• Приглашаем посетить наш сайт
    Бианки (bianki.lit-info.ru)
  • Поиск по творчеству и критике
    Cлово "MOI"


    А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
    0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
    Поиск  
    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
    Входимость: 6. Размер: 22кб.
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
    Входимость: 6. Размер: 15кб.
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 5. Размер: 17кб.
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
    Входимость: 4. Размер: 8кб.
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1797 г.
    Входимость: 4. Размер: 6кб.
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
    Входимость: 4. Размер: 12кб.
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1797 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1799 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 2 мая 1791 г.
    Входимость: 3. Размер: 23кб.
    11. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 ноября 1794 г.
    Входимость: 3. Размер: 6кб.
    12. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 ноября 1795 г.
    Входимость: 3. Размер: 12кб.
    13. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 29 октября 1791 г.
    Входимость: 3. Размер: 7кб.
    14. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 13 декабря 1797 г.
    Входимость: 3. Размер: 9кб.
    15. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., конец 1794 г.
    Входимость: 2. Размер: 18кб.
    16. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1791 г.
    Входимость: 2. Размер: 8кб.
    17. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1798 г.
    Входимость: 2. Размер: 6кб.
    18. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 18 сентября 1798 г.
    Входимость: 2. Размер: 5кб.
    19. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 марта 1792 г.
    Входимость: 2. Размер: 16кб.
    20. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 ноября 1791 г.
    Входимость: 2. Размер: 23кб.
    21. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 23 марта 1798 г.
    Входимость: 2. Размер: 6кб.
    22. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 6 ноября 1797 г.
    Входимость: 2. Размер: 7кб.
    23. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 14 ноября 1791 г.
    Входимость: 2. Размер: 8кб.
    24. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 января 1798 г.
    Входимость: 2. Размер: 4кб.
    25. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 21 сентября 1797 г.
    Входимость: 2. Размер: 12кб.
    26. Радищев А. Н. - Радищевым В. А. и Н. А., 13 августа 1797 г.
    Входимость: 2. Размер: 6кб.
    27. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 января 1797 г.
    Входимость: 2. Размер: 7кб.
    28. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 5 апреля 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 8кб.
    29. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 15 декабря 1800 г.
    Входимость: 1. Размер: 9кб.
    30. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 1 января 1795 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    31. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 февраля 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 22кб.
    32. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 3 июня 1795 г.
    Входимость: 1. Размер: 7кб.
    33. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 октября 1790 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    34. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 мая 1792 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    35. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 22 ноября 1794 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    36. Радищев А. Н. - Книгопродавцу Рису, 18 августа 1797 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    37. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 17 апреля 1799 г.
    Входимость: 1. Размер: 6кб.
    38. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 10 декабря 1791 г.
    Входимость: 1. Размер: 4кб.
    39. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 7 декабря 1793 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    40. О человеке, о его смертности и бессмертии. Примечания
    Входимость: 1. Размер: 58кб.
    41. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., октябрь 1798 г.
    Входимость: 1. Размер: 10кб.
    42. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 30 января 1796 г.
    Входимость: 1. Размер: 5кб.

    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 мая 1791 г.
    Входимость: 6. Размер: 22кб.
