rgéwsky qui en renferme une pour ma belle mère et ma belle soeur, dont nous n'avons du tout des nouvelles; je supplie Votre Excellence de les faire...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
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    Часть текста: plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non seulement comme mon bienfaiteur, mais d'un sentiment...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
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    Часть текста: d’ailleurs vos ordres à ce sujet sont précis. Que prétend-on après tout en ouvrant mes lettres? Jamais elles n’ont contenu la moindre des choses qui pût choquer; elles n’en contiendront jamais. Je passe ici assez mal mon temps quant à ma santé. Depuis que je suis ici, j’ai ressenti des attaques de maladies qui m’étaient inconnues jusqu’à présent. Je sens que j’ai bien vieilli depuis mon retour. Cependant j’engraisse, et ma veste m’en avertit chaque jour. Du reste je suis ici à rien faire, si ce n’est à lire quelques songes creux des travaux de la Société Economique de St. -Pétersbourg. Ma plus importante lecture a été le Messie de Klopstock, et l’Enéide en latin, et celle-ci m’a réellement donné de la satisfaction, puisque depuis l’école je n’y avais pas mis le nez. J’ai reçu il y a quelques jours une lettre de m-r Nagel datée du 28 Avril (non en réponse de la lettre que je lui ai écrite d’ici, mais en réponse d’une lettre écrite vers la fin de l’année passée), par laquelle il m’annonce qu’il partira d’Irkoutsk vers la fin du mois de Mai et qu’il a laissé mes livres à Irkoutsk chez le délégué du commissariat; il me dit de lui écrire à son passage à Kazan, ce que j’ai fait. Je ne compte partir d’ici qu’au commencement de l’hiver prochain à moins que quelque chose ne m’y oblige, et alors ayant dit adieu à mes vieux parents, probablement pour la dernière fois, j’aurais avant d’arriver chez moi (si vous le permettez) le plaisir et la satisfaction de vous voir –...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 30 января 1796 г.
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    Часть текста: partent des cœurs pénétrés de vos bontés, de votre générosité inaltérable; pénétrès d'autant plus, que le principe de cette action gît uniquement dans vous. Car qu'avons nous fait pour l'avoir mérité? Après avoir été plus de six mois sans recevoir de nouvelles de Votre Excellence, votre lettre, malgré toutes les tristes vérités qu'elle contient, m'a causé un plaisir infini. Elle m'est un garant sûr que vous me donnez encore une place dans votre souvenir et, la recevant comme une exhortation, une correction paternelle, je dirai seulement: pardonnez à un cœur sensible d'avoir couru après une chimère, pardonnez à un homme, aimant par essence, d'avoir désiré de revoir ses enfants; et si j'ai cru la chose possible, jamais je ne l'aurais voulu, qu'elle s'effectuât à leur détriment. Il a paru qu'on voulait porter atteinte à notre manière de vivre et à notre tranquillité, par des vues d'intérêt, comme 'j'ai eu l'honneur de le marquer dans ma dernière lettre à Votre Excellence; ma sœur à fait à ce sujet un voyage à Irkoutsk, et le gouverneur y a mis ordre. Ma sœur présente ses très humbles respects à Votre Excellence. Veuillez, veuillez vous ressouvenir de celui qui est avec le plus profond respect et l'attachement le plus inviolable Monsieur, de Votre Excellence le très humble et obéissant serviteur. Alexandre Radischeff. Le 30 Janvier 1796. Ilimsk. Перевод Милостивый государь. С нарочным, прибывшим из Иркутска, я...
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 февраля 1792 г.
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    Часть текста: mon âme ne pouvait s'exhaler qu'en plaintes. Aussi votre bonté ordinaire attribuera à cette espèce de spleen passager mes lamentations. Il y a deux jours que j'ai été amplement dédommagé de mon attente... Deux lettres de Votre Excellence et une troisième antérieure à bien d'autres que j'ai déjà reçues; probablement c'est celle dont mr. Laxmann était porteur, car à mon départ d'Irkoutsk il n'y était pas encore. Plusieurs lettres de mes enfants. Enfin je ne puis assez me louer des bontés que Votre Excellence me fait éprouver de la part de mr. le gouverneur-général. Me voilà revivifié, et les ressorts de mon âme remontés pour autant que cela peut l'être. Le chagrin est renvoyé au fond du sac, et Dieu merci, ayant recouvré un peu de bonne humeur, je suis plus tranquille, et ma tête est à sa place. Que de grâces n'ai-je point à rendre à Votre Excellence pour les envois qui je viens de recevoir! Non seulement vous me nourrissez, vous m'habillez, vous me donnez dans les livres un passe-temps agréable, mais vous ôtez à mon état tout ce qu'il peut avoir d'horrible. Vous écoutez mes lamentations avec bonté, vous me plaignez et me consolez. Oui, je le dirai: si mon malheur a été de nature à pouvoir endurcir une âme sensible, ce n'est que votre bonté et votre compassion inaltérables qui ont pu rendre un homme, presque aliéné, à lui même, à ses enfants, à ses proches; à présent je puis dire que je vis encore, et je vous assure, que mon existence est passable. Que ne vous dois-je pas pour autant de bienfaits? Ce qui m'attriste c'est que mon âme dans sa reconnaissance ne paraisse rester au...