    Часть текста: d'un rouble qu'il y a eu ici sur ia débâcle; mais la nature, constante dans sa marche, sans nous en indiquer le pourquoi, a vérifié encore l'observation, que le dernier terme du départ des glaces de l'Irtisch à Tobolsk ne passe jamais le 23 d'Avril. Son terme ordinaire est du 19 au 23, sauf les exceptions. Cette année-ci, il a commencé à charrier le soir du 21. 5 jours avant ce terme le Tobol avait charrié, et l'eau dans l'Irtisch avait augmenté de 3/4 d'archine. Depuis que les neiges ont commencé de fondre, l'eau de la rivière est extraordinairement bourbeuse et impotable. On fond la glace pour avoir de l'eau passable. Le peuple s'abreuve de l'eau des neiges qui fond dans les ravins. En général il est difficile, si ce n'est en hiver et dans les plus grandes gelées, d'avoir de la bonne eau. Il n'y a pas de source dans tous les environs de Tobolsk, il n'y a pas une seule petite pierre dans tout l'Irtisch, ni dans la montagne qui le borde d'un côté, il n'y a pas de sable; si ce n'est un sable bien fin, gris et mêlé d'argile. Comme on est assez insouciant sur cet article, et que le Russe boit le quasse, la disette de bonne eau n'est pas si sensible. Ce que je n'ai pas assez vérifié, mais il me semble que la qualité de l'eau d'ici n'est pas même insalubre. Pour moi, enfant gâté et infirme, je me trouve fort à la gène pour ma boisson; mais je tâcherai de me tirer d'affaire en faisant filtrer l'eau ordinaire, que je transformerai en eau de seltz par la méthode de Pristely....
    2. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 4 апреля 1792 г.
    Входимость: 6. Размер: 15кб.
    Часть текста: plus grand que vous vous portez bien, et que votre santé n'a pas été altérée par la mort de votre sœur, surtout par la douleur de l'avoir vu mourir. Je connais votre cœur sensible, et ce qu'il vous en aura coûté. Vous raisonnez fort bien, quand vous dites qu'il faut se faire une raison sur ces choses-là; mais quand celui qui nous quitte, et pour toujours, nous tenait de bien près, vous l'avez senti, malgré tous les efforts que l'on fait pour se posséder, malgré l'empire que la raison veut exercer sur nos affections, nous sentons, malgré le pouvoir qu'elle voudrait s'arroger en s'affublant de tous les motifs possibles, nous sentons, hélas, que nous sommes des hommes. Et pourquoi ne pas rendre un tribut légitime de larmes quand nous sentons que notre cœur est oppressé; pourquoi vouloir devenir insensible? Loin de moi cette fermeté de roche, cette stupeur de l'âme, pour ainsi dire, qui en dénaturant la faculté de cœur la plus admirable, si elle n'est pas la plus admirée, veut y enraciner l'impassibilité. Celui qui n'a jamais senti une larme humecter le bord de sa paupière, est près d'être atroce, il est dur. (Voilà par parenthèse, ce que l'on peut dire des personnes qui n'aiment pas les tragédies). Je me représente comment, assis auprès du lit de la douleur, vous cherchiez à consoler et celle qui se sentait mourir pour alléger ses souffrances, et ceux qui restaient après elle et la larme du cœur s'ouvrait un passage dans vos yeux, je vous révère, monsieur, non seulement comme mon bienfaiteur, mais d'un sentiment plus grand, comme un homme qui me fait aimer la vie; mais...
    3. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1791 г.
    Входимость: 5. Размер: 17кб.
    Часть текста: gouffre d'autant plus affreux qu'il me menaçait d'une extinction du sentiment, je me trouve tout d'un coup surnageant sur l'abîme et capable encore d'approcher de l'idole commun à tous les individus du [genre] humain, du bonheur, que chacun revêt des formes, que son imagination se plaît à parer de fleurs ou entourer de poignards ou de breuvages mortels. Capable de bonheur? Oui, monsieur, je le suis. Avec d'autant moins d'ambition que, plus avide de gloire, avec une âme accoutumée à ne s'émouvoir qu' à l'approche des objets qui n'effarouchent pas le sentiment, inconnu à l'univers, avec des êtres qui me sont chers, je puis vivre content. Oui, vivre; oui, je vivrai encore, et je ne végéterai pas. Un changement si subit dans mon être, une nouvelle vie; pour ainsi dire, du bonheur, et à qui le dois-je? Uniquement à Votre Excellence. Vous vous êtes plu à accabler de bienfaits un homme dont tout le mérite n'a été que de devenir malheureux par une étourderie impardonnable à son âge. Que vous dirai-je? Quelle reconnaissance attendez-vous? S'il ne faut que vous aimer... vous adorer est encore trop peu... Une larme devant votre portrait que je reçois des mains de ma bonne amie... Sentez-la, monsieur; voilà tout ce que vous pouvez avoir de moi. La dernière lettre que j'ai eu l'honneur d'écrire à Votre Excellence, n'est point partie, comme je l'apprends, par l'occasion qui y est énoncée, mais par une autre aussi sûre. Je crains, après tout ce que j'ai entendu de ma sœur qu'elle ne vous déplaise. Oh, comme je voudrais être loin de tout ce qui en a l'apparence! Grondez moi, donnez moi quelquefois, et même souvent, des conseils d'ami, de père; car je jure...
    4. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 20 января 1792 г.
    Входимость: 4. Размер: 8кб.
    Часть текста: tout à fait? Non, je ne saurais me le persuader. Non, mais c'est l'éloignement de lieu, les hommes, et... que sais-je encore quoi. De même qu'au physique plus le mouvement s'éloigne du centre, où gît son principe, plus il devient faible; de même, plus les hommes s'éloignent du centre de l'état, moins ils sentent l'énergie qui les meut. En certains cas, ils perdent jusqu'à la sensibilité, je ne dois point me plaindre de mon état, je me le suis attiré moi-même; aussi personne ne m'entend gémir sur mon sort. Concentré dans moi-même, ma douleur, renfermée dans mon âme, ne rend qu'un écho sourd qui ne retentit point au dehors, que de temps en temps, et souvent par surabondance de sensation pénible (vous en êtes quelquefois le témoin) et toujours comme malgré moi. Votre indulgence m'excusera; votre sensibilité y porte souvent un remède salutaire. Le commencement de mon séjour ici est très pénible. Ma sœur est malade depuis 15 jours, et garde le lit. Mes enfants l'ont été tour à tour, quoique légèrement, et moi qui toujours eut la tête faible, je prends tous les jours des vapeurs du poile. Notre logement y contribue, et les gelées bien fortes, encore plus. Depuis la nouvelle lune il gèle 32 et 32 1/2 dégrés; depuis huit jours une seule journée n'a été que de 23 dégrés. Nous sommes dans le meilleur...
    5. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 24 июля 1797 г.
    Входимость: 4. Размер: 6кб.
    Часть текста: peut-être à ma honte, que tout le temps que j’étais en route, et tant que je voyais mon sergent avec moi, je me croyais encore à Ilimsk. Mon imagination m’y reporte encore à présent. Ebranlé, altéré pour ainsi dire par la perte fatale, que j’ai faite à Tobolsk, elle me promène encore dans les sentiers du malheur et ne se repaît que des objets tristes et calamiteux. Le beau temps la ramène à des tableaux plus riants, mais l’orage et la pluie, me confinant sous mon chaume et rallentissant en quelque façon son essor, répandent la mélancolie sur tout mon être. Oh! que je désire d’aller voir mon vieux père. C’est une nécessité pour mon cœur; c’en est une bien plus grande pour mes circonstances domestiques. Si je puis obtenir la grâce de l’aller voir, ce sera une presqu’aussi grande que celle de m’avoir fait revenir d’Ilimsk. Si non, j’y enverrai mon fils. Le séjour de la campagne est pour moi une situation toute nouvelle à bien des égards; le peuple de la campagne est aussi pour moi un peuple assez nouveau. La ressemblance que je lui trouve avec le peuple sibérien c’est l’astuce. J’ai déplu à mes vassaux, en leur défendant de marier les enfants, ce qui est ici une coutume presque générale et peut-être une cause que la population ne fera point des progrès, qu’elle aurait du faire: une des différentes causes qui la favorise. Je prie bien Votre Excellente de penser à celui qui en exil ou...
    6. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 9 июня 1796 г.
    Входимость: 4. Размер: 12кб.
    Часть текста: m'a jeté la dernière lettre de Votre Excellence, je ne puis pas me faire à l'idée de ne plus revoir mes enfants. L'espérance, cette compagne consolatrice de l'homme en général, et surtout de l'homme malheureux, surnage sur toutes les difficultés, et me berce encore de ses illusions. Vous direz que je suis fou... Eh, oui. Tel qu'un aliéné, je cours après mon idée favorite, je m'en rassasie, elle m'enivre, et comme les buveurs d’opium je goûte en extase le bonheur enfanté par les fantômes de mon imagination; mais revenu à moi je me sens, à leur instar, fatigué de mon délire, rejeté bien plus bas que d’où je suis parti, sentant plus que jamais le poids du malheur. C’est folie, je l’avoue, mais peut-on m’en vouloir? J’en étais là avec ma lettre que je voulais envoyer par mon domestique jusqu’à Irkoutsk, quand je reçus de la part de mr. le gouverneur deux de Votre Excellence, écrites de Moscou. Ah, quel plaisir, quel plaisir n’ai-je pas senti en les lisant! Croyez ou ne le croyez pas, mes larmes coulent encore, en vous traçant la réponse. Au sujet des juges de notre district, je me réserve d’en parler une autre fois à Votre Excellence, ce que je, puis dire pour le moment d’à présent, c’est qu’il n’y a point de milieu quand on a affaire avec le rebut de la société, C’est le plus vil intérêt qui fait agir les gens d’une trempe pareille. Il n’y a que l’épée de Damoclès (si je puis me servir de cette comparaison) qui peut les tenir en respect. Retirez votre main protectrice, je serai bien loin d’être comme je suis, malgré que l’ordre généreux qui...
    7. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., январь 1797 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    Часть текста: L’Empereur commence son règne par des bienfaits. Veuille le Ciel lui être propice dans toutes ses entreprises. On bénit déjà son règne. Les recrues sont retournés dans leurs foyers. Tel qui gémissait d’avoir été arraché des bras de ses parents, s’enivre de joie, et d’une joie d’autant plus grande qu’elle était inespérée. Ah! qu’il est doux de revoir les lieux qui nous ont vu naître... Ah! qu’il est cruel d’espérer souvent en vain. Je finis. Pardonnez-le moi. Mon esprit agité d’idées qui se fuient, mon cœur trop plein de sentiments divers, ballotté par une lueur d’espérance et l’inespoir presque absolu, j’avoue que le repos me fuit. Ah, si la main qui me nourrit, pouvait du moins me préparer ma tombe aux lieux qui m’ont vu naître! Ma sœur, fidèle compagne de mon infortune, dans les ...
    8. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 26 мая 1797 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    Часть текста: pas un seul homme de ma connaissance, ce qui m’oblige de continuer ma route par eau; il y avait ici un domestique de mon père qui m’avait attendu bien longtemps. Je ne pourrai donc avoir le plaisir, ou plutôt le bonheur, de vous voir qu’au mois de Juillet, car on me dit qu’avant la St. Pierre je ne pourrais être à Нижней. Veuille le Ciel que je puisse au moins vous voir. Il semble que tout conspire à éloigner ce moment. Le Ciel me serait-il tout à fait défavorable. Je finis, car la poste part. Le 26 Mai 1797. Лаишев le 1 Juin 1797. Ma lettre est venu trop tard, et sans avoir rien fait de bon à Kazan, je suis revenu, sur ma barque. Demain probablement nous nous mettrons en route. Si notre navigation ne sera point retardée par le gros temps et les tempêtes, pour la St. Pierre nous serons à Нижней. Je doute que cela soit avant. Veuille le Ciel que je puisse finir mon voyage. Il commence à m’ennuyer extraordinairement. Ce qui me peine ce que je n’ai vu personne des miens à Kazan, et que je n’ose me détourner de la route pour aller voir mon père et ma mère. Je ne verrai pas non plus mes enfants qui sont, à ce que j’apprends, à Kiev ou plus loin. Il y était donc dit que si l’année passée finirait pour moi par un commencement de bonheur, l’année précédente serait une des plus fatales de ma vie. La seule consolation qui me reste encore, c’est que je vous verrai peut-être bientôt. Eh! pourquoi le sort cruel n’a pas voulu que celle qui m’aida à supporter mon malheur ne partage point avec moi la douce satisfaction que j’aurai de vous voir. Elle le désirait autant que moi. Перевод Милостивый...
    9. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 8 марта 1799 г.
    Входимость: 3. Размер: 5кб.
    Часть текста: à Tambow à cause de la maladie de mon fils aine qui a duré plus de trois semaines. Je suis un être bien drôle, rendu chez moi du fin fond de la Sibérie, tranquille de toutes les manières, j’engraissais, mes journées commençaient et finissaient l’une comme l’autre, mais mon esprit était morne, mon âme affaissée se débattait dans son élément, comme un homme se débat dans l’eau prêt à se noyer. A présent, après avoir essuyé toutes les fatigues du corps, et si l’on peut s’exprimer ainsi, toutes les fatigues de l’âme, toutes les tortures de l’esprit, pourquoi suis-je plus dispos, plus gai, plus serein, j’envisage les choses sous leur meilleur point de vue, au lieu qu’avant tout me paraissait couvert d’ombre? Faut-il donc mettre son corps et son esprit à la torture pour se sentir mieux? Voilà comme j’ai été, voilà comme je suis. Plus gai, quand j’ai plus de peine; plus maussade, quand je suis trop tranquille. Pardonnez-moi ce verbiage avec votre indulgence accoutumée et daignez Vous souvenir de celui qui est toujours avec un attachement sincère et le respect le plus profond, Monsieur, de Votre Excellence le très humble et obéissant serviteur. Alexandre Radischeff. Le 8 Mars 1799. ...
    10. Радищев А. Н. - Воронцову А. Р., 2 мая 1791 г.
    Входимость: 3. Размер: 23кб.
    Часть текста: было тепла 21 градус, как то я вашему сиятельству имел честь доносить; сего же дня опять мерзнет. Но со всем тем погода здоровая, ибо частые ветры разгоняют влажность и туманы, которые здесь без того были бы часты. Реки здешния начинают наполняться водою, и разлитие их последует в половине сего месяца и продолжится почти до половины июня, чем дороги делаются здесь затруднительны, нередко и опасны. По стечении же вод нигде, сказывают, дороги таковы не бывают, как в Сибири, – ровны, гладки и безопасны. До прошедшаго года неизвестно было, чтобы происшел по дороге разбой. В прошлом году разбита почта с деньгами. Говоря о деньгах, вашему сиятельству угодно было знать, довольно ли в Сибири медных денег. В Казане на пятирублевую ассигнацию трудно сыскать медных денег; напротив того, уже в Перми на сторублевую дают медь охотно. Несомненно, чтобы нашлись предприимчивые люди, которые могли бы из Перми зимою и летом по Каме возить деньги для промену; но строгое смотрение в Казане, дабы не брали ажио, много тому препятствует. Здесь не только нет в медных деньгах недостатка, но на мелкия ассигнации дают промен. Что меня однакоже удивляет, что здесь много обыкновенных медных денег, следственно, и изобилие оных происходит не от того, что здесь особая монета, но от того, что часть денег, в Екатеринбурге вытискаемых, обращается в Сибирь. Но сколько мог приметить, то здесь денег больше стараго тиснения, а в Перми новаго. Хотя я вашему сиятельству и писал, что камней здесь нет, однако видел дикой камень, которой ломают за 15 верст отсюда. Как мне без повреждения здоровья моего опасности туда съездить будет можно, то оную осмотрю. Из полученного мною вашего сиятельства письма из Иркутска я усматриваю, что, не преставая ко мне ваши благодеяния, вы изволили для меня еще переслать 500 рублей. Чем могу я вам за то воздать? Вы мне сохранили остатки томной жизни, и вы еще стараетесь, чтоб она мне была не в тягость! Верьте, что если бы и отъяли от меня благодетельную...